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Le syndrôme « Je suis Charlie » par Guy Delranc

L’assassinat d’hommes ou de femmes pour leurs idées a connu son paroxysme au cours du XXe siècle. L’exclusion sociale de l’opposant par la mort était inscrite dans la logique des pensées totalitaires. Il y eut même des intelligences pour la justifier. Aujourd’hui, dans nos sociétés post-totalitaires dont le caractère individualiste et égalitaire s’est renforcé, l’idée même d’une atteinte à la liberté d’expression provoque une réprobation générale.

On comprend que les actes de barbarie perpétrés au nom d’un prétendu islam radical aient été ressentis comme une atteinte intolérable à la liberté de la pensée par l’ensemble des Français. Traumatisée, submergée par l’indignation suscitée par la cruauté et l’aberration des actes commis, la France s’est mobilisée dans des proportions jusqu’ici inconnues lors d’attentats terroristes. La mobilisation exceptionnelle, l’unanimisme dans les paroles prononcées, les appels aux valeurs républicaines, à l’unité nationale, constituèrent un phénomène social rare. Tous ces signes vibrant de solidarité citoyenne étaient là pour réchauffer les cœurs quelque peu refroidis par les comportements égoïstes et consuméristes de nos sociétés marchandes.

Sans vouloir casser l’élan républicain ou jouer au ronchon ou au trouble-fête, la mariée n’était-elle pas trop belle ? […]

La suite sur le blogue de Bertrand Renouvin

 

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