De nombreux observateurs expliquent que si rien ne va plus depuis un bon moment, l’entonnoir dans lequel s’enfonce la politique présidentielle se rétrécit de plus en plus.
Et bien sûr, on aimerait dans l’opposition, que les choses aillent plus vite, mais elles vont sûrement et le pouvoir bute à présent sur à peu près tous les dossiers.
Sur l’Ukraine et les velléités de troupes au sol, informations et contre-informations se succèdent, les uns parlant de l’envoi de 2000 hommes, les autres d’une intox en provenance de Russie. En attenant de débrouiller la guerre informationnelle, il y a eu l’incident avec Marie Mercier, Sénatrice et André Accary, président du conseil départemental de Saône-et-Loire, censés organiser le déploiement de 1800 réservistes pour acheminer en Ukraine du matériel et du carburant. La sénatrice à d’abord confirmé, puis s’est rétractée. Les Forges de Tarbes, ancienne obuserie de Giat Industries, qui fabriquent des corps d’obus, sont quasiment à l’arrêt. Il y a donc deux questions : y va-t-on vraiment ? Et si on y va, avec quoi ?
Sur l’agriculture, les paysans ont été roulés dans la farine. Non seulement, les promesses ont été du vent, mais au titre du soutien à l’Ukraine, les produits ukrainiens à bas coût, vont déferler sur l’Europe, aggravant un peu plus la concurrence déloyale dont se plaignent les agriculteurs français et il y a de bonnes chances pour que la contestation reparte de plus belle.
Sur la sécurité intérieure. Les faits divers violents sont en nette recrudescence, au point que le président se sente obligé de mener un voyage éclair à Marseille, dont même France-Info, la très consensuelle radio, explique qu’il n’a servi à rien et que les dealers se sont remis en place, sitôt parti l’avion présidentiel. Pour lutter efficacement contre le trafic de drogue, il faut des policiers, des enquêteurs, des magistrats, des greffiers, ce n’est pas le chemin qui est pris et les paroles ne suffisent plus, tout le monde l’a désormais bien compris. Mais il n’y a pas que Marseille. Grenoble, Paris, Lyon, Nantes, Toulouse, Bordeaux… toutes les grandes villes régionales ont été conquises par les divers trafiquants et l’État s’est condamné, par son inaction, à céder de plus en plus de terrain. Pire, les policiers ne peuvent plus remplir leurs missions de protection des populations, consacrant leurs forces à se protéger eux mêmes, car ils ne font plus peur aux voyous, quasiment tous issus de l’immigration, qui les prennent pour cible très régulièrement. Un refus d’obtempérer toutes les vingt minutes en France et plusieurs milliers de cas dans lesquels la vie des fonctionnaires est directement menacée.
Sur l’économie, outre la dette qui augmente encore régulièrement, les faillites d’entreprises et de commerces, sont au plus haut, sans qu’aucune sortie du tunnel ne semble se profiler, avec des pertes sèches d’activité et d’emplois. Pour ces derniers, les chiffres constamment bidonnés en jouant sur les catégories, commencent vraiment à se voir et ne concordent pas avec les autres indicateurs. La résolution du chômage, seul crédit accordé à la politique macroniste est bien un leurre. Il a aussi raté ça.
Sur l’éducation. Les faits divers violents sont récurrents dans les écoles et les professeurs étaient à nouveau en grève mardi dernier pour des questions salariales et organisationnelles, cependant que les chefs d’établissements s’inquiètent de la montée en puissance des agressions en tous genres de l’institution, des mises en danger de la vie des profs et des élèves et de l’impossibilité régulière d’enseigner dans certains établissements.
A l’hôpital, rien ne va vraiment mieux depuis la crise du Covid et les applaudissements aux personnels soignants. Il est toujours aussi difficile pour pas mal de Français d’accéder aux soins, on meurt toujours sur des brancards dans les couloirs de l’hôpital public, des médicaments sont toujours à manquer, le personnel est en sous-effectif chronique, mais la France soigne plus sûrement les migrants de la Terre entière et les enfants palestiniens.
La préparation des Jeux Olympiques ne se passe pas vraiment comme prévu, avec une Seine très loin de pouvoir accueillir des épreuves, des chantiers qui ne seront, de toute évidence, pas finis à temps et une billetterie qui ne décolle pas.
Il ne reste que les solutions de la dernière chance, basées uniquement sur la communication et l’Elysée semble y aller un peu fort. Cette photo de Macron boxeur, sans doute destinée à faire impression sur les foules et donner, alors que tout semble lui échapper, une image de combattant au président, a été rapidement dénoncée comme un montage grotesque, le biceps puissant du premier plan ne correspondant pas à celui du président, que l’on voit bras nus, bien plus fluet, sur de nombreux autres clichés. La tentative serait donc aussi maladroite que désespérée et il semblerait bien que cette photo émane vraiment de sources officielles de communication. Auquel cas les « mecs » de la com en rajoutent un peu trop. Le cliché montre aussi que ce genre de maladresse est tout ce qui reste au pouvoir pour tenter d’exister et que tous les autres leviers sont inopérants, sinon, il s’en servirait, au lieu de faire le clown avec un sac de frappe. Cela signifie peut-être que la fin est proche, mais aussi que s’annoncent sans doute, des jours très sombres pour la nation.
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Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.
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