Depuis l’arrivée massive de musulmans en Europe en 2015, à l’appel de la chancelière Angela Merkel, nous n’avons cessé de dénoncer les mensonges des autorités allemandes qui s’efforcent de nier, chaque fois qu’elles le peuvent, la réalité des crimes islamiques maquillés en crises de démence. C’est ce que nous avons appelé, dès le début, la « méthode allemande » : CE NE SONT PLUS DES TERRORISTES, CE SONT DES MALADES MENTAUX. ILS NE SONT DONC PAS RESPONSABLES DE LEURS ACTES ET LES AUTORITÉS NE LE SONT PAS NON PLUS DE LEUR INCOMPÉTENCE !
Nous rappelions ces évidences après le nouvel attentat perpétré en Bavière, vendredi dernier, qui a fait trois morts et plusieurs blessés graves… au couteau (https://conseildansesperanceduroi.wordpress.com/2021/06/26/la-methode-allemande-a-loeuvre/) et nous nous étonnions du silence des médias germaniques sur une telle ignominie.
Eh bien sachez que les temps changent vite et que nos amis allemands en ont assez de devoir avaler de telles couleuvres.
Quatre jours seulement après cette attaque, la « motivation islamiste » commence à être retenue par le parquet de Munich et la police criminelle bavaroise, dans un communiqué commun. C’est la première fois que les enquêteurs affirment qu’ils privilégient officiellement cette piste plutôt que celle d’un geste commis par un déséquilibré, les deux n’étant pas exclusives l’une de l’autre, et ce alors que le parcours et la personnalité de l’agresseur, Abdirahman J., sont au cœur d’un vif débat sémantique aux lourdes implications politiques en Allemagne, à trois mois des élections législatives, le 26 septembre.
De nationalité somalienne, Abdirahman J., 24 ans, a eu plusieurs fois affaire à la police depuis son arrivée en Allemagne comme demandeur d’asile, en 2015. En Saxe, où il vécut jusqu’en 2019, il a fait l’objet d’une enquête pour coups et blessures contre un autre réfugié de son foyer d’accueil. A Würzburg, où il s’est installé depuis, il a menacé au couteau le responsable du centre pour sans-abri où il est hébergé et agressé un automobiliste. Les deux affaires, qui ont eu lieu dans les six derniers mois, lui ont chacune valu quelques jours… d’internement en hôpital psychiatrique !
Mais des témoins ont rapporté avoir entendu Abdirahman J. crier « Allahou Akbar »dans le grand magasin du centre-ville de Würzburg où il a poignardé à mort trois femmes âgées de 24, 49 et 82 ans. Interpellé par la police quelques minutes plus tard, il a confié aux enquêteurs que ce geste avait été pour lui une façon d’effectuer « [s]on djihad ». On croit rêver ! Mais, rassurez-vous, comme nous le précisions dans notre dernier article, cela n’empêche pas Mme Merkel de dormir sereinement…
Alors, quels termes employer pour qualifier une telle attaque ? Quelques heures après son arrestation et alors que venait d’être révélée la nationalité de l’agresseur, le parti de droite identitaire Alternative pour l’Allemagne (AfD) évoquait déjà un « acte terroriste », annonçant de « nouvelles tueries islamistes au couteau au cœur de l’Allemagne » et offrant une nouvelle preuve de la « faillite de la politique migratoire de Mme Merkel » (eux, au moins, lisent le blogue du CER).
Les autorités, elles, ont soigneusement évité de donner une portée idéologique à l’attaque. Samedi, le président de la République, Frank-Walter Steinmeier, a condamné un « horrible acte de violence ». Lundi, lors de son traditionnel point presse, le porte-parole de la chancelière, Angela Merkel, a évoqué un « geste d’une brutalité et d’une cruauté invraisemblables ». Seul le ministre de l’intérieur bavarois, le conservateur Joachim Herrmann (CSU), a déclaré, dimanche soir, qu’il y avait « une très forte probabilité qu’il s’agisse d’un acte islamiste ». Le lendemain matin, cependant, il se montrait beaucoup plus prudent, affirmant qu’il était « encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives »…
Cette volonté du gouvernement de ne pas politiser l’affaire est partagée par les trois principaux candidats à la chancellerie, le conservateur Armin Laschet (CDU), le social-démocrate Olaf Scholz (SPD) et l’écologiste Annalena Baerbock, qui, tous, ont réagi sur Twitter aux « terribles nouvelles en provenance de Würzburg » sans utiliser de mot plus précis.
Une honte d’Etat, comme nous en connaissons chez nous.
Sous le titre « Pourquoi en Allemagne ne parle-t-on pas ouvertement de l’origine des tueurs ? », le tabloïd conservateur Bild a publié un article au vitriol, lundi, dans lequel il dénonce le « silence d’un politiquement correct » d’un pays qui aurait tendance à catégoriser comme « fous » les auteurs d’actes de violence quand ils sont musulmans, autrement dit à considérer comme de simples faits divers imputables à des déséquilibrés des attentats relevant du terrorisme islamiste.
Et voilà que l’on parle enfin de la « méthode allemande » que nous dénonçons depuis 2015.
Ce n’est pas la première fois qu’un tel problème se pose pourtant. En septembre 2015, à Berlin, l’agression d’une fonctionnaire de police par un Irakien déjà condamné à de la prison pour appartenance à une organisation terroriste avait fait polémique quand les autorités avaient conclu à un geste de folie sans motivation politique. La même discussion avait eu lieu quand un demandeur d’asile syrien de 23 ans fut interné comme schizophrène après avoir agressé plusieurs personnes au couteau dans le métro de Munich en les traitant d’« infidèles ».
Créditée de 10 % à 11 % dans les sondages, mais peu audible depuis le début de la crise sanitaire, l’AfD a immédiatement compris quel intérêt elle pouvait tirer de l’affaire de Würzburg. Dès vendredi soir, l’un de ses députés, Gottfried Curio, n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler la formule allitérative utilisée par son parti à chaque attaque de ce type, suggérant une relation de cause à effet entre « immigration de masse » (Masseneinwanderung) et « immigration des couteaux »(Messereinwanderung).
A trois mois des élections législatives, les conservateurs allemands (CDU-CSU) – en tête des sondages avec 28 %-29 % des intentions de vote – semblent décidés à ne pas se laisser entraîner dans un tel débat. Dans une lettre ouverte à ses concitoyens, le maire de Würzburg, Christian Schuchardt (CDU), a également mis en garde contre toute instrumentalisation à caractère politique : « Les crimes commis par des individus ne peuvent être attribués à des groupes, à des religions ou à des nationalités. Même nous, Allemands, n’avons pas tous été mis dans le même sac après la seconde guerre mondiale. Cela doit valoir aujourd’hui pour les Somaliens ou les réfugiés en général. »
Ben voyons ! Mais « perseverare diabolicum« …
Il serait temps d’ouvrir les yeux sur les réalités importées par l’islam.
Le 30 juin 2021.
Pour le CER, Jean-Yves Pons, CJA.