Ursula Van der Leyen (présidente non élue de la Commission européenne) et Emmanuel Macron (réélu par défaut président de la république française) ont, tous les deux proposé, de supprimer le principe d’unanimité dans le fonctionnement de l’Union européenne. Après que Nicolas Sarkozy ait trahi les électeurs français en 2008, voici que son clone européiste lance les hostilités pour encore plus de dictature européenne :
Emmanuel Macron a affirmé ce lundi 9 mai à Strasbourg qu’il était « favorable » à une « révision des traités » de l’Union européenne. Il a suggéré que les dirigeants des Vingt-Sept en discutent à leur sommet de juin. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avait elle aussi fait une déclaration en ce sens plus tôt dans la journée.
« Il faudra réformer nos textes, c’est évident. L’une des voies de cette réforme est la convocation d’une convention de révision des traités. C’est une proposition du Parlement européen et je l’approuve », a expliqué Emmanuel devant le Parlement européen, pour son premier discours sur l’Europe depuis sa réélection et l’offensive russe en Ukraine.
Il souhaite notamment continuer « à généraliser le vote à la majorité qualifiée dans nos décisions », afin de rendre « efficaces » les prises de décisions des Etats membres.
Plus tôt dans la journée, Ursula von der Leyen s’était elle aussi prononcée pour une révision des traités de l’UE « si nécessaire » et l’abandon du vote à l’unanimité des 27 pays membres dans des domaines clés. « J’ai toujours soutenu que le vote à l’unanimité dans certains domaines clés n’a tout simplement plus de sens », a-t-elle déclaré au Parlement européen.
Heureusement, déjà treize pays ont fait savoir leur opposition :
Une dizaine de pays de l’UE, dont le Danemark, la Suède, la Finlande et la Bulgarie, s’opposent au lancement d’une procédure pour changer les traités européens, comme le souhaite le Parlement européen, selon un texte vu lundi 9 mai par l’AFP.
«Nous ne sommes pas en faveur de tentatives inconsidérées et prématurées visant à lancer» une telle procédure, écrivent ces pays dans cette note, qui pourrait rallier d’autres États membres. Sa diffusion coïncide avec les célébrations de la Journée de l’Europe. Elles seront marquées par un discours devant le Parlement européen à Strasbourg du président français Emmanuel Macron qui devrait prôner une Europe plus puissante prête à se réformer, alors que la guerre russe en Ukraine a révélé les dépendances des Vingt-Sept en matière d’énergie.
La dizaine de pays qui s’opposent à cette perspective pointe le risque d’une «perte d’énergie» et estime qu’une révision des traités «n’a jamais été un objectif» de la Conférence. «Nous avons déjà une Europe qui fonctionne» comme l’ont montré la pandémie de Covid-19 et la réponse à l’invasion russe en Ukraine et «nous ne devons pas nous précipiter pour faire des réformes institutionnelles», mettent-ils en garde. Les propositions des citoyens «ne doivent pas être instrumentalisées», ajoutent-ils. Le texte a également été signé par la République tchèque, la Slovénie et les trois pays baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie).
En vidéo, voici ce qu’est devenue l’Europe, “leur” Europe. C’était aujourd’hui au parlement européen :