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De la transphobie à la transdinguerie !

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La chronique de Philippe Randa

Certes, il y a ceux que les « différences sexuelles » offusquent pour des raisons morales, vouant aux gémonies les homosexuels, qu’ils soient hommes ou femmes et plus encore les « transgenres » qui ne sont ni l’un, ni l’autre ou les deux à la fois ou alors encore même plus si affinités… et ceux qui ne s’y retrouvent plus guère dans toutes les différences revendiquées, depuis que l’on est passé du vocable LGBT à LGBTQIA+ et désormais MOGAI et QUILTBAG, vaste fourre-tout de toutes les espèces humaines connues, reconnues ou en voie de reconnaissance, sinon d’existence : lesbiennes, gays, bisexuelles, trans, queers, intersexes et asexuelles, bispiritualités, cisgenres, dyadiques, altersexuels, etc., etc., etc.

Jusqu’à présent, pour le monde de la bien-pensance, les choses étaient simples : d’un côté, les monstrueux, forcément monstrueux, homophobes ; de l’autre, leurs victimes, forcément victimes, tous unis dans la commune reconnaissance de leur sexualité différente. Oui, mais, trop simple, peut-être ! Alors, la nature humaine étant ce qu’elle est, voilà que les lesbiennes se retrouvent désormais dans le collimateur des transgenres qui les accusent de les snober !

Entendez par là que ces dames qui n’aiment que les dames n’auraient que peu, sinon pas du tout, d’attirance pour les hommes se prenant pour des dames… et qu’elles se montreraient quelque peu récalcitrantes à succomber à leurs charmes : « Ce que je vois dans les clubs, c’est que les jeunes lesbiennes un peu naïves sont essentiellement obligées d’avoir des relations sexuelles avec des personnes qui se décrivent comme des femmes, mais évidemment elles ne le sont pas », a expliqué l’avocate Lucy Masoud (anciennement pompier de son état) au média en ligne Femail… et de poursuivre : « La difficulté, cependant, survient lorsque ces personnes exigent ensuite que les lesbiennes les acceptent comme transsexuel et sortent avec elles. »

Accusées de transphobie, les demoiselles effarouchées se voient alors exclues pour ce prétexte des sites de rencontres et pour certaines « traitée de transphobe, fétichiste des organes génitaux, perverse et “terf” (excluant la féministe radicale) », nous rapporte de son côté le site LesObservateurs.ch.

Ah ! que le monde d’antan était donc simple quand les filles naissaient dans les roses et les garçons dans les choux…

(Ilustration : dessin d’Ignace).

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