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Le cycle infernal : taxer, subventionner…

La France doit sortir du piège dans lequel elle a sombré depuis des années et qui consiste à régler un problème selon deux axes : l’impôt et la subvention. Ce qui ne semblait qu’anodin au tout début est devenu pesant et insupportable, à présent que le taux d’imposition est l’un des plus élevés du monde avec en échange, des services rendus aux abonnés absents, ou à minima, très en deçà de ce que les prélèvements devraient pouvoir offrir. Avec en arrière plan, la seule question qui vaille ces dernières années : Où passe l’argent ? Cette forme de collectivisation de l’économie a touché toutes les sphères d’influence, du moins celles qui sont par nature stériles, c’est-à-dire nos décideurs politiques et ceux qui diffusent la pensée, les journalistes, subventionnés justement ! Souvenez-vous en 1976. La grande sécheresse de l’époque avait accouché d’un impôt de solidarité pour venir en aide aux agriculteurs qui avaient souffert de l’événement climatique. Ce qui devait être une exception est devenu une règle, et pour tout problème on considère que la taxe est la meilleure solution pour réguler ou modérer une consommation, une pratique.

L’argument massue est bien entendu le besoin de réaliser des économies, et souvent de protéger, au besoin contre son contre son gré la population qui est constamment infantilisée, au point que l’État se doit de s’immiscer dans les vies personnelles et de donner force conseils en matière de consommation, de santé, de comportement, pour guider le quidam forcément ignare sur le chemin de la vertu et du bonheur. Selon un mode très soviétique.

Ainsi pour soi-disant réduire les hospitalisations et les cancers des poumons, on augmente le prix du tabac. Logique non, puisqu’il ressort qu’il est l’une des principales causes de cette maladie, donc on taxe. Mais si l’intention est vraiment de protéger de ce fléau, c’est l’interdiction pure et simple qu’il faut envisager et non pas laisser perversement la consommation se poursuivre pour les plus accros ou les plus fortunés. Car le cancer serait toléré uniquement si le prix du paquet de cigarettes est assez élevé ? Il en va aujourd’hui de même pour l’alcool, toujours avec l’argument sanitaire, imparable n’est-ce pas ? Récemment sur les ondes de RMC nous avons assisté dans l’émission qu’anime Estelle Denis à un échange d’un autre monde entre une intervenante défendant le droit à la consommation libre bien que modérée d’alcool, sans augmentation de prix, avec l’animatrice et l’un de ses intervenants. Ils ont fustigé ses propos de leur morale inébranlable au motif que si cela pouvait empêcher des hospitalisations, il fallait le faire. Que la filière vigneronne s’écroule, peu importe, ils ont la solution, la taxe suivie de la subvention aux taxés.

Principe régulier, on met les entreprises en difficulté par la norme et la taxe et quand elles sont au bord de la faillite, on les subventionne pour qu’elles ne meurent que six mois plus tard. C’est quoi l’intérêt ? Cynisme ou imbécilité, au choix. Quelle est cette noble notion économique qui reposerait sur la ponction des quelques richesses qui sont encore produites pour les transformer en subventions ? Non seulement le marché noir des cigarettes a explosé, mais le soi-disant problème sanitaire n’est pas réglé. S’il était l’unique motivation nous l’avons déjà écrit, il suffirait de l’interdire, sauf que quand même ça rapporte à l’État, donc… Pour l’alcool ce sera la même chose, les canettes de bière se vendront sous le manteau, comme pendant la prohibition. Ainsi, la France, guichet social pour les va nu pieds du monde entier, devient un guichet social pour les entreprises qui vont quémander des aides, des pseudo-artistes qui reçoivent des subventions pour produire des navets et des journalistes, biberonnés à la subvention pour raconter le boucle le nouveau roman national digne de la Pravda.

Au RPF, nous proposons la fin des subventions à une presse qui devra faire comme toutes les entreprises, des produits de qualité pour vivre. Et il est à craindre que les propagandistes actuels n’aient plus de confortables salaires payés par le contribuable. La démocratie et la liberté y gagneraient, car ces gens-là, qui n’ont jamais rien produit qu’avec de l’argent public, sont incapables de comprendre que la liberté de l’entreprise doit être sauvegardée et protégée. Ils ont tous oublié un principe qui date des florissantes cités grecques : c’est par la richesse créée que viennent l’influence et la puissance. Il ne leur vient pas à l’idée de pousser jusqu’au bout leur raisonnement. Une fois les filières détruites, on taxera encore quoi et qui ? Et dans quel but ? À force de décourager l’entreprise, et de massacrer l’économie, un pays qui ne produit plus rien, et qui redistribue ce qu’il n’a pas, ne peut fonctionner qu’à crédit, soit de la dette supplémentaire. La liberté d’entreprendre doit redevenir la règle, la contrainte financière et la norme doivent relever du simple encadrement des dérapages, dans un capitalisme régulé à minima du travail et de l’innovation.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com/2025/04/28/le-cycle-infernal-taxer-subventionner/

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