L'avis de Jean-François Touzé
Chute libre du PIB européen (12,1 % au deuxième trimestre 2020) ; effondrement du PIB français (13,8 %). Dans le même temps, l'inflation gagne du terrain dans notre pays (+ 0,86 % en juillet). Des dizaines de milliers d'entreprises et de commerces vont fermer ; des millions de chômeurs ne tarderont pas à venir grossir le flux des marginalisés et des miséreux.
La responsabilité de ce drame économique et bientôt social n'est pas à chercher dans un virus de hasard.
La responsabilité incombe sans qu'aucun pardon populaire ne puisse leur être accordé, aux gouvernants de façade et de finance qui ont cloîtré les populations pendant deux mois et stopper toute vie économique.
La responsabilité incombe à un Système qui, obsédé par sa survie et celle des intérêts qu'il représente et structure, non seulement n'a pas su prévoir, mais, en forçant à des délocalisations massives, en détruisant les industries nationales du vieux continent, en le réduisant à une terre de services, de tourisme et éventuellement de luxe conformément à un vaste plan de répartition mondiale et globaliste, a placé nos Nations et nos peuples en situation de vulnérabilité létale.
En France, la responsabilité incombe plus particulièrement aux gouvernements successifs du régime qui ont laissé se dégrader nos services hospitaliers, faisant des personnels soignants un lumpenprolétariat taillable et corvéable à merci, tout en tiersmondisant nos infrastructures médicales.
Sans épidémie, nul doute que la crise serait quand même venue tôt ou tard. La technostructure, elle, tente de se servir du coronavirus pour faire oublier ses fautes d'hier, devenues les crimes d'aujourd'hui, et de vastes plans de relance et de continuité seront mis en oeuvre, non pour venir en aide aux entreprises et aux classes éprouvées, mais pour sauver l'essentiel des principes qu'impose le totalitarisme spéculatif qui veut continuer de régir le monde.
Cette fois, il n'y parviendront pas. L'heure des comptes approche. A nous de faire en sorte que l'apurement de ceux-ci ne se soldent pas par une autre dictature, soit celle du marxisme-léninisme repeint en progressisme radical, vert rouge et arc-en-ciel, soit celle de l'islamisme qui, lui aussi, guette son moment.
La mémoire des peuples, si elle reste longtemps enfouie, finit toujours pas resurgir. Leur colère aussi. Caevant Consules !