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Cette gauche préfère mourir sous Hollande que vivre sous Le Pen

Robert Ménard, vous étiez dimanche à Paris avec une délégation d’élus de votre ville. Est-ce que ça servait vraiment à quelque chose ?

À peu de chose, sans doute. Mais davantage que rester chez soi. Et l’expression publique de la condamnation du terrorisme et de la barbarie, ce n’est pas rien. Je comprends ceux qui n’ont pas voulu rejoindre ce qui leur semblait être une manifestation d’union de la gauche davantage que d’unité nationale. Pour autant, fallait-il abandonner la rue à ce grand mouvement de déni de la réalité ? Je ne crois pas. Du reste, hormis quelques militants communistes qui ont cru bon de hurler des menaces à ma vue – le plus virulent a d’ailleurs été rapidement embarqué par la police -, nous avons reçu un accueil plutôt sympathique de la part des autres manifestants. En réalité, si je suis allé marcher, c’est parce qu’entre suivre cette consigne un peu simpliste et forcément réductrice « Je suis Charlie » et rester chez soi, il existe d’autres moyens d’agir. Je suis allé marcher dimanche parce que je me devais d’être aux côtés de notre société. Je me devais de marcher en tant que Français, pour cette France que j’aime…

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