
Nevers : samedi 18 août : 5 heures du matin. Des sirènes de police retentissent, celles de deux véhicules de Police lancés à la poursuite de fêtards roulant à vivre allure dans une petite citadine. Ils grillent un « Cédez le passage », négocient mal leur virage et s’encastrent dans le trottoir à quelques dizaines de centimètres du mur d’une résidence, réveillant ainsi les occupants qui se mettent à leurs fenêtres. Il s’agit d’un refus d’obtempérer et les policiers n’y vont pas avec des pincettes. Débarquement des occupants, ils sont trois, un Français de papier, un étranger tout juste francophone et une jeune femme, pas trop identifiable. Vous avez bu ? Réponse évasive. « Vous êtes en refus d’obtempérer ». Fouille au corps, menottage, résistance vite jugulée de la part des intéressés et hop, embarquement immédiat, deux d’un côté, un de l’autre. Leur voiture, si c’est bien la leur, reste sur place ouverte, à moitié au milieu de la route, jusqu’à ce qu’un dépanneur vienne la chercher vers six heures du matin. Ceci sans parler de l’éventuelle conduite sans permis et sans assurance et des suites qui seront données à ce flagrant délit. Souvent la clémence des peines impressionne.
La nouvelle ambiance de cette ville moyenne n’en finit plus de surprendre les riverains qui assistent médusés à la scène. Il y a quelques mois déjà, pas très loin de ce même lieu, des coups de feu avaient retenti en pleine nuit, signant un changement objectif du très cher « sentiment d’insécurité », qui en quelques années est passé de sentiment à réalité pour des riverains qui ont vu passer leur résidence de bon standing, bien entourée, à un environnement bruyant et de plus en plus insécure. On ne va pas incriminer Nevers, petite préfecture de 34 000 habitants, c’est le climat général qui change, partout en France et se traduit par un élargissement des zones de délinquance, qui sont passées des banlieues des grandes villes, aux grandes villes elles-mêmes, puis aux villes moyennes et maintenant aux gros bourgs.
Une montée en puissance qui suit les apports de populations exogènes et si on ne peut pas dire que cela est lié, on peut toujours constater les hasards de calendrier qui font que les apports de population voulus au sommet de l’État dans le cadre d’une répartition d’arrivants au niveau national, correspondent à des montées de délinquance quotidienne et surtout, devenues régulières, là où ce n’était qu’épisodique.
Au RPF, suite à notre article d’hier sur le malaise dans la gendarmerie, nous préconisons un véritable état des lieux de la délinquance, par l’instauration de statistiques ethniques, la fin des prestations sociales pour les OQTF, qui sont près d’un million, la fin de la double nationalité, avec la fin de la nationalité française pour les binationaux délinquants, la fin des prestations sociales aux étrangers, environ 40 % du volume total des prestations, l’expulsion effective des OQTF, la fin du droit du sol, le plafonnement des allocations familiales à trois enfants, l’engagement de la responsabilité des juges en cas de libération d’un énergumène qui récidive dans la foulée et l’incarcération des gens en attente d’expulsion. Et qu’on ne vienne pas nous dire qu’il s’agit d’un programme d’extrême droite, il n’y a guère que la France, au monde, pour continuer à gaver d’allocations des délinquants étrangers. Pour le moment, la population est laissée en première ligne et si on peut se satisfaire de l’arrestation, tout de même, de pas mal de ces délinquants grâce à des forces de l’ordre qui font vaille que vaille leur travail, on peut se pencher du côté des réponses pénales, avec des élus qui ont commencé à parler publiquement d’un « sentiment d’impunité » qui se développe chez les voyous. Le problème est que les arrestations, quand elles ont lieu, ne réparent pas les dégâts sur les victimes et que le mieux serait que la France face reculer une délinquance devenue quasiment la première en Europe. Il est des podiums qu’on ne préférerait pas occuper…