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Ce ralentissement, lié à la baisse de demande dans les secteurs agricole et BTP, inquiète les syndicats et sous-traitants locaux.
le 20/12/24
La dernière fois qu'une telle situation s'est produite, c'était lors de la crise des subprimes en 2007-2008.
Voir le géant Manitou impacté aujourd'hui est un signal avant-coureur particulièrement inquiétant. À Ancenis et dans les villes alentour, l'économie locale dépend presque entièrement de cette entreprise, véritable pilier qui fait vivre une ville entière et soutient un réseau impressionnant de sous-traitants. Avec l'un des taux de chômage les plus bas de France, cette région pourrait être gravement touchée si Manitou venait à flancher. Si Manitou tombe, c’est tout un écosystème qui vacille.
Avec leur nouvelle mobilisation, nos chers agriculteurs perpétuent une longue tradition dans l'Histoire de France. Depuis le Moyen Âge, les paysans français ont toujours su exprimer leur mécontentement à travers diverses révoltes. Après avoir évoqué les jacqueries médiévales, on ne peut ignorer d'autres soulèvements paysans survenus plus tard. L'un d'entre eux, la révolte des croquants, s'étend de la fin du XVIe siècle jusqu'au début du XVIIIe siècle. Cette révolte, marquée par une série de soulèvements dans le sud-ouest de la France, opposa les populations paysannes, notamment occitanes, à l'autorité royale et à ses abus fiscaux.
Le nombre de retraités contraints de continuer de travailler et de faire le cumul emploi retraite est de plus en plus important.
Si je me vois parfaitement cumuler de m’occuper des mes petits-enfants et écrire quelques chroniques même à la “retraite”, c’est parce qu’évidemment je ne conduis pas un bus ou ne travaille pas à l’usine.
Ce mercredi 11 décembre, la Coordination rurale s’est rendue dans un supermarché de la ville de Fenouillet, en Haute-Garonne. Armés de leurs bonnets jaunes, les agriculteurs du syndicat se sont intéressés aux produits vendus dans cette grande surface de la région toulousaine.
Pour la première fois depuis 2015, le solde de création dans l’industrie sera négatif en 2024. Ce n’est pas une surprise. La gestion de Macron a emmené le déficit commercial de la France de records en records depuis 2017, jusqu’à dépasser les 100 milliards en 2023. Comme ce ne sont ni les Airbus ni l’électricité qui manquent à l’exportation, il était à craindre dès le commencement de sa gestion incompétente que tout ce qui relève du « manufacturing » (usines, industries, etc…) ne fût orienté à la baisse. Un seul chiffre est hélas très parlant : il se fabrique en France moitié moins de voiture en 2023 qu’en 2017. L’automobile et sa longue chaîne de sous-traitance était traditionnellement le premier employeur industriel en France, depuis les années 50, les conséquences en termes de faillites à répétition de toutes ces PME, n’étaient pas difficiles à prévoir. On paye les normes anti-pollutions pondues en dépit de toute forme de réalisme technologique qui ont obligé les constructeurs à tricher pour rester dans des ordres de grandeur totalement déconnectés de la réalité. Puis l’obligation de passage à l’électrique, un produit tellement mauvais qu’il a besoin de subventions massives et qui n’est en plus, pas plus écologique qu’une voiture thermique.
Entretien d’Olivier Giot et Athos (pour le Bien Commun) avec Pierre-Guillaume Mercadal
Olivier Giot & Athos (OGA) : Vous avez récemment suscité une vive attention en raison du drame lié à l’abattage de l’intégralité de votre cheptel porcin. Pourriez-vous, dans un premier temps, revenir sur ces événements et nous faire part de l’état actuel de la situation ?
Quand tout va mal, que tout fiche le camp, qu’on ne sait plus vers qui se tourner, c’est un réflexe presque atavique que d’aller consulter, non pas la Pythie, mais les vieux sages, tout du moins ceux qui ont la réputation de l’être (sages). Paris Match s’est plié à l’exercice en allant rencontrer Jean-Pierre Fourcade, 95 ans, bon pied bon œil, qui fut ministre de l’Économie et des Finances de 1974 à 1976 sous Giscard d’Estaing. Il y a un demi-siècle. Un peu comme si, sous Giscard d’Estaing, on était allé interroger un survivant des cabinets Poincaré ou Édouard Herriot, aux affaires en 1924 et 1925.
La mère de famille n’a pas eu le temps de se rendre à la maternité voisine et a donné naissance à son fils avec l’aide de son mari, puis d’une équipe médicale
Cette maman l’assure, la situation aurait pu « virer au drame ».
Nous sommes, je pense, tous d’accord sur la nécessité de maintenir un juste équilibre.
1/ Il faut assurer des services communs (dits publics) utiles à tous, sécurité police, justice, santé etc.
2/ Il ne faut laisser personne sur le bord de la route et prendre soin de tous nos plus faibles ou de ceux qui traversent un moment de faiblesse.
Une fois ces deux idées posées, tout modèle social doit être finançable d’une part et surtout adapté d’autre part. Un modèle social excessif n’est pas une bonne chose car il va donner de mauvaises habitudes.