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Maurice Bardèche un flambeau dans la nuit

La science, l'idéologie et la désinformation.jpeg

Point de collège ni de rue inaugurés à son nom, pas de colloque consacré à son œuvre, aucun article pour rappeler ce que lui doivent non seulement les amoureux de la Comédie Humaine mais aussi les lecteurs de Stendhal, de Flaubert de Proust de Céline ou de Léon Bloy. Ne parlons pas des actuels amateurs de cinéma qui n'ont sans doute jamais su qu'il fut le premier, en France en 1935, à porter un regard d'historien sur ce qu'on avait encore beaucoup de mal à prendre pour un septième art, ni des enthousiastes de l'Espagne qui, eux, devraient savoir qu'il fut, à peine la Guerre civile terminée, le premier ici aussi à juger avec un certain recul d'historien les trois ans de combats qui venaient de cesser. Pourtant si une vraie biographie reste encore à écrire, on sait beaucoup de choses sur lui. D'une part grâce aux pages inoubliables que Robert Brasillach, dans ce qui est sans aucun doute son plus beau livre, Notre Avant-guerre, a consacrées à leur rencontre et à leur amitié naissante à L'époque de la khâgne de Louis-le-Grand puis de l'école Normale Supérieure, dans ces années où naît le cinéma parlant et où l'Europe voit se lever, presque partout sauf en France, "Le fascisme immense et rouge "et les espoirs vertigineux qu'il suscite ; à leur jeunesse fraternelle sur les routes d'Espagne ou d'ailleurs ; et à l'inséparable "troïka" qu'ils formèrent durant une quinzaine d'années, avec Suzanne, sœur de l'un qui devint vite la femme de l'autre. D'autre part grâce à ce qu'il a lui-même accepté de livrer dans Suzanne et Le Taudis (Pion, 1957) évocation pleine de poésie des années difficiles de l'après-guerre quand, chassé sans raison valable de son appartement comme de l'Université, il dut mener une vie de bohème avec ses cinq jeunes enfants dans des logements de fortune, à Montmartre au pied de la Butte ou dans ce quartier des Halles bruissant encore d'activité nocturne comme au temps de Zola. Ou par ce qu'il nous dit de son enfance et de son itinéraire dans ses Souvenirs (Buchet-Chastel, 1993), hélas entrepris trop tard pour aborder autrement que de façon fragmentaire l'époque qui suscite sans doute le plus notre curiosité, celle de l'après-guerre et des divers combats politiques et spirituels qu'il a menés ou initiés.

La mort de Brasillach, naissance du Bardèche politique

Fusillé à l'aube du 6 février 1945, Brasillach n'écrivit donc pas la suite de leurs aventures communes mais son martyr donna l’impulsion décisive qui allait faire de Bardèche un autre homme, autre chose que le savant universitaire que programmait un début de carrière brillant et une thèse remarquée sur les débuts de Balzac romancier. Patrocle mort Achille sort enfin de son orgueilleuse inaction pour le venger et devenir pleinement lui-même. Brasillach mort Bardèche sort d'une relative réserve politique pour venger sa mémoire et plus encore pour donner aux raisons de l'engagement de Robert une cohérence et une profondeur de vues que sans doute il n'avait pas. Il allait pour ainsi dire désormais vivre deux vies en une, celle de l'homme de lettres qu'il aurait été sans les bouleversements de la guerre, mais aussi et surtout à nos yeux, celle du penseur politique qui, tel un flambeau dans la nuit, seul ou presque pendant des décennies, allait oser défendre la cause des vaincus de 1945 au péril de sa liberté, puisqu'il connut la prison, et sans doute de sa vie si l'on en juge par l'assassinat toujours officiellement inexpliqué, de son plus proche collaborateur en 1978.

Littérature et politique

Au-delà de leurs qualités scientifiques indéniables, les ouvrages littéraires de Bardèche restent toujours aussi, d'une certaine manière du moins, des livres politiques. Pas seulement parce que l'époque de la Restauration, qui forme souvent le décor de Balzac ou plus encore de Stendhal, avec la "Terreur blanche" et les persécutions des "demi-soldes" ressemble comme une sœur à celle de la Libération-Epuration. Mais plus encore parce que c'est dans le monde de Balzac que prend naissance la conception moderne d'une société fondée exclusivement sur la déification de L'argent-roi que, pour d'autres raisons que les marxistes, Bardèche condamne sans équivoque. Dans sa très intéressante lecture marxiste orthodoxe de Balzac (La Comédie inhumaine, Gallimard, 1965), André Wurmser ne s'y est pas trompé qui voit dans la lecture de Bardèche l’antagoniste exacte de la sienne. De même, sa lecture de Flaubert montre surtout quel fut l'arrière-plan de toute l’oeuvre flaubertienne, entièrement dominée par la nostalgie du paganisme : « Il accusa le christianisme d'avoir mutité l'homme, condamné la joie et le plaisir, d'avoir inventé l'hypocrisie, la chasteté, le sentimentalisme humanitaire et en général tous les ingrédients modernes de l’émasculation. Et il accusa la civilisation mercantile d'avoir établi le marchand sur un trône, sanctifié l'argent, exalté l'avidité, l'égoïsme, la médiocrité et développé toutes les formes de la mesquinerie et de la sottise. En somme, il était à la fois contestataire et nietzschéen. » Après une lecture de Proust qui a fait date, à la fin des années 80, Bardèche avait entrepris ce qui aurait dû être une trilogie de la littérature d'invective il voulait en remontant les siècles, la consacrer à trois figures emblématiques : Céline, avec lequel pourtant il ne se sentait pas vraiment en sympathie, Léon Bloy qu'à mon avis il surestime et, en un troisième volet qui ne connaîtra jamais le jour, Rousseau en qui il voyait l’ancêtre du fascisme" ce qui bien sûr, était de sa part le plus vif des compliments !

La loi des vainqueurs

Pourtant le Bardèche qui nous intéresse le plus aujourd'hui naît en 1947 avec l'étonnant succès d'édition de la Lettre à Mauriac. Pour la première fois depuis la fin de la guerre, les Français à qui on expliquait depuis deux ans qu'ils avaient été des traîtres en ne trahissant pas leur gouvernement légal ont trouvé un avocat montrant l’inanité de l’accusation, l’imposture de la Résistance, l’abjection de l’Epuration. Soixante ans après, à l'heure où le président de la République lui-même aimerait enfin fonder le pacte social sur d'autres bases que le compromis tacite de la Libération où gaullistes et communistes s'étalent partagés les pouvoirs, cette lettre reste particulièrement intéressante à relire. De la demi-douzaine d'ouvrages qui allaient suivre, le plus important sans doute fut en 1948 Nuremberg ou la Terre promise, vite interdit et son auteur conduit en prison. « Je ne prends pas la défense de l'Allemagne, je prends la défense de la vérité » proclamait sa première phrase. Même à une époque, la IVe République, où la Liberté de pensée n'avait pas encore été muselée comme aujourd'hui par un corpus de lois scélérates qui, de Pleven à Gayssot nous a ramenés au temps du délit d'opinion pour blasphème, le propos fut jugé rude. « Plus encore que Rassinier, [Bardèche] est le véritable fondateur du négationnisme en France » affirme un site de combat contre Le révisionnisme historique. Cet ouvrage dénonçait plus généralement deux des caractéristiques du procès de Nuremberg. D'une part le recours au principe contradictoire en droit de la rétroactivité : la notion, elle-même juridiquement contestable, de "crime contre l’Humanité" au nom de laquelle ont été pendus les condamnés de Nuremberg n'existait pas encore au moment des faits. D'autre part, le "tribunal" loin de toute neutralité, incluait dans ses rangs les vainqueurs et eux seuls, revenus "déguisés en juges".

Un second Nuremberg, Nuremberg ou les Faux-monnayeurs, allait paraître en 1952, relativement privé d'écho à son époque puisqu'il s'agissait avant tout de documents, des pièces d'un procès en défense qui n'eut pas lieu, et que Le Nuremberg I ayant été interdit la base même de la discussion faisait défaut. Avec Nuremberg, Bardèche a donc franchi le Rubicon. L'ostracisme demeure. Saint-Loup a, me semble-t-il, parfaitement résumé la situation dans la dédicace qu'il fit à Maurice Bardèche de son superbe roman Nouveaux Cathares pour Montségur : « A mon ami Bardèche, en hommage à celui qui, le premier dans le monde eut le courage de monter librement sur le bûcher de Nuremberg. Avec l'espoir que ce livre l'aidera à devenir complètement l'un des gardiens du Graal ! 1209 Saint-Loup 1969 » Paru en 1951, en pleine Guerre de Corée et au moment où l'Amérique commence à s’interroger, à la suite de Churchill si elle n'a pas "tué le mauvais cochon" en offrant à Staline la moitié du monde pour éliminer Hitler, L'Œuf de Christophe Colomb, "lettre à un sénateur d'Amérique" a sans doute pris rétrospectivement une autre dimension avec la fin de la bipolarisatlon est-ouest.

Qu'est-ce que le fascisme ?

Qu'est-ce que le fascisme ? en 1961, vient s'intercaler entre les deux livres majeurs, à mes yeux, de Bardèche en matière de réflexion politique. Autant tourné vers l’explication des fascismes passés et présents que vers une tentative de définition de ce que pourrait être le fascisme en soi.

« Si vous pensez que le fascisme consiste à faire défiler des garçons bottés en chemises brunes ou noires, dites-vous que ce n’est pas ma définition du fascisme. J’ai défendu les fascistes, c’est tout différent : parce que je déteste le mensonge. J’ai protesté contre une falsification. Je reste convaincu que j’avais raison. »

Pour Bardèche, le fascisme fut une opposition spontanée contre la démoralisation de la de la guerre et de l’après-guère qui accompagna la transformation d’une société rurale stable, économe, patiente, courageuse, attachée à l’honnêteté et au civisme, en une société de salariés, ayant pour horizon l’augmentation des salaires, pour guide l’idéologie, pour instrument la politique. Ls mouvements fasciste sont nés d'une réaction contre cette « dénaturation des peuples » Les régimes fascistes ont été ou ont essayé d'être des régimes de solidarité et de justice sociale, qui ont été ensuite déformés par les contraintes de la guerre.

Lue aujourd'hui, cette enquête dérouterait sans cloute beaucoup de Lecteurs, en particulier les pages sur Nasser et Fidel Castro. On ne peut hélas pas faire tourner les tables pour lui demander son avis sur la situation actuelle, et il est toujours abusif d'interpréter la pensée d'un auteur selon nos propres vœux, mais personnellement je suis convaincu que Maurice Bardèche verrait avec une grande sympathie le parcours d'Hugo Chavez, et peut-être même plus encore celui de Vladimir Poutine.

On vient de le voir, aussi loin du capitalisme que du marxisme, le fascisme est pour Bardèche la réponse la plus adéquate aux problèmes posés par la transformation des sociétés par cette mue de l'humanité sous l'impulsion de ce que Heidegger a nommé l’essence de la technique" lia pour caractère essentiel l'exaltation de certaines valeurs morales : le courage, l'énergie, la discipline, la responsabilité, la conscience professionnelle, la solidarité, dont la disparition est le drame des sociétés qui ont suivi La Révolution industrielle Dans Les Temps modernes (1956) puis dans Sparte et les Sudistes (1969) et encore dans certaines pages des Souvenirs (1993), Bardèche explique pourquoi il lui était impossible, à son grand regret de rester le petit républicain s'exaltant aux exploits du tambour Bara ou du petit Viala qu'il était dans sa jeunesse. Les temps modernes ne permettent plus cette insertion dans la société républicaine dont certains romans de Louis Pesaud ou de Marcel Aymé nous donnent souvent la nostalgie. Ils appellent des solutions plus radicales pour réinsérer l’homme dans un cadre lui permettant un épanouissement digne de ses potentialités.

Ce « royaume d’utopie », Bardèche en esquisse les contours dans son ouvrage politique le plus synthétique.

« Ce que j’appelle Sparte, c’est la patrie où les hommes sont considérés en raison de leurs qualités viriles qui sont mises au-dessus de toutes les autres. ce que j’appelle les Sudistes ce sont les hommes qui s’efforces de vivre selon « la nature des choses » qu’ils ne prétendent corriger qu’en y ajoutant de la politesse et de la générosité. En chacun de  de nous retrouve quelque aspiration qui nous entraîne tantôt vers Sparte tantôt vers les sudistes. »

« Le meilleur des Etats serait celui fournirait l'armure et les Sudistes la pensée. Il réaliserait ainsi l'État idéal que voulait instituer Richelieu, « un gant de fer sur une main de velours » et qu'il ne réalisa guère, car on ne sentit jamais que le gant de fer. Personne ne peut s'assurer qu'il serait plus heureux. Il n'est pas d'homme d'État sans doute qui ne se persuade qu'il veut le bonheur de son peuple : mais, presque toujours, il n'a le temps que de broyer sous son gant de fer. C'est pourtant la main de velours qui importe : car elle représente la fin qu'on veut atteindre, comme Sparte n'est qu'un moyen pour restituer la liberté et l'harmonie que les Sudistes se proposent. » Sans doute Bardèche surestimait-il les Sudistes, emporté par le charme des crinolines et des maisons à colonnes que nous présente complaisamment Autant en emporte le vent là n'est pas la question. L'ouvrage n’est pas une étude historique de deux sociétés, mais une analyse typologique des structures sociales, l’analyse de la polarité existant entre l'idéal d'une société d'ordre et celui d'une société fondée sur la douceur de vivre.

Le progrès économique forcené nuit à l'harmonie homme-femme

Il faut alors étudier et définir non seulement les rapports de l’individu et de la société, mais aussi les rapports des sexes. On n’a pas assez souligné l’importance politique de sa considérable Histoire des Femmes, (2 volumes, Stock, 1968) aveuglé peut-être par son caractère grand public. « L’histoire des femmes, c'est l'histoire de l'humanité lue dans la vie privée » : cette expression éminemment balzacienne montre assez l’absence de frontière stricte entre les divers pans de pans de réflexion de Maurice Bardèche.

Pendant des millénaires, les femmes ont été des "captives" qui gouvernaient cependant d’une main de fer le monde antique, d'autant que cette domination s'exerçait et les ténèbres du sérail. Aux époques monarchiques, elles ont déjà perdu leur pouvoir en entrant dans une plus grande visibilité : elle tolèrent désormais que de beau mâles roucouleurs et emplumés se pavanent autour des "faisanes" qu’elles sont devenues mais il faut encore redouter leurs griffes et leurs coups de bec aujourd’hui. C’est d'elles pourtant qu'un salut peut venir,  « elles sont notre recours » car, contrairement aux hommes, elle se souviennent qu'elles sont des mammifères quand les hommes l'ont presque oublié. Dans notre société mécanisée fondée sur le profit, l’homme n’est plus un fauve, même domestiqué, un mammifère, seulement un insecte « il approche comme les insectes de la femelle pondeuse qui ne le dévore pas encore,  mais fait peu de cas de lui. »

L’humour ne cache pas la cruauté du diagnostic, même si la conclusion de Bardèche reste optimiste dans son volontarisme : « La menace même qui pèse sur notre avenir n'est pas imparable. Il appartient à l'homme d’imposer ses propres lois à la civilisation industrielle ou aux formes de la vie collective. C’est l’avidité au gain et la concurrence qui nous rendent les esclaves d'une vie économique orientée tout entière vers le rendement. Le jour où l'homme proclamera qu'il existe des valeurs plus importantes que les richesses matérielles, il pourra maîtriser la balistique de la production dont les conséquences commandent aujourd'hui sa vie privée. Aucune mutation de l'espèce ne nous condamne à accepter une existence d'insectes. Nous pouvons rester des hommes si nous en avons la volonté. Alors nos femmes resteront des femmes, et ne risqueront pas d'être simplement des collègues avec lesquelles on se met au lit. »

Sur la race

On s'est parfois inquiété de l'absence de perspective racialiste dans la réflexion de Maurice Bardèche. Certes, il souligne fortement qu'à ses yeux le racisme n'est pas une composante obligatoire du fascisme. Il lui arrive aussi de s'inquiéter à bon droit des conséquences du modèle moderne sur les spécificités ethniques de la civilisation. "On perçut brusquement que ce n'était pas seulement l'Aryen blond qui avait été vaincu en 1945, mais l'homme blanc, la race blanche toute entière. Et l'on comprit aussi que l'homme blanc avait été vaincu doublement d'une part parce qu'on niait sa suprématie et qu'on lui faisait perdre la face, d'autre part parce qu'on condamnait solennellement les qualités qu'il représentait et sur lesquelles il avait fondé son pouvoir. Cette défaite de l'homme blanc, défaite honteuse, retraite, démission sans combat ouvrit les yeux. On vit les conséquences des Grands Principes, impuissants quand il s'agit de construire, tout-puissants quand il s'agit de ruiner. »

Et Maurice Bardèche concluait ainsi ce texte paru en octobre 1984 dans Le Crapouillot (n°77) : « Très bientôt, dans vingt ans, dans dix ans peut-être, la race blanche en Europe devra lutter pour sa survie. Cette bataille suprême exigera des régimes forts, des gouvernements de salut public. Elle ne pourra être conduite que dans le dépérissement des idéologies et par le recours aux qualités viriles que je disais. Il ne faut pas se demander aujourd'hui si ces régimes forts sont possibles, il faut savoir qu'ils sont inévitables, sous quelque nom qu'on leur donne. Car ils sont la condition de notre salut ».

La pensée politique de Maurice Bardèche s'exprime aussi dans les innombrables éditoriaux et articles de Défense de l'Occident qui mériteraient à eux seuls une longue analyse (que nous ferons peut-être un jour). Cette revue, qui n'a jamais dépassé deux mille abonnés pendant les 30 ans de son existence (1952-1982), apparaîtra sans doute aux yeux des historiens du futur comme la production la plus cohérente d'une pensée politique aussi hostile à l'abjection du monde capitaliste et marchand qu'à la déshumanisation du monde communiste négateur de la différence qualitative des individus et des peuples. Pour nous limiter à un seul sujet, ceux qui ont lu Bardèche dans Défense de l'Occident ne sont JAMAIS tombés, comme tant d'autres, Le Pen compris, dans la moindre complaisance pour l'État d'Israël, selon le raisonnement stupide qui voudrait que les Israéliens nous vengent sur les bords du Jourdain des défaites essuyées en Algérie. Ce thème est plus que jamais d'actualité à une heure où les sirènes de l'islamophobie, pour ne pas dire du sionisme pur et simple, recommencent à sussurer, parfois avec succès, leur cantilène mortifère. Les lecteurs avisés de Maurice Bardèche et de Réfléchira Agir sauront, comme Ulysse, se boucher les oreilles et ouvrir les yeux !

Patrick Canet Réfléchira&Agir N°28 HIVER 2008

 

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