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Le feuilleton de notre 20ème Album : "Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet"...

 

L'homme est un héritier, c'est bien connu. Sauf pour les Révolutionnaires, les doctrinaires, eux qui, par idéologie, "du passé font table rase". Nous, c'est tout l'inverse : nous savons d'où nous venons, ce que nous avons reçu, et à qui nous le devons... 

Notre filiation intellectuelle, nous la revendiquons pleinement, et sans équivoque, de toutes les façons possibles. Mais d'abord, et avant tout - nous efforçant, en cela, de suivre, chaque jour, le conseil de Gustave Thibon... - en la pratiquant quotidiennement sur ce Blog qui, bien plus qu'un simple Blog est devenu un véritable quotidien royaliste sur le Net, dont l'audience continue à grandir :        

DAUDET ASSEMBLEE.jpg

Cliquez sur l'image pour visualiser l'Album...

       "Vous êtes, vous et vos amis, les héritiers spirituels de Charles Maurras. Mais vous savez bien qu'un héritage n'est pas un talisman ni une baguette magique : c'est un outil. Et un outil qu'il faut savoir manier et adapter en fonction du mouvement de la vie qui ramène toujours le semblable, jamais l'identique. Épouser la pensée d'un maître, cela veut dire s'unir à elle pour lui faire des enfants et non pas la stériliser sous prétexte de lui conserver je ne sais quelle intégrité virginale. Il n'y a pire trahison qu'une certaine fidélité matérielle et littérale qui, en durcissant les principes en système, n'aboutit qu'à congeler ce qui était le jaillissement d'une source vive. Les exercices de patinage qu'on peut faire sur cette glace ne m'intéressent pas. La vraie fidélité est celle qui prolonge, qui corrige et qui dépasse. Et le meilleur héritier n'est pas celui qui fait de son héritage un musée ou une exposition rétrospective. "Le bien gagné reste à défendre" : le capital de la sagesse que Maurras vous a légué, vous ne le conserverez qu'en le fécondant, en le récréant sans cesse".

        Reste que, "corriger, prolonger, dépasser", tout cela doit aussi s'accompagner d'un effort intense pour faire connaître nos Maîtres et notre école de pensée, dans notre monde où règne le mensonge, la désinformation, le conformisme, l' "historiquement correct".. et tous les travestissements de la réalité auxquels s'est livré le Système, qui gouverne si mal, mais se défend si bien...

        Cela passe par la publication de Grands Textes, de Dossiers, de Vidéos.

        Cela passe aussi par la constitution d'Albums. Et, aujourd'hui, c'est à nouveau par le biais d'un Album que nous nous acquittons - un peu - de notre dette, en cherchant, cette fois, à mieux faire connaître Léon Daudet. "Maîtres et témoins de ma vie d'esprit", tel est le titre d'un ouvrage de Maurras, qui nous a servi pour nommer déjà - à côté de Une visite chez Charles Maurras...  - deux Albums :

1. Maîtres et témoins...(I) : Frédéric Mistral.

2. Maîtres et témoins...(II) : Jacques Bainville.

         Il était logique, et indispensable, qu'un troisième Album fût consacré à Léon Daudet, au compagnon inséparable, qui appelait Maurras son "frère", et dont seule la mort put le séparer, comme elle les sépara d'abord tous deux du troisième homme de la trilogie : Jacques Bainville. En attendant le quatrième Album, qui récapitulera l'oeuvre commune...

        Voici donc 243 documents, accompagnés de textes de Daudet lui-même, tirés de ses "Souvenirs". Chaque fois que cela était nécessaire, nous avons ajouté quelque chose de notre cru, pour expliquer ou rappeler le contexte de tel ou tel document qui, sans cela, serait peu clair ou difficilement compréhensible, aujourd'hui. Mais, pour l'essentiel, nous nous sommes effacés au maximum, laissant le plus possible la parole a Léon Daudet.

         On va donc tâcher de présenter, d'une façon correcte et juste, cette longue vie de 75 ans dans un travail qui, soyons-en sûrs, réservera bien des surprises à beaucoup, mais surtout, nous l'espérons, redressera bien des idées reçues, et corrigera bien des mensonges :

Déjà paru :

1. L'enfance et l'adolescence heureuse (23 photos) : les racines provençales et le premier paradoxe d'un provençal de Paris (ou d'un Parisien provençal, comme on voudra...) : Nîmes, le château de Montauban, le mas de la Vignasse; l'amour profond qui unissait tous les membres de la famille, et Léon accompagnant son père, malade du terrible mal qui devait l'enlever si jeune à l'affection des siens (57 ans), à Lamalou les Bains (alors que sa mère ne devait mourir qu'en 1940...); les différentes demeures des Daudet, qui en eurent beaucoup, la gloire littéraire d'Alphonse Daudet (que l'on a du mal à s'imaginer aujourd'hui) et l'argent qui allait avec (ses livres se vendant si bien !...) lui permettant de déménager souvent, et d'acheter, à Champrosay, une belle demeure où défila une partie de ce qui faisait le "tout Paris" : notamment, le voisin, Nadar, qui ne pouvait s'empêcher de donner des surnoms à ses amis, et appelait Daudet "mon vieux Dauduche" et Léon "le petit Dauduchon"; le second paradoxe, d'une famille à la tradition royaliste interrompue, et devenue hugolâtre : Léon ne renouera avec cette tradition royaliste qu'à... 37 ans !... 

2. : Un jeune homme insouciant, potache, voyageur... (21 photos) : un médecin dégoûté et éloigné du Corps médical, mais pas rancunier et admiratif envers ses "bons maîtres" : Potain, Championnières, Nicolle, Reclus; et qui a eu des "intuitions" médicales fulgurantes, comme, de toute évidence, celle de l'actuelle "thérapie génique"...; le voyage à Hauteville House de 1885, et la découverte  d' "un autre Hugo"; l'inauguration-pirate de la Tour Eiffel et les débuts au Figaro, en 1892; le grand voyage de 1895, en Angleterre (chez Mérédith et à Londres); puis en Hollande, au Danemark (à Elseneur), à Stockholm, et retour express à Paris pour le banquet Goncourt; et, en 1896, l'Espagne et Venise...

3. : Un esprit ouvert, curieux de tant de choses, intéressé par tant de gens... (23 photos) : Renoir ("il a fait un portrait de ma mère qui est un chef d'oeuvre"; Barbey d'Aurevilly ("Mon auteur, c'est Barbey..."; Pasteur (et "sa foi profonde..."); Barrès ("Je l'aime d'aimer la France..."); Proust ("Marcel me confiait ses projets littéraires..."); Monet ("qui ajoute à l'univers..."); Camille Claudel ("artiste de génie..."); Courteline (comme Montaigne, "tel sur le papier qu'en la bouche..."); Rodin ("un Triton issu de Vulcain..."); Pierre de Nolhac ("Il a ranimé Versailles..."); Forain et Caran d'Ache, les deux amis inséparables; le théâtre, et l'amitié pour Antoine et pour Hébertot; Molière, "la source toujours jaillissante, le roboratif par excellence, l'eau de jouvence qui désaltère.."; "je recommande l'église Saint-Eustache", Notre-Dame de Paris, "sentinelle spirituelle"; la Commune ("une vaste machination voulue par la police..."); le lugubre Panthéon et son "extravagant salmigondis"; les deux Empires ("la politique impériale est néant..."); le redoutable Jean-Jacques, et Zola, le scathologique ("..."tant qu'il n'aura pas décrit un pot de chambre plein, il n'aura rien fait", disait Hugo...").

Aujourdh'hui (22 photos) : jusqu'à "la" rencontre de sa vie, celle avec Charles Maurras.... Un catholicisme tôt affirmé...; mais résolument hostile au "cléricalisme"; un premier mariage râté, un second très réussi; l'épanouissement dans l'Académie Goncourt (qui parle toujours de lui aujourd'hui, comme par exemple Edmonde Charles-Roux...); Madame de Loynes; Daudet devenu royaliste à 37 ans seulement ! Maurras, "la" rencontre de sa vie : "du jour où j'ai rencontré Maurras..."; Maurras à l'imprimerie; la salle de garde; graffitis sur les murs; la rue du Croissant, où était l'imprimerie; l'aristocratie ouvrière; "l'âme du mouvement, ce fut Maurras..." ; samedi 21 mars 1908 : avec le Printemps, le premier numéro de "L'Action française"

Vendredi prochain : les sièges du mouvement, et les portraits de dirigeants (17 photos) : mention spéciale pour le Café de Flore, d'où s'élevèrent, dit Maurras, "les premières et bien bruyantes rumeurs de notre Action française."; et pour le 42 rue du Bac, où logeait la "revue grise", avant qu'elle ne devienne la "revue bleue", puis "L'Action française" quotidienne; le 3 rue Chaussée d'Antin, jusqu'en 1912, "le premier local habité tout en haut (deux étages) par l'Action française à ses débuts" avec son "antique ascenseur" qui "ne rompit pas une seule fois" malgré les "déambulations perpendiculaires" quotidiennes...; le 17 rue Caumartin, "étroit mais logeable", de 1912 à 1916, d'où partit "toute une génération de Camelots du Roi, formés à la discipline patriotique de Maurras et qui fut fauchée au premier rang.", les étudiants étant au 33 rue Saint André des Arts; puis le 12/14 rue de Rome : "L'Action française était maintenant une puissance avec laquelle la République - et donc sa police politique -  devaient compter. Nous entrions dans la zone vraiment dangereuse...". C'est là que fut assassiné Marius Plateau et que Léon Daudet d'enferma, après l'assassinat de son fils Philippe, dans des locaux devenus une sorte de Fort Chabrol...; enfin, le 1 rue Boccador, "somptueux et commode, où l'on pourrait facilement tenir des réunions de cinq à six cents personnes...". 
 Après les sièges du mouvement, neuf "portraits" de dirigeants : Henri Vaugeois, Léon de Montesquiou (mort en héros à la guerre), Jacques Bainville, Lucien Moreau, Marius Plateau (assassiné rue de Rome par l'anarchiste Germaine Berton, qui avait vainement tenté de tuer, auparavant, Maurras puis Daudet), Robert de Boisfleury, Bernard de Vesins, Louis Dimier et Maurice Pujo..

http://lafautearousseau.hautetfort.com

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