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Affaire Bouhafs. Linda Kebbab explique avoir été mise au courant il y a 1 an et demi, il y aurait d’autres cadres de LFI accusés des mêmes faits de violences sexuelles : “Ils sont intouchables” (MàJ)

16/05/22

En vertu d’une jeune procédure, encore en phase de test, Taha Bouhafs est donc reçu par les députées – et candidates – insoumises Clémentine Autain et Mathilde Panot. Lesquelles, selon mes informations, ne lui détaillent pas l’identité des concernées, ni la nature des faits reprochés, et donc ne recueillent pas sa propre version, et lui laissent le choix entre deux solutions : soit annoncer lui-même son retrait, au motif des attaques racistes et politiques qu’il n’a cessé de subir depuis l’annonce de sa candidature. Soit rédiger elles-mêmes un communiqué plus explicite, mentionnant les plaintes pour agressions sexuelles, modèle Thomas Guénolé, accusé de harcèlement sexuel en 2019 dans les mêmes conditions.

C’est la première solution qui est choisie, et Taha Bouhafs publie dans la nuit de lundi à mardi un communiqué qui n’évoque pas la vraie raison de son retrait. Dans la foulée, le matin, Clémentine Autain se fend du fameux tweet dénonçant “les attaques venues de l’extrême-droite” qui lui vaut toute la séquence de BFMTV, sur le thème “vous saviez tout, alors pourquoi n’avez-vous rien dit ?” Tweet, il est vrai, incompréhensible. Comment Autain, responsable politique aguerrie, familière des réseaux sociaux et des milieux féministes, pouvait-elle imaginer que la vérité ne “sortirait” pas, et très vite ?

De fait, c’est ce qu’elle imagine le mardi matin, quand je l’appelle (j’ai moi-même été prévenu la veille par mon petit doigt des vraies raisons du débranchage du candidat). Comment pourrait-elle être accusée de quoi que ce soit, s’indigne-t-elle, alors qu’elle a elle-même “”dessoudé”” Bouhafs ? Elle s’imagine sincèrement qu’elle va avoir la maîtrise des révélations, le temps de convaincre les victimes présumées de porter plainte, ou de parler publiquement. Elle ne va pas l’imaginer longtemps. Dans la matinée, elle reçoit un appel de Lenaïg Bredoux, de “Mediapart”, elle-même avertie par son propre petit doigt, qui révèle le soir, dans une enquête cosignée avec Mathieu Dejean et Pauline Graulle , les raisons du retrait – “”je n’ai aucun doute sur le fait que cette information était d’intérêt public”” dit aujourd’hui Bredoux.

L’article en intégralité sur ASI.

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