Depuis le début de cette semaine, nous sommes contraints de porter le masque dans tous les lieux publics clos. Il faut, désormais, l’enfiler pour aller acheter sa baguette de pain, privant de notre sourire la boulangère masquée-gantée derrière sa vitre en plexy. Au rythme où vont les choses – je veux dire les injonctions sanitaires –, on va se retrouver en combinaison étanche avec les premiers frimas…
Quand on vit dans les contrées ensoleillées où le thermomètre est plus souvent au-dessus de 30° qu’en dessous, le masque est une torture. Ça gratte, ça irrite, on a le visage qui ruisselle, on se sent étouffer sous la buée des lunettes… Ah ah ! fait le médecin plastronnant au journal de 20 heures, que diriez-vous si vous étiez chirurgien ? Je dirais, cher monsieur, qu’il fait toujours très frisquet dans les blocs opératoires. Pour peu qu’on passe quelques heures sur la table, il arrive même qu’on y prenne froid.