Un scandale au cœur de l’Union Européenne dont les médias ont très peu parlé.
L’affaire suscite un vif tollé en Italie où elle a été largement relayée par les médias ces derniers jours. En effet, l’affaire en question est liée à un possible conflit d’intérêt dans lequel Von Der Leyen, présidente de la Commission Européenne, est directement impliquée.
C’est du moins ce que nous apprennent nos sources.
En effet, d’après le média italien, ElCorriereDelVeneto.it, le centre de thérapie génique de l’université de Padoue, en Italie, a reçu un financement de 320 millions d’euros de la part de l’Union Européenne pour le développement de la technologie ARN Messenger. Jusqu’ici tout va bien. Mais, il y a un problème. Et le problème est que le mari de Von Der Leyen, Heiko Von Der Leyen, est membre du conseil de surveillance dudit centre, ce qui laisse penser qu’il y a bien un conflit d’intérêts.
D’après la même source, c’est le chercheur Rosario Rizzuto, professeur et ancien recteur qui a révélé l’information. “Les institutions publiques et privées qui participent à ce projet ont choisi leurs représentants au Conseil d’administration de la fondation (centre) et le laboratoire Orgenesis (dirigé par Heiko Von Der Leyen, ndlr) nous a proposé Heiko Von Der Leyen”, a-t-il déclaré.
Et Rizzuto d’ajouter : “il (Heiko Von Der Leyen) a été nommé au Conseil de surveillance qui vérifie régulièrement la conduite ainsi que le travail du Conseil d’administration, responsable de la gestion du centre de recherche et des décisions opérationnelles que je dirige”.
En Italie, l’information a été relayée par d’autres sources fiables. Révélée il y a une semaine, l’affaire a déclenché une vive polémique sur les réseaux sociaux où les réactions ont été nombreuses.