« Un assassinat barbare de plus », écrivait, dans BV, notre confrère Jean Kast, en septembre dernier, après qu’on avait appris le meurtre, à Lyon, d’Ashur Sarnaya, ce réfugié irakien, « poignardé au cou » (c’est-à-dire égorgé). Ce chrétien d’Orient, influenceur sur les réseaux sociaux, par ailleurs handicapé, avait fui son pays pour échapper à Daech et c’est en France qu’il a trouvé la mort. Son meurtrier présumé, Sabri B., un Algérien de 27 ans qui « ne possédait pas de documents français » et « dont la date d’arrivée en France reste pour l’heure inconnue », selon nos confrères du Figaro, avait été interpellé en Italie, le 2 octobre dernier. Ce lundi 27 octobre, il a donc été remis aux autorités françaises, placé en détention provisoire et mis en examen des chefs d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste. En ces quelques lignes, toute la tragédie est résumée.






