Rappelons déjà que la dette publique est ressortie à 115,3% du produit intérieur brut (PIB) à la fin de l’année 2021, contre 114,8% à la fin juin, a rapporté l’Insee. L’endettement de la France, qui s’est fortement creusé depuis début 2020 à cause de la crise sanitaire, avait culminé à la fin du premier trimestre 2021 à 118,1% du PIB.
Durant le troisième trimestre, la dette publique a augmenté de 72,4 milliards d’euros pour atteindre 2 834,3 milliards d’euros, celle de l’Etat ayant progressé 65,5 milliards. Celle des organismes divers d’administrations centrales s’est inscrite en hausse de 4,8 milliards, principalement à cause de l’endettement de SNCF Réseau qui a gonflé de 4,3 milliards d’euros. Les administrations publiques locales ont contribué à la hausse pour 3 milliards d’euros, une augmentation presque entièrement due à la Société du Grand Paris (+1,5 milliard) et à Ile-de-France Mobilités (+1,4 milliard).
Le traité européen de Maastricht de 1992 fixait une limite de dette publique à 60% du PIB, que la France a dépassée à la fin de l’année 2002, pour ne plus jamais repasser en-dessous depuis. Fin 2019, avant la crise du Covid-19, la dette publique française s’élevait à 97,6% du PIB.
Voici pour la dette de notre pays qu’il faudra bien finir par rembourser… mais qui nous préoccupe si l’on sait que les taux d’intérêt, actuellement très bas, commencent à remonter et pourrait rapidement rendre insurmontable ce remboursement. Si ce n’est pour nous, ce sera inéluctablement pour nos enfants et nos petits-enfants.
Hélas, cette dette aux mains d’Emmanuel Macron et de ses amis n’a aucune chance de diminuer, ne serait-ce qu’à cause des engagements que prend, en ce moment, le gouvernement de la France.
Ainsi, pour faire face à ses difficultés, EDF a annoncé, aujourd’hui vendredi 18 février, un « plan d’actions », comprenant un renflouement de l’Etat, un projet d’augmentation de capital d’environ 2,5 milliards d’euros et un plan de cessions de 3 milliards d’euros au total jusqu’en 2024.
Le groupe, détenu à près de 84 % par l’Etat, a vu son bénéfice net multiplié par huit l’an dernier, à 5,1 milliards d’euros, profitant notamment d’une bonne production nucléaire en France. « Nous rencontrons des difficultés depuis le début 2022 », ce qui nécessitera « un plan d’actions », a toutefois rapporté le président-directeur général (PDG), Jean-Bernard Lévy, à des journalistes.
EDF va en effet souffrir cette année d’une production nucléaire en berne, avec notamment des problèmes de corrosion sur plusieurs réacteurs, et des mesures gouvernementales pour limiter la hausse des factures d’électricité. Ces deux facteurs pèseront ainsi négativement de respectivement 11 milliards et 8 milliards d’euros sur son excédent brut d’exploitation (Ebitda), qui atteignait 18 milliards d’euros en 2021.
EDF a donc dévoilé un projet d’augmentation de capital d’environ 2,5 milliards d’euros. L’Etat y participera à hauteur de 2,1 milliards, a confirmé vendredi matin le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, sur RTL. Cette recapitalisation est destinée à « soutenir EDF, qui traverse une passe financière difficile », a souligné le ministre. Cette somme s’ajoutera bin sûr à la dette dont nous parlions plus haut…
« EDF rencontre des difficultés qui sont liées à l’indisponibilité de réacteurs nucléaires, elle vend moins d’électricité nucléaire. Du coup, les revenus sont moins importants et elle a besoin du soutien financier de l’Etat », dit Bruno Le Maire. « L’objectif c’est de permettre à EDF de restaurer ses comptes, de pouvoir réinvestir dans l’avenir et de pouvoir réaliser les investissements annoncés par le président de la République à Belfort dans les meilleures conditions économiques, financières et technologiques possibles », a-t-il ajouté, en allusion au plan de relance du nucléaire dévoilé par Emmanuel Macron malgré la dette nette de l’entreprise qui se monte à 43 milliards d’euros. « Evidemment, ça ne suffit pas, mais c’est un signal très fort à destination des investisseurs privés pour leur dire qu’ils peuvent avoir confiance dans EDF », a estimé M. Le Maire.
Mais le groupe ne donne pas de prévision pour 2022 au-delà de ces indications, compte tenu des fortes incertitudes. « Il peut d’abord se passer beaucoup d’autres choses, opérationnelles, etc. Et, deuxièmement, il y a une extrême volatilité », avec « une très forte sensibilité à l’évolution des prix », a expliqué le directeur financier, Xavier Girre.
Mais ce n’est pas tout !
Car la veille, jeudi 17 février, lors de l’annonce de ses résultats annuels, le groupe Air France-KLM a indiqué qu’il prévoyait de lever jusqu’à quatre milliards d’euros afin de rembourser les aides versées par la France et les Pays-Bas pour faire face à l’impact de la pandémie. Cette levée de fonds comprendra une augmentation de capital ainsi que l’émission d’instruments de quasi-fonds propres et un éventuel refinancement d’actifs pour un montant pouvant atteindre 500 millions d’euros.
Et, là encore, l’Etat français se tient prêt à soutenir Air France-KLM si la compagnie aérienne décide de procéder à une recapitalisation, a déclaré vendredi le ministre de l’Economie Bruno Le Maire sur la radio RTL : « Nous serons toujours au côté d’Air France comme nous le sommes depuis le début de cette crise », a déclaré Bruno Le Maire. « Donc, si Air France prend la décision à son tour de faire une recapitalisation de l’entreprise, nous serons aux côtés d’Air France », a ajouté le ministre qui prévoit donc de nouvelles subventions avec les effets habituels de celles-ci sur les finances publiques !
Faites le compte et vous comprendrez que la dette de la France n’est pas en voie d’amélioration… Et qui pourra la rembourser ? Certainement pas ceux que l’on accueille si généreusement depuis tant d’années.
Car il y a pire…
Si par malheur les Français ne comprenaient pas que l’élection présidentielle d’avril prochain est LA DERNIERE CHANCE DE SAUVER LA FRANCE et que Emmanuel Macron soit reconduit pour un deuxième mandat de cinq ans nous aurons à faire face, en plus des graves problèmes financiers et économiques énoncés plus haut, à l’installation irréversible du « Grand Remplacement » de la population française de souche et à la disparition de notre pays.
A tout le moins, cela mérite réflexion. Mais nul ne pourra dire qu’il ne le savait pas.