Entretien exclusif avec le Docteur Jean-Pierre Dickès, président de l’Association Catholique des Infirmières et Médecins (Acim), directeur d’émission à Radio Courtoisie et… fidèle rédacteur chez Médias-Presse.Info.
MPI : L’ACIM, l ‘Association Catholique des Infirmières et Médecins, est restée très discrète ces temps-ci, pourquoi ? Est-ce par mépris de la chose publique ?
JPD : Notre travail de base consiste à réfléchir sur les questions de bioéthique par les Cahiers Saint Raphaël, la seule publication en Europe faisant un tel travail. Cette dernière rassemble une mouvance de gens déterminés pouvant tout à fait être en dehors des professions médicales. Ces gens sont discrets mais marchent au canon. Beaucoup de ces personnes ont soutenu les manifestations organisées par Civitas comme par exemple contre la pièce de Castellucci. C’est avec plaisir que je les y retrouvais. Nous faisons bien sûr corps avec toutes les initiatives qui vont dans le sens de l’opposition à la culture de mort. Mais il n’y a pas de jour où je ne reçois des demandes de conseil sur le plan médical quand ceux-ci ont un rapport avec la bioéthique. Nous sommes bien sûr en rapport avec de nombreuses organisations et moyens de communication. Je cite simplement Radio Courtoisie où j’ai une émission toutes les quatre semaines ; mais aussi le quotidien Présent qui ne m’a jamais rien refusé et grâce auquel j’ai eu l’idée de faire le livre L’Ultime Transgression qui aborde sa troisième édition.