Une série de médias a décidé de s’intéresser à Charles Gave : BFM, Libération, Le Point, l’Express, pas toujours en termes flatteurs. Politique & Eco a voulu en savoir plus en compagnie de l’intéressé. Son péché ? Le soutien qu’il apporte à Eric Zemmour. Le voilà donc à la fois ultra libéral et d’extrême droite, financier sulfureux, catholique intégriste, souverainiste et internationaliste, identitaire et disciple de Milton Friedman… les journalistes ne s’embarrassent guère des contradictions. Pour leur monde, un financier ne peut être qu’une crapule (sauf quand il finance leurs journaux sans quoi ils n’existeraient pas). Tout ceci semble indiquer un simplisme lourdaud chez ceux qui sont chargés d’informer les autres.
Charles Gave se veut être l’honnête homme du XVIIème siècle, c’est-à-dire « un homme qui essaye de rendre à la société plus qu’il n’a reçu en naissant ».
L’entretien porte, en première partie, sur les analyses de la situation économique, la dette, le QE, le budget, le commerce extérieur français, l’Europe de Bruxelles pour laquelle Charles Gave préconise plus un Bruxit qu’un Frexit. La seconde partie porte sur l’ébauche d’un programme économique et politique pour le potentiel candidat Zemmour « pour combiner harmonieusement le travail disponible dans un pays avec l’épargne que nos ancêtres nous ont légué ».
Et les raisons du soutien à Eric Zemmour :
1. Il aime notre pays de façon déraisonnable.
2. Il a un courage fou, et le courage est, d’après Napoléon, la seule vertu que l’on ne peut mimer.
3. Il veut défendre la souveraineté et l’identité de la France.
L’entretien se termine sur une note sportive, le rachat du BOPB, le club de rugby de Biarritz car : « Je ne pouvais imaginer que le BO monument du rugby français disparaisse ». Une danseuse ? Non répond Charles Gave : « un corps de ballet ! »
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