La chronique de Philippe Randa
En Belgique, les bars et discothèques sont dans le viseur d’un collectif (un de plus !) nommé #balancetonbar dont les animateurs et/ou trices appellent à leur boycott, se justifiant de les « attaquer à (leurs) portefeuilles pour (se) faire entendre ? »
Entendre de quoi ? Des plaintes de victimes qui « soupçonnent leur agresseur présumé, barman ou membre du personnel, de les avoir droguées à leur insu avant de passer à l’acte. »
Autre temps, autres mœurs… Il fut un temps que les moins de… moins de… on ne sait plus trop bien ! ne semblent pas avoir connu où une victime allait porter plainte directement au poste de police… et plusieurs plaintes consécutives ne passaient pas inaperçues, même si prétendre le contraire semble désormais à la mode !
Aujourd’hui, les victimes préfèrent répandrent leurs malheurs dans les réseaux, tel Instagram, cité par l’une des organisatrices qui – c’est à la mode, ça aussi ! – s’est réjoui de cette « libération de la parole ». Avant, c’est vrai, les filles (et pas que !) était muette, n’est-ce pas ? Ah bon !
« “Nous sommes fortes, nous sommes fières, et féministes, et radicales, et en colère”, chantait aussi la foule entre deux interventions publiques », rapporte Le Monde.
Comme quoi, il y a les « extrémistes », les « radicaux », voués aux gémonies par certains médias… et il y a les « extrémistes », les « radicaux » qui, tout au contraire, sont montrés en exemple par les mêmes.
Certes bars et discothèques se prêtent plus que d’autres lieux aux agressions sexuelles. Quoique… Qui aurait crû qu’en France, on le sait depuis quelques jours, l’Élysée en serait un : une militaire y aurait été violée lors d’un pot de départ organisé pour trois personnes, dont un général en juillet dernier. Une première en un tel lieu prestigieux. Ou tout au moins, une première à faire les gros titre…
Alors, bientôt, le collectif #balancetonprésident ? Chiche !
Source EuroLibertés cliquez ici