Des foules d'admirateurs partout en province
On ne peut qu'être impressionné par les files d'attente qui se succèdent, semaine après semaine, pour rencontrer le jeune leader. Souvent dans de petites villes de province. Ainsi, à Morières-lès-Avignon (Vaucluse), il y a trois semaines, des centaines de sympathisants ont-ils patiemment attendu pour obtenir la photo, la signature, les quelques mots d'échange. La presse locale est bien obligée d'en rendre compte. À chaque fois, c'est la même scène qui se répète : de longues queues pour la dédicace, des centaines de sympathisants, qu'il se trouve dans des territoires acquis au RN ou même plus urbains, comme à La Teste-de-Buch, sur le bassin d'Arcachon, où il a également fait un tabac. Et le journal Sud-Ouest, peu suspect d'être favorable au RN, est bien obligé, là encore, de reconnaître la ferveur des troupes, prêtes à tout pour la rencontre avec Bardella : « Ce vendredi soir, sous la pluie, des centaines de voitures sont garées sur le parking de l’hippodrome de La Teste-de-Buch, dans le sud du bassin d’Arcachon. À l’étage du restaurant Le Fer à cheval, 400 personnes attendent, le bouquin à la main. Certains sont là depuis trois heures. Une file de gens attend dans les escaliers, à moitié giflée par la pluie. » C'est à ces détails-là qu'on reconnaît un phénomène de fond. Confirmation, ce week-end encore, avec le millier de Tarnais venus à la rencontre du président du RN sous un beau soleil pré-printanier.
Une extrême gauche qui ne fait plus peur
Bien sûr, parmi les rituels immuables de ces dédicaces, les contre-manifestations de l'extrême gauche, qui font beaucoup de bruit et beaucoup de tags, mais qui n'impressionnent plus, ne terrorisent plus. Guilhem Carayon, l'allié UDR du Tarn, s'est même permis de remercier ironiquement la CGT pour la publicité donnée à l'événement !
Des jeunes qui ne se cachent plus et pleins de ferveur !
Autre phénomène intéressant à souligner, dans ces longues files d'attente : la présence de nombreux jeunes, voire très jeunes, pas encore électeurs, des 16-18 ans. Optimisme, fraîcheur, patriotisme tranquille, c'est une jeunesse déterminée qui émerge, loin des clichés colportés par les médias mainstream. Et une jeunesse qui n'a plus peur de s'afficher. Comme ici à Albi, ce week-end.
Là encore, la presse locale (Ici Vaucluse) découvre que la jeunesse ne se limite pas aux racailles, aux antifas ou aux bobos : « David et Florian, 16 ans, sont venus avec quatre heures d'avance pour être les premiers dans la file, ils ressortent ravis de la salle : "Jordan Bardella représente un espoir pour la France. Depuis le temps que je veux le voir, pour moi, c'est une figure ! Toutes ses idées sont parfaites, on espère qu'il sera Président". »
Faut-il donner des explications à cette Bardellamania de la jeunesse ? S'il est normal que son parcours de jeune trentenaire lui parle bien davantage que les décennies de carrière d'un Bayrou ou d'un Mélenchon, il faut certainement y ajouter, aussi, la triste litanie des victimes de l'immigration et de l'insécurité : comment ne se reconnaîtraient-ils pas dans les tragiques destins d'une Philippine, d'une Louise, d'un Thomas à Crépol ou d'un Élias à Paris ?
https://www.bvoltaire.fr/jordan-bardella-rencontre-des-milliers-de-francais-qui-nont-plus-peur/
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