Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils sentent bon le travail effectué dans la joie pour une juste cause. À l’exemple des chantiers de bénévoles du château de Magnat, édifié au XIIe siècle à Magnat-l’Étrange auxquels participent des scouts et guides de France…
En un an, « la cour a été nettoyée, les salles rangées, des planchers reconstitués, des éléments de maçonnerie sécurisés et une partie de la toiture mise hors d’eau » et l’association, créée cette année, « s’attaque maintenant à des travaux de plus grande ampleur, en particulier la restauration (maçonnerie et charpenterie) de l’aile gauche »… Ces lignes sont du quotidien Libération du 19 août, comme quoi même un journal post-soixantuitard ne reste pas insensible à la restauration d’une demeure, qui « a été agrandi au XVIIe siècle par l’aïeul d’Antoine de Saint-Exupéry », y est-il précisé.
S’il y a donc un mot qui fait l’unanimité, c’est bien celui de bénévolat. Du moins, quand il est accepté de plein gré et non « à l’insu de celui-ci », soit une manière détournée pour certains d’exploiter leurs prochains…
Ils sont ainsi des dizaines de milliers et pas seulement l’été, à donner leurs temps, leur énergie, leurs muscles et, parfois leurs idées pour la préservation de notre patrimoine national ou en participant à des actions humanitaires de proximité…
Ce qui n’est laissé jusqu’à présent qu’à la seule initiative individuelle de citoyens désintéressés, ne pourrait-il pas s’envisager sur une échelle beaucoup plus ambitieuse, soit à celle des grandes orientations du pays ? Le bénévolat ne pourrait-il pas permettre de répondre, en partie, au désœuvrement de certaines populations défavorisées, la société actuelle ne leur offrant aucune perspective d’emploi durable en les abandonnant à un perpétuel et déprimant assistanat ?
En France, qui ignore encore que la spectaculaire réussite du parc d’attraction du Puy-du-Fou l’a été, outre l’incontestable imagination de Philippe de Villiers, grâce aux « Puyfolais », ces bénévoles qui sont désormais près de 3 200 ?
Nicolas Gauthier stigmatisait récemment sur le site Boulevard Voltaire « les rejetons illégitimes de notre civilisation du “rien ”, faite de télé-réalité, de vide intérieur et de frime extérieure, du “tout, tout de suite parce que je le veux” et du “jouir sans entraves”… » (« Ce que dit le nouveau drame de Marseille », 20 août).
Entre le « Tout laxisme » de l’actuelle ministre de la Justice Taubira et la « Tolérance zéro », promis par nombre de candidats potentiels à l’élection présidentielle (mais encore jamais appliquée une fois l’élection gagnée et toujours fantasmée par tous les matamores du « Y’à qu’à ! Faut qu’on ! »), peut-être serait-il utile d’envisager certaines solutions alternatives… qui ne régleraient évidemment pas tous les problèmes liés au désœuvrement et à la criminalité – évidemment ! – mais offriraient probablement à nombre de « rejetons illégitimes » une possibilité de devenir des citoyens dignes de ce nom !
En un an, « la cour a été nettoyée, les salles rangées, des planchers reconstitués, des éléments de maçonnerie sécurisés et une partie de la toiture mise hors d’eau » et l’association, créée cette année, « s’attaque maintenant à des travaux de plus grande ampleur, en particulier la restauration (maçonnerie et charpenterie) de l’aile gauche »… Ces lignes sont du quotidien Libération du 19 août, comme quoi même un journal post-soixantuitard ne reste pas insensible à la restauration d’une demeure, qui « a été agrandi au XVIIe siècle par l’aïeul d’Antoine de Saint-Exupéry », y est-il précisé.
S’il y a donc un mot qui fait l’unanimité, c’est bien celui de bénévolat. Du moins, quand il est accepté de plein gré et non « à l’insu de celui-ci », soit une manière détournée pour certains d’exploiter leurs prochains…
Ils sont ainsi des dizaines de milliers et pas seulement l’été, à donner leurs temps, leur énergie, leurs muscles et, parfois leurs idées pour la préservation de notre patrimoine national ou en participant à des actions humanitaires de proximité…
Ce qui n’est laissé jusqu’à présent qu’à la seule initiative individuelle de citoyens désintéressés, ne pourrait-il pas s’envisager sur une échelle beaucoup plus ambitieuse, soit à celle des grandes orientations du pays ? Le bénévolat ne pourrait-il pas permettre de répondre, en partie, au désœuvrement de certaines populations défavorisées, la société actuelle ne leur offrant aucune perspective d’emploi durable en les abandonnant à un perpétuel et déprimant assistanat ?
En France, qui ignore encore que la spectaculaire réussite du parc d’attraction du Puy-du-Fou l’a été, outre l’incontestable imagination de Philippe de Villiers, grâce aux « Puyfolais », ces bénévoles qui sont désormais près de 3 200 ?
Nicolas Gauthier stigmatisait récemment sur le site Boulevard Voltaire « les rejetons illégitimes de notre civilisation du “rien ”, faite de télé-réalité, de vide intérieur et de frime extérieure, du “tout, tout de suite parce que je le veux” et du “jouir sans entraves”… » (« Ce que dit le nouveau drame de Marseille », 20 août).
Entre le « Tout laxisme » de l’actuelle ministre de la Justice Taubira et la « Tolérance zéro », promis par nombre de candidats potentiels à l’élection présidentielle (mais encore jamais appliquée une fois l’élection gagnée et toujours fantasmée par tous les matamores du « Y’à qu’à ! Faut qu’on ! »), peut-être serait-il utile d’envisager certaines solutions alternatives… qui ne régleraient évidemment pas tous les problèmes liés au désœuvrement et à la criminalité – évidemment ! – mais offriraient probablement à nombre de « rejetons illégitimes » une possibilité de devenir des citoyens dignes de ce nom !
Philippe Randa http://www.voxnr.com/cc/politique/EFZZZZpEEFVEOffSIf.shtml