
De plus en plus de voix s’élèvent pour dire que ça ne peut plus durer. Ca parle beaucoup, de Macron dont plus personne ne veut, de Von-der-Leyen, dont plus personne ne veut non plus, mais ça agit peu. En France, ça dépose des motions de censure, mais ça ne les vote pas. Le RN attend l’automne, paraît-il, à moins que ce ne soit le dégel, ou les calendes grecques, toujours est-il que contre l’avis de plus de 60 % de ses électeurs, les députés de ce parti servent de béquille à Bayrou, de manière inexplicable. Ainsi Bayrou, sans majorité à l’assemblée, avec des sondages de popularité calamiteux, arrive à faire ce qu’il veut. Si on veut la fin du macronisme, c’est pourtant assez simple. Soit on entame une procédure de destitution du président, les motifs ne manquent pas, soit on fait tomber les premiers ministres qu’il nomme, les uns derrière les autres, jusqu’à ce qu’il n’ait plus personne à nommer, jusqu’à ce que l’impasse soit totale pour lui et qu’il jette l’éponge. Mais non, ça pérore, ça critique, ça fait des envolées lyriques, mais ça ne fait rien, pire, ça ne dépose des motions de censure uniquement quand c’est sûr que ça ne passera pas.
Au niveau européen, pareil, avec Von-der-Leyen. On n’en peut plus et tous ont l’air de le dire. La dame est engoncée dans ses affaires, qui datent pour certaines de ses deux ministères allemands à la famille et à la défense. On ajoute les affaires de corruptions à la commission européenne, sous forme de valises de billets, l’affaire des vaccins et plus récemment, cette annonce, tout sourire, qu’il fallait entrer dans un effort de guerre pour envisager la guerre totale avec la Russie, elle pense à quoi ? Ca critique VDL, mais ça vote un dix-huitième train de mesures économiques contre la Russie, à l’unanimité, sauf Orban, qui a l’air d’être le seul à avoir compris que si dix-sept trains de mesures précédents n’avaient pas marché, le dix-huitième n’avait aucune chance de marcher non plus, un enfant de dix ans le comprendrait. Mais non, nos trains de mesures contre la Russie n’ont eu pour effet objectif que de nous ruiner, nous, mais il faut continuer quand même, selon cette vieille croyance d’un gosse de quatre ans, qu’en répétant la même bêtise à l’infini, il ne sera, à la fin, plus puni. Soit ils n’ont tous rien compris, soit ils ont parfaitement compris, mais ils pensent qu’ils ne peuvent pas faire autrement et c’est encore pire, en plus de n’avoir pas de cerveau, ils n’ont pas de c….
Ils sont par contre tous arc boutés pour sauver le régime des Mollahs iraniens, avec qui il faut discuter, ce qui n’est pas possible, vu qu’ils ont une fascination pour la mort et sont sous emprise sectaire, alors qu’il faudrait écraser Poutine, occidental, converti à l’économie de marché. On rêve. Le fameux mythe de l’enrichissement culturel, on ne voit que ça, étant donné que le pétrole iranien n’est pas prépondérant dans l’économie mondiale. C’est quoi cet enrichissement culturel ? La lapidation, les égorgements halal, l’oppression des femmes, la polygamie, l’antisémitisme, l’oppression des homosexuels ? On cherche encore… On s’est planté en Afghanistan, en Syrie, en Libye, on est manoeuvré par le Qatar, on se débat avec l’islam radical à l’intérieur même de nos frontières, on a vu crouler l’Angleterre et la Belgique, quasiment devenus des états islamiques, mais non, on fait comme si ça allait être possible un jour de « vivre ensemble », ce qui n’est jamais arrivé en 1400 ans de voisinage.
Bref, les parlementaires voudraient bien en finir avec Macron, en finir avec VDL, mais être sûrs de rester en place, de garder leurs fauteuils rouges à l’assemblée nationale et leurs fauteuils bleus à l’assemblée européenne. Vous comprenez, soit on a jamais travaillé et on veut continuer à vivre aux crochets des contribuables, soit on a goûté à la vie confortable aux crochets du contribuable et on ne peut plus s’en passer, alors on ne fait surtout rien et on l’ouvre un peu pour donner le change. On signale à nos sémillants députés européens, le beau François-Xavier Bellamy en tête, qui du reste parle très bien, mais ne fait à peu près que causer, que dans la constitution européenne, les parlementaires ont la possibilité de virer cette Von-der-Leyen et toute la clique des commissaires européens qui nous mène à la ruine. On se demande, eux aussi, à Bruxelles, ce qu’ils attendent ? Le pire est qu’avec la mémoire de poisson rouge de la majorité des électeurs, ça peut passer… à moins que d’ici là, par un habile tour de passe-passe, on soit privé d’élection au prétexte qu’on ne « comprend pas » et qu’on vote mal et ça aussi, ça pourrait passer…