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My tailor is totalitaire

Southport, Merseyside, Royaume-Uni, le 30 juillet 2024, un émeutier jette des briques sur la ligne de police au-dessus du feu.

Alors ça chauffe chez les British ? Yes sir ! Le modèle multiculturel, prescription fondamentale du monde anglo-saxon, bat sérieusement de l'aile. Les récentes manifestations au sein du royaume appelant à l'arrêt d'une immigration endémique plonge le pays dans une situation de crise. Heureusement, le Premier ministre du pays promet aux émeutiers de leur faire « ressentir la force de la loi ! ». Ouf ! De leur côté, les médias de grand chemin sont d'ores et déjà sur le pont pour caresser le bras vengeur de la « justice anti-haine » au royaume de l'Albion. Et comme de coutume, ce ne sont pas les anglais, mais l'idéologie métisseuse qui aura le dernier mot. Car il coûte cher de défier le totalitarisme idéologique. Big Other veill

Un bref rappel. Le 29 juillet dernier, à Southport, ville de bord de mer au nord de Liverpool, un adolescent de 17 ans né à Cardiff, Axel Rudakubanade, issu d’une famille originaire du Rwanda, attaque au couteau 13 participants d’un camp de danse. Dix personnes sont blessées, dont huit mineurs, et trois fillettes âgées de 6 à 9 ans sont tuées par l’assaillant.

« Ils assistaient à un événement sur le thème de (la chanteuse américaine) Taylor Swift dans une école de danse quand l’assaillant, armé d’un couteau, est entré dans le bâtiment et a commencé à attaquer les enfants à l’intérieur », explique Serena Kennedy, responsable de la police du Merseyside. Un énième cas de « fragilité psychologique » ? Sans doute. Cela serait tellement commode d’en rester là…

Pourtant, depuis plus d’une dizaine d’années, le royaume est devenu le rdv de tout les amateurs d’estocades urbaines, celles-ci augmentant de plus de 7% au Pays de Galles et en Angleterre. Quant à la capitale londonienne, elle connaît une augmentation de 20% de ces attaques au couteau. Beaucoup plus accessibles que les armes à feu, les armes blanches pullulent autant que les sachets de thé, l’attaque de cette fin juillet venant ponctuer une situation à laquelle les anglais semblaient s’être habitués.

Il y a encore du jus dans le rosbeef ?

Mais patatras ! Le prolo anglais aurait pourtant dû tendre l’autre joue et allumer quelques bougies histoire de lui éviter d’allumer un incendie. Mais il n’a pas écouté. La coupe est pleine et l’anglais moyen montre encore quelques signes de vie. Dès le lendemain de l’attaque, différents mouvements nationalistes anglais, dont celui du  célèbre Tommy Robinson, The English Defence League (EDL), classé comme de coutume au rayon paralysant « extrême-droite », et connu pour ses positions anti-immigrationiste, appellent à la protestation. Dans la ville de Southport, des centaines de manifestants, drapeau anglais en main, se rassemblent au cri de « Enough is enough ». A Rotherham, 700 personnes se rassemblent, scandant « Mettez-les dehors ». A Liverpool, Manchester, Bristol, Belfast ou bien Londres, des manifestations réclamant l’arrêt de la venue massive de migrants au Royaume-Uni ont pullulé. Dans cette montée de colère, des mosquées et hôtels d’accueil pour ces mêmes migrants ont été visés. La réplique ne s’est pas faite attendre puisque des milices musulmanes (parfois armées) se sont à leur tour organisées au cri de « Allah Akbar », le hasard colorimétrique servant de maître étalon à tout ce joyeux bordel.

Les heurts entre les manifestants et la police anglaise sont nombreux. Les affrontements au sein de la population aussi. L’autre réponse qui ne s’est pas faite attendre est celle des politiques. « La police a le soutien absolu du gouvernement pour agir de la manière la plus énergique possible et s’assurer que toute la force de la loi s’exerce », déclare la ministre britannique de l’Intérieur, Yvette Cooper. Pleine et entière « force de la loi » contre les « manifestants racistes » s’entend. Le fraîchement élu Premier ministre travailliste, Keir Starmer, d’assurer que son gouvernement fera « tout ce qu’il faut pour traduire ces voyous en justice ». Ça n’a pas traîné : près de 500 personnes arrêtées, environ 150 inculpations et des dizaines de condamnations à l’encontre des émeutiers. Justice ferme, exemplaire, voire orwellienne, compte tenu de la situation. Car cette réaction populaire n’est en rien le résultat des températures estivales ou d’une pulsion turbo-raciste de quelques hooligans aux crânes rasés.

Surtout ne pas faire de vague

Revenons en arrière. C’est dans cette même ville de Rotherham en 2018, qu’éclate au grand jour une écœurante affaire de pédophilie de réseaux, où sept membres d’un gang indo-pakistanais ont été reconnu coupables du viol et de l’exploitation sexuelle de plus de 1500 petites filles blanches, issues de la classe ouvrière anglaise, et ce sur plus de quatre décennies. Écho sordide à l’affaire de Telford, en tout point similaire, où durant une quarantaine d’années, des pakistanais musulmans ont drogué, prostitué, battu, violé et parfois tué plus de 1000 gamines, principalement blanches, mais aussi des jeunes filles issues de la communauté asiatique.

Une série d’affaires ignobles inaugurée par celle des viols collectifs de Huddersfield. En 2017, le public anglais commence (enfin) à découvrir l’existence des « grooming gangs », ces hordes d’extra-européens dont les agissements ont pu s’étirer sur des années et des années. Pourquoi ? Par crainte du racisme pardi ! Dans toutes ces affaires, les autorités, les services sociaux et les édiles ont toujours joué la carte de la frilosité idéologique, au point parfois de dissuader ou d’entraver les démarches des plaignants.

Certains demi-habiles diront « C’est quoi le rapport ? » Et pourtant il est simple. L’explosion à la chaîne de ces affaires va terriblement secouer les britanniques. Ce qui dans un monde normal semble l’évidence même. Mais dans un monde orwellien, la norme doit d’abord correspondre aux fantasmes idéologiques, pas à la « décence commune » dont parlait Orwell. Preuve en est le laissez-faire total de la part des autorités tout au long de ces années. Après les récentes émeutes, la justice britannique change son fusil d’épaule, mais cette fois pour viser les émeutiers briseurs de vitre. Soudaine inflation des condamnations par la justice et encouragements des deux mains par les autorités à la pratique très élégante du « name and shame » (en gros « balance ton méchant raciste pour le condamner à la mort sociale ». Il est bon de rappeler que l’actuel Premier ministre britannique fut procureur général et directeur du ministère public sous la mandature de David Cameron, et s’était à l’époque fait le porte-parole de cette pratique. Mais bien au- delà d’une condamnation pour une vitrine cassée et un Union Flag sur le dos, c’est désormais la chasse aux internautes mal pensants qui sévit.

Raphaël Arnault vient porter assistance à la police anglaise

Un post Facebook ou un tweet considérés « séditieux » vous vaudra une peine de prison. Jordan Parlour, 28 ans, condamné à 20 mois, dont la moitié ferme, pour « incitation à la haine raciale » en raison de messages sur le réseau de Zuckerberg va l’apprendre à ses dépends. Cette condamnation, première du genre, inaugure une file qui est appelée à s’allonger. A l’heure où nous écrivons ces lignes, une femme de 55 ans vient d’être arrêtée pour avoir posté un message dans lequel elle mentionne une « fausse information » sur l’identité de l’assaillant de Southport, tandis qu’un père de trois enfants de 26 ans, écope d’une peine de trois ans de sursis et deux mois ferme pour avoir appelé sur les réseaux sociaux à incendier des hôtels hébergeant des demandeurs d’asile. En réponse aux manifestations des natios anglais, de vastes cohortes  »anti-racistes » et  »anti-fascistes » se sont à leur tour manifestées dans de nombreuses villes anglaises. Notre député antifa et fiché S de la NUPES, Raphaël Arnault, tel un résistant transi, s’est d’ailleurs empressé d’annoncer son départ pour Londres, venant gonfler les brigades internationales de l’antifascisme. La police appréciera le coup de main apporté par le révolutionnaire en short !

https://www.revue-elements.com/my-tailor-is-totalitaire/

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