Ces personnalités emboîtent le pas au RN, très en pointe depuis des semaines sur le sujet. La mobilisation s'étend.
De quoi s’agit-il ? L’écologie folle qui handicape l’industrie, accule l’agriculture française et bloque le marché immobilier (entre autres) s’apprête à faire exploser nos factures d’électricité… qui ont déjà bondi, ces dernières années. Nicolas paiera. Alors que nos centrales électriques, mises en place quand la France était gérée sans l’influence des écolo-religieux, sont décarbonées et amorties ! Les Français devraient payer leur électricité à des tarifs défiant toute concurrence. Au lieu de cela, les prix ont progressé de 55 %, en 13 ans (entre 2012 et 2025), passant de 0,1256 € à 0,1952 € par kilowattheure.
Et ce n’est pas fini… Si les tarifs ont baissé momentanément (de 3 %, fin août), la Programmation pluriannuelle de l’énergie, la fameuse PPE 3, « engage notre avenir énergétique pour… 300 milliards d’euros ! », écrivent les signataires, qui parlent de « hold-up à ciel ouvert, d’une trahison de l’intérêt des gens et de la promesse d’une révolte ». « La facture électrique annuelle des Français pourrait doubler », calculent-ils, acculant notamment particuliers et PME. Derrière ce plan, l’installation de 20.000 éoliennes terrestres, de 50 parcs offshore et le quintuplement de la production d’électricité d’origine solaire.
La religion du Pacte vert
Cette décision gouvernementale tombée en mars a été prise sans étude d’impact, « sans évaluation environnementale digne de ce nom » et sans vote du Parlement, attaquent encore ces élus. Les signataires demandent « l’arrêt immédiat de tout décret sur la PPE », « la fin de tout financement public pour l’éolien et le solaire » et l’organisation d’un débat à l’Assemblée. Ils veulent travailler à « réduire le prix de l’électricité décarbonée, pas à l’augmenter ».
Comme l'expliquait Étienne Lombard dans BV, en juin dernier, les débats ont été vifs, à l'Assemblée. « Si les débats sont si houleux sur la question de la PPE, c’est qu’elle cristallise l’opposition entre une droite plutôt partisane d’une attitude raisonnée, refusant tout à la fois de sacrifier le nucléaire au profit d’énergies "renouvelables" n’ayant pas fait leurs preuves, et de faire payer aux Français une note de la transition énergétique qui s’annonce astronomique, et une gauche largement acquise à la religion du Pacte vert (Green Deal à Bruxelles) dont les écologistes sont les grands prêtres. »
Le débat reprendra en septembre dans un contexte politique et social ultra-tendu. Suspendu à un fil, appuyé sur une popularité en berne et un Président de plus en plus rejeté par les Français, Bayrou tentera de faire passer un plan d’économie qui pèse sur tous, sauf sur ce qui coûte le plus cher en France : l’État. Dans ce contexte chargé en gaz, la gestion de l’énergie largement dictée par les lobbies écologistes peut servir d’allumette.