Lu dans Valeurs Actuelles :
Il semblerait que tout le monde s’accorde à dire que l’échéance présidentielle de 2022 a un caractère historique pour le Rassemblement national. Pour le parti à la flamme, elle marquera un tournant, que les résultats du premier et du second tour lui soient, ou non, favorables. Dans le cas d’une victoire, ce sera enfin l’Élysée tant convoité, après trois candidatures pour Marine Le Pen. C’est d’ailleurs ce qu’il avait fallu à Jacques Chirac et François Mitterrand pour accéder au pouvoir, rappelle-t-on dans l’entourage de la candidate. Dans le cas d’une troisième défaite pour la députée du Pas-de-Calais, et accessoirement d’une huitième pour son parti, il se murmure que la fille du ‘’Menhir’’ renoncerait à la présidence du parti qu’elle a héritée de son père. Mais, quand lui est posée la question de savoir si 2022 sera sa dernière campagne, Marine Le Pen s’en tire par une pirouette : « Il faudra bien que je me présente pour un second mandat. » Fermez le ban. Vient alors la question de la succession. Pour cela, ce n’est un secret pour personne que le jeune Jordan Bardella est favori pour prendre la place de celle qui lui a confié les rênes du RN en septembre dernier. Et cela malgré la convoitise, tout à fait concevable, de figures historiques du mouvement comme Louis Aliot, qui s’était déjà porté candidat à la tête du parti l’été dernier malgré les tentatives de dissuasion de Marine Le Pen. Plus que jamais, la balle est dans le camp de cette dernière.
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