Xavier Hélary est professeur en histoire médiévale et auteur de plusieurs ouvrages consacrés à cette période.
La croisade de Tunis a été un échec complet. La préparation en a pourtant été menée avec beaucoup de soin. Les croisés sont suffisamment nombreux, bien équipés, dotés en montures en quantité. Le ravitaillement a sans doute été aussi bien préparé que les conditions logistiques de l’époque le permettent. Les Génois arment une flotte de qualité.
La décime sur l’Eglise, les revenus du domaine royal et notamment les aides fournies par les villes ont donné les moyens financiers nécessaires. Tout au long de la campagne, enfin, l’autorité de Saint Louis comme chef de l’armée est unanimement reconnue et respectée, et la discipline règne dans les rangs.
Cette expédition méthodiquement préparée connaît pourtant une issue désastreuse. Xavier Hélary retrace l’ensemble des événements. Le récit commence avec la reprise de la croix par Saint Louis en 1267, et couvre les immenses préparatifs diplomatiques, financiers, matériels et spirituels que le roi de France supervise pendant les trois années qui précèdent son départ. L’auteur narre ensuite le départ des croisés d’Aigues-Mortes, le 1er juillet 1270, le débarquement sur les côtes tunisiennes le 18 juillet, la prise de Carthage le 24 juillet, puis l’épidémie qui frappe les croisés dès le début du mois d’août et qui emporte Saint Louis le 25 août, jusqu’au retour des survivants en France au printemps 1271.
Ce livre cherche à comprendre les raisons de ce fiasco.
La dernière croisade, Xavier Hélary, éditions Perrin, 317 pages, 22 euros
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