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La Gendarmerie Nationale traverse une profonde crise de sens et nous relatons quelques chiffres en provenance de l’intérieur de l’institution. Aux premiers chefs : fatigue, pression, perte de sens : les rangs de la gendarmerie française se vident à un rythme inquiétant. En 2024, près de 8 000 gendarmes ont quitté l’uniforme. Un groupe Facebook privé, GIE : Côté démission, réunit déjà plus de 23 000 membres, tous unis par le même constat : ça ne peut plus durer.
Nous parlions récemment, au RPF de notre inquiétude à voir sombrer le secteur automobile français autrefois florissant, à l’occasion des nombreuses polémiques pour malfaçons qui entachent les voitures actuelles. Coups de frein intempestifs, mauvaise lecture, par les systèmes d’aide à la conduite, des situations particulières, travaux ou centres urbains, airbags défectueux, voyants qui s’allument en permanence, rappels de grandes séries de modèles pour diverses tares de construction, bugs dans les systèmes de gestion informatiques… la réalité est que les normes accumulées par Bruxelles obligent les constructeurs à mettre sur le marché des voitures de plus en plus complexes et logiquement, des édifices technologiques de moins en moins stables, avec une convergence vers ce qui se pratique en aviation avec les machines les plus complexes : autant de temps de maintenance que de temps de vol. Le problème est que le particulier ne peut pas encaisser ce système, il va au travail avec la voiture en question tous les matins et il compte sur sa fiabilité et sa sécurité. Et cela touche aussi bien les derniers modèles thermiques que les modèles électriques, avec des garagistes bien souvent eux mêmes dans l’incapacité de procéder aux réparations. Sachant que dorénavant, le cahier des charges spécialement préparé par les escrologistes ne permet plus d’envisager la mise au point d’un banal moteur thermique et entraînera donc la perte de l’ensemble de ce savoir faire, alors qu’il va rester de nombreux moteurs thermiques indispensables : engins de chantier, de secours, militaires, qui fonctionnent tous au diesel, n’en déplaise aux écologistes, c’est ce que nous avons de mieux pour affronter les pires conditions climatiques et de terrain.
À force de déraper sans frein, l’écologie à la française va finir par braquer contre elle l’opinion française. Dans Le Figaro de ce 13 août, plusieurs élus et personnalités, parmi lesquels Robert et Emmanuelle Ménard, maire de Béziers et ancienne députée, Alexandre Jardin, le leader des Gueux, le maire de Cannes David Lisnard, le maire de Valence Nicolas Daragon ou encore le député européen François-Xavier Bellamy tirent la sonnette d’alarme. « Après le scandale des ZFE, la crise de la facture d’électricité qui s’annonce est une bombe à fragmentation, écrivent-ils. Une attaque sans précédent contre notre économie, contre nos vies, avec l’étrange complicité de l’État français. »
Mercenaire, c’est ainsi que l’éditorialiste de Challenges (dis)qualifie Luca de Meo qui, de patron du constructeur automobile Renault va devenir celui de la multinationale du luxe Kering sans coup férir et sans avoir vraiment terminé ce pour quoi il avait été recruté il y a cinq ans, c’est-à-dire remettre sur pied Renault et préparer l’entreprise aux défis du lendemain. Comme l’écrit Vincent Beaufils, « Luca de Meo a beau répéter en boucle qu’au bout de cinq ans, le job était terminé, le sentiment est au contraire qu’il l’a abandonné au milieu du gué. D’ailleurs, pourquoi avoir rempilé l’an dernier pour un deuxième mandat de quatre ans si l’essentiel du travail avait été exécuté ? (…) L’automobile est une industrie de temps long ».
Un éleveur avec une cloche de vache abattue - Photo Jean Bexon
Il règne un terrible silence, dans l’étable où nous nous trouvons. Quelques jours auparavant, Pierre-Jean, jeune agriculteur de vingt-sept ans, y logeait ses soixante-seize vaches et veaux. Depuis, plus un tintement de cloche et plus un mugissement, cette ambiance sonore qui fait le charme des alpages savoyards.
Il y a environ 5.600 sans-abri à Washington, selon le ministère du Logement américain, ce qui en fait la 15e ville qui compte le plus de personnes dormant dans la rue. Seulement, Washington est la capitale fédérale des Etats-Unis et Donald Trump a bien l’intention de lui rendre un peu de lustre en cachant loin de la ville cette misère qu’il ne saurait voir. Dimanche 10 août, sur son réseau Truth Social, il a annoncé, pour ce lundi, une grande conférence de presse sur le sujet, à grand renfort de phrases chocs : « Les sans-abri doivent partir, immédiatement. Nous vous donnerons des endroits où dormir, mais loin de la capitale. » Quant aux criminels qui pullulent dans la ville, le message qui leur est adressé est encore plus clair : « Vous, vous n'avez pas besoin de partir. Nous allons vous mettre en prison, là où vous devriez vous trouver. »
Le 7 août, la loi Duplomb sur l’agriculture s’est vue amputée de son article 2. En rétablissant l’autorisation d’utilisation en France de l'acétamipride, celui-ci avait pour objectif de mettre fin à une situation de distorsion concurrentielle qui pénalise les producteurs français de noisettes et de betteraves à sucre face à leurs concurrents étrangers, qui l’utilisent dans tous les pays de l'Union européenne ! Mais le Conseil constitutionnel s’est appuyé sur la Charte de l’environnement pour préférer mettre en avant un principe de précaution écologique plutôt que de considérer la nécessité de garantir à notre agriculture les conditions d’une concurrence loyale indispensable à leur survie.
Depuis le 1er août, la TVA appliquée à l’abonnement d’électricité et de gaz est passée de 5,5 % à 20 %. Officiellement, il s’agit de mettre la France en conformité avec une directive européenne. En réalité, cette hausse révèle une fois de plus l’obsession fiscale du gouvernement, qui préfère surtaxer les besoins essentiels plutôt que de réformer ses dépenses.
« En permettant au détenteur du capital de jouir d’une pleine liberté, en enlevant à l’ouvrier tout moyen de défendre ses intérêts professionnels, elle a précipité les classes laborieuses dans le prolétariat, cycle infernal où elles devaient, sans cesse, tomber plus bas au cours du siècle suivant » Henri, comte de Paris (1937).