Bernard Germain
Le 9 Février 2017, Emmanuel Macron, alors candidat à la présidence de la République, déclarait :
« Il faut avoir une vraie stratégie de sortie des énergies fossiles : dans le quinquennat, nous devrons fermer toutes les centrales à charbon qui existent encore dans notre pays, avec un accompagnement des personnes et des territoires. »
L’heure était, et est toujours, à la lutte contre le réchauffement climatique et pour ce faire à la baisse impérative de la quantité de CO2 produite et rejetée dans l’atmosphère.
« Il faut sauver la planète », comme ils disent. Et même comme il en bourre le crâne de nos enfants dans les écoles.
Parallèlement, il faut sortir du nucléaire. Notamment parce que ce serait une technologie « dangereuse ». Et les mêmes de citer les accidents de Tchernobyl et Fukushima.
En Europe, c’est d’Allemagne que s’est enclenché la matérialisation de cette stratégie.
En 1998, une majorité Sociaux-démocrates et verts venant d’accéder au pouvoir, a décidé l’arrêt sur 20 ans du nucléaire en Allemagne.
En 2011, Merckel a fermé plusieurs centrales nucléaires. Les dernières doivent l’être à la fin 2022.
Quant à la France, elle emboîta bien sûr le pas de l’Allemagne qui est invariablement considérée comme le modèle à suivre par les « élites » françaises.
François Hollande, afin d’obtenir les voix des verts lors de la présidentielle de 2012, s’engagea à fermer la centrale nucléaire de Fessenheim et à enclencher la « transition énergétique » devant aboutir à une réduction de la part du nucléaire à 50 %, remplacée par les fameuses « énergies renouvelables » (éoliennes, solaire, méthanisation et hydroliennes).