Il faut sauver les petites filles de l’école de Chibok. Des petites filles kidnappées par centaines dans une école pour être vendues dans les nouveaux marchés africains aux esclaves, aussi inimaginable que réel et inacceptable. On attend toujours une réaction de Najat Vallaud-Belkacem pour dénoncer la bestialité machiste et obscurantiste du leader de Boko Haram le criminel fanatique Abukabar Shekau qui a provoqué le monde dans une vidéo terrifiante (ci-dessous). Certes, il est plus facile d’adapter l’école de la république française aux immigrés de banlieues que de défendre le droit d’aller à l’école des filles dans certaines régions du monde. Il est difficile sans doute également de reconnaitre que certains musulmans refusent aux filles le droit à l’instruction et ne leur réservent qu’un avenir servile dans l’anonymat voilé de la soumission totale à l’homme.
Mais le sauvage, qui affirme parler au nom de dieu se revendique ouvertement du prophète pour prétendre épouser des petites filles de 12 ou 9 ans, est une sinistre réalité. Cet islam là, dans le monde d’aujourd’hui, doit être éradiqué qu’il soit dans la jungle de la brousse ou dans les jungles de béton. Abukabar Shekau vend les kidnappées en tant qu’esclave pour un peu plus de 10 euros. Il revendique le droit à l’esclavage.
L’esclavage pratiqué par l’islam arabe et berbère en Afrique est une réalité, comme l’esclavage pratiqué par les noirs islamisés sur les ethnies hier animistes et aujourd’hui animistes et chrétiennes. Un musulman ne peut réduire un autre musulman en esclavage…. Pour les autres apparemment ça se discute encore en 2014.
Cet esclavagisme sexiste et religieux est sans doute un défi à la « communauté internationale » et ses prétendues valeurs, comme on n’en a pas vu depuis longtemps. Il est sans doute déjà trop tard pour sauver certaines petites filles mais pas pour faire rendre gorge à l’esclavagiste du Nigeria. Le gouvernement de Lagos parait ne plus en avoir les moyens. Voila une bonne cause pour les Usa et la France, un devoir d’ingérence qui, pour une fois, ne se discute pas.
L’enlèvement massif semble être un tournant. Ces rapts ont suscité une mobilisation des opinions publiques. Les parents enchaînent les manifestations, tandis que les communautés se mobilisent au Nigeria, mais aussi aux États-Unis. Sur les réseaux sociaux, une campagne baptisée Bringbackourgirls (« ramenez nos filles ») prend de l’ampleur. Tous accusent les autorités nigérianes d’être incapables de retrouver les jeunes filles, voire d’avoir tardé à réagir.
La pression rejaillit d’abord sur le président, Goodluck Jonathan, qui avait décidé une grande offensive militaire contre Boko Haram en mai 2013. En mars, il a rappelé Aliyu Mohammed Gusau au ministère de la Défense, un ancien général à poigne dont il n’est pas proche. Surtout, le président nigérian a dû se résoudre à faire appel à l’extérieur, en demandant l’aide des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France, mais aussi de pays voisins comme le Cameroun et le Tchad.
Il faut en finir avec Boko Haram pour que le martyre de ces petites filles ne soit pas vain et qu’il soit le dernier.
Jean Bonnevey
Source : Metamag.
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