La Roumanie a voté et confirmé, voire en le consolidant, le résultat que Macron avec l’aide d’Ursula Von-der-Leyen, avait fait annuler. La candidate UE pro-LGBT, wokiste, a été laminée avec 2.7% des voix, le concurrent direct a lui péniblement obtenu 21%, pendant que son adversaire, George Simion, caracole en tête avec 40%. Un comble non ? Et le camp du bien, avec l’aide de toute la presse subventionnée, de qualifier Simion « d’extrême droite ». L’extrême droite, voyez vous, c’est tous ceux qui ne votent pas pour cette Europe qui impose ses candidats. Il va donc falloir à nouveau faire annuler cette élection, car il est impensable pour la clique mondialiste qu’un souverainiste puisse accéder au pouvoir. Il va encore falloir incriminer les Russes…
Franchement tous ces efforts pour arriver à ce score, c’est décevant et surtout insupportable à admettre. On vous le martèle depuis des mois, la démocratie en Europe c’est quand on vote pour le candidat désigné par la commission, en dehors c’est forcément le résultat d’une ingérence de Poutine. Il est impossible pour les européistes de concevoir que leur chouchou puisse prendre une raclée. Le programme, les idées, tout est tellement magnifique, parfait, qu’un échec ne peut être que le fruit d’une erreur fomentée par l’étranger. C’est pratique d’avoir un Poutine à côté, on peut tout lui faire endosser, il est l’argument massue, imparable, même quand aucune preuve tangible n’est présentée, il est le responsable de ce qui ne correspond pas au plan. Macron voulait mettre en position favorable le bon candidat, il n’a fait que renforcer l’opposition ! Comme souvent a-t-on envie de dire avec notre président, quand il s’occupe de quelque chose c’est un désastre et le résultat est l’exact inverse de ce qu’il avait annoncé. Pas de chance et ce serait étonnant que cette élection ne soit pas aussi annulée, sans doute avec le même argument que la dernière fois, après tout pourquoi chercher plus loin ? À moins que compte tenu des accusations que la presse Italienne a portées sur ses magouilles pour influencer le conclave, oui là aussi il a fallu qu’il se commette, Macron ne soit contraint de se calmer et d’attendre pour virer le futur président de Roumanie, ou d’user d’autres stratagèmes.
Les gentils ne sont jamais à court d’outils pour se débarrasser des méchants souverainistes. Ils ont la révolution colorée, aussi spontanée que naturelle, le Maidan a donné de si bons résultats que ce serait dommage de ne pas réitérer l’expérience. Sinon, il y a la maladie soudaine, l’accident bête. C’est d’ailleurs une constante dans le camp du bien que de voir leurs adversaires, les méchants, succomber de façon brutale et inattendue. On pourrait penser que ce soit le contraire, en effet en général ce sont les méchants qui font du mal aux gentils, mais avec les progressistes wokistes, c’est toujours l’inverse. À croire que les méchants sont en plus débiles. Des élections sont annulées, eh bien ce sont celles ou les méchants sont devants. Un dirigeant disparaît, encore un méchant. Bref nous sommes impatients de voir comment la clique progressiste va invalider ce nouveau scrutin. On a déjà vu avec l’Allemagne comment ils s’y prenaient pour écarter un parti devenu gênant. Après 13 ans d’existence l’AFD est en passe d’être interdit. Ils auront mis le temps pour se décider à trouver ce parti anti démocratique, 13 ans, ils ont la réflexion longue les teutons ! Outre-Manche ce n’est pas mieux Farage, l’homme du Brexit, a fait un carton… malgré nous chers journalistes qui nous expliquaient à longueur d’antenne que les Anglais regrettaient de nous avoir quitter. Décidément l’UE est bien à la peine pour faire adopter et admettre l’universalité de fameuses vertus qu’elle ne cesse de marteler. Visiblement entre le discours et la pratique il y a un gouffre que les électeurs ne semblent pas vouloir combler, mais bien souligner.
L’UE est en faillite morale et politique et il ne lui reste plus que les méthodes d’une dictature pour se maintenir aux affaires et contraindre les peuples à accepter ses directives et sa folie qui nous conduit vers l’impasse et ce dans tous les domaines. Pour autant aucune de nos oppositions n’est en capacité de réagir face au fléau qu’est devenu l’UE. À quand un grand débat sur les contraintes et bénéfices d’appartenir à une organisation qui décide à notre place et nous oblige à adopter des règlements contraires à nos intérêts. Une organisation qui décide qui peut se présenter à une élection et qui doit être interdit, ce que l’on peut critiquer et ce qui est sacré… est-ce vraiment ce qui est représentatif d’une démocratie moderne ?
Au RPF, nous avons posé la question récemment : « Sommes nous plus heureux avec cette Europe là ? ». La réponse est non et les faits nous donnent raison : dette, délinquance, désindustrialisation, paupérisation, immigration sauvage, perte des services publics… que faut-il de plus pour que nos opposition aient enfin le courage d’être des opposants ?