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Ukraine : le nécessaire « tri » entre migrants, la question que les médias de grand chemin ne veulent pas poser

migrants

La guerre en Ukraine qui a débuté le 24 février dernier entraine d’importants mouvements de population. Le gouvernement français a rapidement annoncé que notre pays allait accueillir des réfugiés ukrainiens. Parmi les “migrants” qui arrivent en France, nombre d’entre eux n’ont pourtant pas la nationalité ukrainienne. Ceux qui l’ont souligné ont rapidement et vertement été critiqués par des médias de grand chemin. Était-ce justifié ? Revue de presse.

Le tir de barrage au « tri » des migrants

La question d’un tri entre refugiés ukrainiens et extra-européens a d’abord émergé lors de leur sortie du territoire ukrainien. Le journal La Croix, suivi par de nombreux autres médias, souligne ainsi le 1er mars que « les autorités faisaient le tri à la frontière ukrainienne ». Le journal d’extrême gauche Politis est encore plus explicite et parle d’un « tri racial » entre réfugiés.

Cette polémique ne s’est pas arrêtée là. Dans son édition du 9 mars, le journal Le Figaro révélait que parmi les 5 000 premiers migrants venant d’Ukraine arrivés en France à cette date, « 30 % sont des migrants d’autres nationalités, dont beaucoup d’Algériens », suivis par les Ivoiriens, les Marocains et les Indiens.

Cette information allait provoquer un tir de barrage de nombreux médias de grand chemin français favorables à l’accueil inconditionnel des migrants.

« Ukrainiens, Syriens, Afghans… l’accueil des réfugiés en France est-il à géométrie variable ? », s’interroge le Parisien en père la morale le 2 mars.

L’Express se fait la porte-parole des migrants le 3 mars : « Alors que les initiatives se multiplient en France pour accueillir les réfugiés ukrainiens, une éventuelle hiérarchisation entre demandeurs d’asile suscite la polémique ».

L’Alsace s’empresse le 14 mars de faire une « désinfox » de l’article du Figaro. Le quotidien régional estime que « les chiffres officiels « ne disent pas que 30% des réfugiés venus d’Ukraine ne sont pas Ukrainiens. (…) Vendredi, le ministère de l’Intérieur a dit à l’AFP que 97,5% des 10 007 personnes en provenance d’Ukraine contrôlées sur le territoire national par la police aux frontières depuis le 25 février avaient la nationalité ukrainienne ».

Un faisceau d’indices troublant

Alors, la question d’un nouveau coup de bluff à l’occasion de la guerre en Ukraine pour faire accepter toujours plus d’immigration extra-européenne était-elle déplacée ?

Sur les réseaux sociaux, le député Aurélien Taché ex-LREM met en scène son accueil de « réfugiés d’Ukraine ». A voir la photo illustrant cet accueil, nous soulignions le 15 mars que certains arrivent jusqu’en France, plus enfants du soleil que de Kiev.

Bouli Billy relaie un article de La République du centre intitulé : « Orléans accueille ses premiers réfugiés “ukrainiens” ». Il est illustré par la photo de Mohamed et de sa famille.

Les Envahis retweete pour sa part un article de Paris Normandie consacré à l’arrivée de Youssouf à Val-de-Reuil.

Rares sont les journalistes à être allés sur le terrain pour vérifier si l’accueil des réfugiés ukrainiens en France crée un effet d’aubaine. Il est vrai que le sujet est inflammable.

Jean Bexon est de ceux-là. Il a publié sur le site Boulevard voltaire un reportage vidéo au centre Accueil Ukraine, dans le XVIIIe arrondissement de Paris, près de la porte de la Chapelle. Il constate la présence de « nombreux jeunes Africains parmi les réfugiés d’Ukraine ».

Il relate ses constats dans l’article écrit à l’occasion de cette enquête :

« Une autre grande pièce jouxte la salle de réconfort. Une quarantaine de jeunes hommes, étudiants algériens pour certains, originaires d’Afrique subsaharienne pour d’autres, enregistrent un pré-dossier d’accueil ».

Un chauffeur salarié d’une compagnie de transport privée témoigne : « « Toute la journée d’hier, j’ai vu des “Blacks” ressemblant aux migrants que l’on croise habituellement dans Paris ».

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