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La Révolution bolchévique – XVIIème partie

Nicholas II avait une grande honnêteté de pensée et d’action, une honnêteté qui le conduisit à la mort.

Voilà un paragraphe très intéressant du livre de Cherep Spiridovich, qui concerne cette honnêteté, Cherep Spiridovich s’inspire des paroles de Alphonse de Lamartine, poète, historien et politicien français:

“ … I had already tried to give a Conscience to History and to rescue the readers from  the ‘immoral doctrine of success’, by proving to them, that the ‘marvelous successes’ of the so-called  ‘great men’ (in reality great mischief-makers), were due to the support of Satan’s delegates. I explained the “hidden” meaning of those great historic dramas, like the dethronement of the three well meaning ancient dynasties recently upset, because hundred years ago (in 1815) they had the courage to sign the “Holy Alliance”, i.e. a League of Nations with CHRIST as the Supreme LEADER.”

Il est intéressant de noter ce que le Patriarche Kirill a dit récemment au sujet de la révolution bolchevique le 29 mars à la réunion du Conseil du Patronat du Prix Littéraire du Patriarcat à Moscou. Il a déclaré la chose suivante: “Tout ce qui s’est passé au vingtième siècle c’était un hachoir (une expression typique du dissident antisoviétique Aleksandr Solzenicyn N.D.L.R ), activé par toute l’ intelligentsia. C’est une conséquence des crimes terribles commis par l’ intelligentsia contre la foi, contre Dieu et contre son propre pays”.  …

Même le philosophe russe Nikolaj Berdjaev, qui reconnaissait la valeur historique de la révolution, critiqua durement la révolution bolchevique et admit qu’il avait tort de ne pas apprendre le sens profond de l’expérience révolutionnaire en tant que catharsis spirituelle et religieuse. Il définit comme impie et satanique l’expérience révolutionnaire des Soviets.

Selon Berdajev, l’identité matérialiste du marxisme-léninisme opprime l’Esprit Russe, car elle tue la spiritualité et superpose le royaume terrestre des masses au Royaume de Dieu.

On ne peut absolument pas diviser l’orthodoxie de la Russie. Il est juste de rappeler ce que le poète allemand Rainer Maria Rilke a déclaré: “La Russie est le seul pays qui confine à Dieu”.

Nous avons déjà dit que le communisme fut le plus grand Holocauste de l’histoire de l’humanité. Les historiens s’accordent à dire que si les nazis versèrent des rivières de sang, les bouchers communistes versèrent des océans de sang.

Des sources historiques fiables affirment :

“Dès qu’on a créé la Ceka, le corps de police des assassins, en décembre 1917, la direction communiste publia une liste de ses ennemis, qui devaient être éliminés, c’est-à-dire assassinés. En tête de liste il y avait les membres de la noblesse russe (y compris les femmes et les enfants), des hommes d’affaires, tous les enseignants, des agents de police, tous ceux qui faisaient parti de l’ancien système judiciaire, tous les membres des organisations de la société civile, des anciens officiers des forces armées, tous les clercs, y compris des prêtres orthodoxes et les pasteurs et les dirigeanats chrétiens (baptistes et pentecôtistes) “.

Les Tsars, qui avaient amené la Russie à être une puissance mondiale, les Tsars qui avaient été toujours proches de leur peuple, ces criminels les ont définis comme oppresseurs. Rappelons-nous encore une fois, et ce ne sera jamais suffisant, que les États-Unis doivent être infiniment reconnaissants envers le Tsar Alexandre II, car s’ils sont une nation unie, c’est grâce à lui.

Voilà quelques commentaires intéressants sur le tant diffamé Nicholas II, qui apparaissent dans ” Orthodox England – Events’ blog”.

Dans le blog, on répond aux différents commentaires et questions reçus de différents pays par courrier électronique: la Russie, la Hollande, la Grande-Bretagne, la France et les États-Unis.

Q : Pourquoi y a-t-il tant de malentendus sur Nicholas II et tant de critiques sévères contre lui?

R : Pour comprendre le Tsar Nicholas II, vous devez être orthodoxe. Vous n’avez pas besoin d’être laïque ou nominalement orthodoxe, semi-orthodoxe, ou « orthodoxe comme passe-temps », et garder votre bagage culturel de non converti, que ce soit soviétique ou occidental – ce qui est essentiellement le même. Vous devez être orthodoxe de manière cohérente, consciemment orthodoxe, orthodoxe en essence, dans la culture et dans la vision du monde.

En d’autres termes, il faut avoir une intégrité spirituelle, tout comme le Tsar, pour le comprendre. Le Tsar Nicholas était profondément et systématiquement orthodoxe dans sa perspective spirituelle, morale, politique, économique et sociale. Son âme orthodoxe regardait le monde à travers des yeux orthodoxes, il a agi de manière orthodoxe et avec des réflexes orthodoxes. Nous devons aussi être orthodoxes de l’intérieur pour le comprendre.

Q: C’est la raison pour laquelle les académiciens sont tellement négatifs à propos de lui?

R: Les académiciens occidentaux, comme les académiciens soviétiques, sont négatifs à propos de lui parce qu’ils sont des laïcistes. Par exemple, j’ai récemment lu ‘Crimea’, le livre de l’historien britannique de la Russie, Orlando Figes. C’est un livre intéressant sur la guerre de Crimée, avec de nombreux détails et faits bien documentés, écrits comme devraient écrire les professeurs expérimentés. Cependant, l’auteur commence par des critères peu clairs, purement laïques et occidentaux, qui disent que puisque le Tsar de l’époque, Nicholas I, n’était pas un laïciste occidental, il devait être un fanatique religieux et que son intention était de conquérir l’Empire Ottoman. A travers son amour pour les détails, Figes néglige le point principal – ce qui fut en réalité la guerre de Crimée du côté Russe. Tout ce qu’il peut voir, c’est des objectifs impérialistes de style occidental, qu’il attribue ensuite à la Russie. Cette attribution est une projection de sa vision occidentale.

Ce que Figes a mal interprété, c’est que les parties de l’Empire ottoman auxquelles Nicholas I s’était intéressé étaient celles dans lesquelles vivait une population chrétienne orthodoxe pendant des siècles. La guerre de Crimée n’était pas une guerre coloniale impériale russe pour s’étendre dans l’Empire ottoman et l’exploiter, comme les guerres menées par les puissances occidentales pour s’étendre en Afrique et en Asie et pour les exploiter. C’était une lutte pour la libération de l’oppression – en fait une guerre anticoloniale et anti-impérialiste. L’objectif était de libérer les terres et les peuples orthodoxes, et non de conquérir l’empire de quelqu’un d’autre. Quant à Nicholas Ier, en tant que fanatique religieux, aux yeux de tous les laïcistes, les chrétiens sincères doivent être des «fanatiques religieux». C’est parce que les laïcistes  n’ont pas de dimension spirituelle. Ils sont toujours unidimensionnels, incapables de voir au-delà de leur propre conditionnement culturel laïque, incapables de « sortir des sentiers battus».

Nous avons également trouvé une source très intéressante, qui énumère les bonnes qualités et la bonne gouvernance de Nicholas II. Si les lecteurs veulent se renseigner davantage, ils devront chercher les réformes et les idées innovantes de Nicholas II avec beaucoup de patience; malheureusement, elles sont cachées, parce qu’il devait et doit toujours apparaître faible, inepte et oppresseur. Donc j’invite les lecteurs à chercher avec patience, surtout sur internet, et si on connait plusieurs langues, il est plus facile de trouver beaucoup de vérités sur Nicholas II.

  1. Le Tsar Nicholas II parlait couramment cinq langues et il avait reçu un excellent enseignement supérieur dans les affaires militaires et juridiques. Cela était combiné avec une nature profondément religieuse, sensible et modeste.
  1. Il avait une très bonne forme physique, il aimait la gymnastique, le canoë, la natation, le patinage et le trekking et il jouait au tennis, au hockey et au billard.
  1. Le Tsar n’était en aucun cas responsable de la tragédie de Khodynka à Moscou en 1896. Lorsqu’il apprit l’incident, il donna immédiatement l’ordre d’aider financièrement et moralement ceux qui avaient subi des pertes et leurs familles.
  1. Grâce à la réforme monétaire qu’il établit avec insistance en 1897, le rouble fut garanti sur une base d’or.
  1. En 1898, il introduisit un système d’assistance sanitaire universel qui coûtait la petite somme d’un seul rouble par an. L’hygiéniste suisse Friedrich Erismann loua ce système comme «le plus grand succès du monde dans le domaine de la médecine sociale». La Russie était le troisième pays dans le monde en nombre des médecins.
  1. La Cour Internationale de Justice de La Haye, proposée par le Tsar en 1898 pour empêcher les guerres, mais ridiculisée par d’autres dirigeants européens, était le fruit d’un effort personnel du Tsar Nicholas. Si cela avait été mis en œuvre comme le voulait le Tsar, il n’y aurait eu aucune ”Première Guerre mondiale”, et encore moins d’autres guerres. Ainsi, ceux qui se moquaient de lui ont signé leur condamnation à mort.
  1. Les vêtements et les chaussures des enfants du Tsar étaient transmis d’un enfant à l’autre. À la fin de sa vie, il portait encore les mêmes vêtements qu’il avait portés quand il était jeune marié.
  1. Depuis juin 1903, tous les dirigeants de l’Empire russe étaient obligés de verser une prestation et une pension à tous les employés qui avait subi un accident et leurs familles. Ce bénéfice représentait entre 50% et 66% de leur salaire. Les syndicats se sont formés en 1906 et, à partir de juin 1912, on a introduit l’assurance maladie obligatoire au travail pour couvrir les maladies et les accidents.
  1. La législation des assurances sociales a été introduite avant d’autres pays européens et des États-Unis.
  1. Le président américain William Taft a déclaré: «Votre empereur a créé une législation du travail si parfaite qu’aucun autre État démocratique ne peut s’en vanter.
  1. Lorsqu’en février 1904, le Japon, poussé, financé et armé jusqu’aux dents par les impérialistes de la Grande-Bretagne et des États-Unis, attaqua brusquement la petite marine russe impériale sans déclaration de guerre (comme il l’a fait plus tard à Pearl Harbour), il fallut dix-huits mois à l’empire russe non militariste pour récupérer. Cependant, au lieu de poursuivre la guerre et d’écraser le Japon en faillite, le Tsar Nicholas lança des négociations de paix, mais il imposa quelques conditions lors des pourparlers de paix aux États-Unis. Le Japon fut obligé d’accepter la ligne dure que Nicholas II avait suggérée au ministre Witte.
  1. Lors du soi-disant dimanche du sang en 1905, les révolutionnaires ouvrirent le feu en premier et les troupes se défendirent tout simplement. Il y a eu 130 victimes (pas 5000, comme le soutint ensuite le menteur, russophobe et tueur de masse Lénine ). Tous reçurent des soins médicaux immédiats. Le Tsar n’était même pas en ville à ce moment-là. Quand il apprit le fait, il donna immédiatement à chaque famille qui avait subi une perte, une énorme somme d’argent de 50 000 roubles de son argent personnel.
  1. Le chemin de fer transsibérien fut complété grâce à l’insistance du Tsar et selon sa vision malgré les oppositions.
  1. L’enseignement primaire obligatoire fut introduit en 1908. En 1916, l’alphabétisation dans l’empire avait atteint 85%. En 1914, il y avait 150 000 étudiants dans les institus universitaires. En terme de nombre d’étudiants, l’empire russe était le troisième au monde à égalité avec la Grande-Bretagne. Les financements pour l’enseignement étaient passés de 25 millions de roubles à 161 millions de roubles en 20 ans. D’autres 300 millions de roubles furent dépensés en 1913 en faveur des écoles de campagne, à partir d’un budget de 70 millions en 1894. En 1913, il y avait 130 000 écoles de l’empire avec 6 millions d’élèves. L’enseignement primaire, secondaire et tertiaire était gratuit.
  1. Des écoles maternelles, des orphelinats, des maternités et des auberges pour sans-abri furent construits en nombre sans précédent.
  1. En 1913, l’Eglise orthodoxe russe avait 67 000 Eglises et 1 000 Monastères. Elle avait une grande influence en Terre sainte et en Asie. Dix-sept Eglises russes avaient été construites en Europe occidentale pour témoigner de la foi. Le Tsar avait personnellement payé pour la construction de la Cathédrale de Saint-Nicholas à New York et il s’était assuré que le nombre d’évêques en Amérique du Nord passât de un à trois. En 1916, il était prévu de faire en sorte que chaque capitale occidentale eût une Église et que les livres de service de l’Église fussent traduits dans toutes les principales langues occidentales.
  1. En 1914, 100% des terres utilisables en Russie asiatique appartenaient aux paysans et 90% en Russie européenne.
  1. La fiscalité personnelle dans l’Empire russe était la moitié de celle de France et d’Allemagne, et un quart de celle de Grande-Bretagne. Les revenus moyens étaient supérieurs à ceux de tous les pays d’Europe occidentale et inférieurs seulement à ceux des États-Unis.
  1. Les prix étaient parmi les plus bas au monde.
  1. Le budget tripla pendant le règne du Tsar.
  1. Il y avait un grand nombre d’organisations patriotiques et de partis dans l’Empire.
  1. Entre 1890 et 1913, le PIB augmenta quatre fois. L’extraction du charbon a quadruplé ainsi que la production de fonte, et celle du cuivre quintuplé. Entre 1911 et 1914, les investissements en ingénierie augmentèrent de 80%. En 20 ans, la longueur des chemins de fer et des réseaux télégraphiques avait doublé. La plus grande flotte fluviale au monde avait doublé en terme de tonnage pendant cette période. En 1901, les États-Unis extrayaient 9,9 millions de tonnes de pétrole, la Russie 12,1 millions de tonnes. Entre 1908 et 1913, la productivité dépassa celle des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de l’Allemagne. Nous avons déjà parlé de cette grande productivité de la Russie et du bien-être de la population, ( NDLR les sources sont différentes et il peut y avoir des petites inexactitudes dans les chiffres et les pourcentages).
  1. L’exportation de pétrole brut était interdite, car tout était raffiné sur place.
  1. En 1913, le nombre des fonctionnaires dans l’empire russe était de 163 pour 100 000 personnes.
  1. Le revenu national et la productivité avaient augmenté avec un rythme sans égal dans n’importe quelle autre partie du monde. L’Empire était le plus grand exportateur de tissus et l’un des plus grands exportateurs de métaux et d’ingénierie.
  1. Le taux de construction ferroviaire était l’un des plus élevés au monde; le taux soviétique subséquent était une simple fraction.
  1. L’inflation et le chômage étaient pratiquement inexistants.
  1. L’Empire était le plus grand exportateur de céréales, de lin, d’oeufs, de lait, de beurre, de viande et de sucre à travers le monde. La récolte de blé était un tiers plus grande que celle des États-Unis, du Canada et de l’Argentine combinés.
  1. La production de céréales avait doublé sous le règne de Nicholas II.
  1. Le nombre de têtes de bétail avait augmenté de 60% pendant son règne. L’empire était le numéro un mondial pour le nombre de chevaux, de vaches et de moutons et l’un des plus grands pour le nombre de cochons et de chèvres.
  1. Certains territoires adhérèrent volontairement à l’Empire ou devinrent ses protectorats, sans coup férir. Entre autres, ils comprenaient la Mandchourie du nord, le nord de l’Iran, la Galice orientale et l’Arménie occidentale. (Les Russes ont toujours subi les diffamations des maîtres du monde: l’armée russe des oppresseurs … mais nous avons déjà mentionné combien les Romanov étaient intéressés à protéger plutôt qu’à conquérir N.D.L.R. ).
  1. Le Souverain était au-dessus des intérêts étroits des partis politiques, des groupes et des classes sociales. Il insistait personnellement sur l’introduction de réformes économiques et de mesures contre l’abus d’alcool, souvent en dépit de la Douma. Contrairement au mythe populaire, de telles réformes n’ont été introduites que par lui et non par d’autres.
  1. La consommation d’alcool par personne était l’une des plus basses au monde et la plus basse en Europe après la Norvège.

Nous continuerons avec cette liste, en révélant tant de vérités cachées qui concernent la bonne gouvernance de Nicholas II. Pour les maîtres du monde et tous leurs médias contrôlés, le Tsar était faible et oppresseur, mais la vraie histoire est tout autre. Malheureusement on constate que beaucoup de gens n’ont pas le courage d’accepter la vraie histoire, peut-être parce qu’elle est gênante, il vaut mieux suivre le troupeau …

Daniela Asaro

 Merci au professeur Saber Othmani pour sa collaboration dans la traduction

revu par Martha pour Réseau International

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https://reseauinternational.net/la-revolution-bolchevique-xviieme-partie/

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