La victime présentait une profonde blessure au cou, “à la limite d’une décapitation”. Jean-François Assal a décrit “un geste d’une violence extrême au niveau des vertèbres”, en ajoutant que “la force exercée sur le cou était importante”. L’autopsie a confirmé que la jeune femme avait été égorgée et qu’elle présentait 16 blessures, dont des plaies de défense, indiquant une tentative de résistance.
La mère de la victime, retrouvée assise sur le lit en train de marmonner des prières, a été interpellée. “Bien que Française, née en France et ayant fait des études en France, elle a refusé de communiquer autrement qu’en langue arabe”, a déclaré le procureur.
Jean-François Assal a précisé que la mère de famille avait “consacré sa vie à la religion”, tandis que sa fille, déscolarisée depuis plusieurs années, avait fait l’objet d’un suivi judiciaire sous l’autorité d’une juge pour enfants, qui tentait de l’extraire de l’influence rigoriste de sa mère.
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Une enquête pour meurtre est ouverte à Mulhouse après la découverte vendredi 11 octobre du corps d’une jeune femme de 19 ans dans un appartement. La principale suspecte est sa mère qui a été interpellée. Elle est connue des renseignements pour radicalisation et présente des troubles psychiatriques.
Une enquête pour “meurtre par ascendant” est ouverte à Mulhouse après la découverte, vendredi 11 octobre, du corps poignardé d’une jeune femme de 19 ans a appris France Bleu Alsace auprès du parquet de Mulhouse, confirmant une information de L’Alsace. Sa mère a été interpellée dans la foulée, retrouvée au chevet de sa fille, qui présentait une profonde plaie au niveau du cou. Elle n’a pas encore pu être auditionnée en raison de son état mental.
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La mère présente des troubles mentaux. Elle est donc prise en charge par le pôle psychiatrique du centre hospitalier de Rouffach. Son nom n’est pas inconnu de la Justice. Il apparait dans les fichiers des services de renseignement depuis 2019 pour des faits de radicalisation islamique. Une vie consacrée à la religion. Sa fille de 19 ans était déscolarisée et avait fait l’objet d’un signalement de la part de son lycée en 2019. Elle était suivie par une juge pour enfants afin de l’extraire de cette vision très rigoriste de l’islam. “Elle avait bien évolué et suivait le programme”, détaille le parquet de Mulhouse.