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Répression politique en Allemagne. Le scandale du Youtubeur Shlomo Finkelstein, arrêté et emprisonné en raison de son activité dissidente

Répression politique en Allemagne. Le scandale du Youtubeur Shlomo Finkelstein, arrêté et emprisonné en raison de son activité dissidente (1/1)

Die Honigwabe est l’un des plus grands podcasts allemands dédiés à la droite en Allemagne. L’émission est diffusée tous les dimanches à 18 heures sur YouTube. Les protagonistes sont les deux hôtes KasperKast et Shlomo Finkelstein. Ils discutent des événements actuels du cauchemar gauche-libéral.

Des personnalités connues comme Maximilian Krah ou Björn Höcke ont également déjà été interviewées. Dimanche dernier, Shlomo Finkelstein est toutefois absent, le streaming s’intitule « #freeshlomo ». Son partenaire de streaming ne peut pas encore donner d’informations précises.

« Shlomo Finkelstein » ou “L’analyse vulgaire” s’appelle en réalité Aron P. et est originaire de Krefeld. Depuis 2015, il circule sur Internet sous des noms et des canaux changeants, afin de contourner la censure omniprésente. C’est l’attentat islamiste contre Charlie Hebdo qui l’a poussé à se lancer dans l’activisme en ligne. En conséquence, il s’en est pris principalement à l’islam avec sa satire mordante. Il crée des vidéos avec le Coran en arrière-plan, sur lequel on brûle du lard et on urine. C’est ce qui lui a été fatal.

Le 13 août, Aron Pielka, connu sous le pseudonyme de Shlomo Finkelstein, a été arrêté à Francfort après avoir été déclaré en violation des conditions auxquelles il était soumis pour une condamnation avec sursis passée et pourrait être emprisonné pendant un an.

En décembre 2020, Shlomo a été condamné à une peine probatoire pour « incitation à la haine, diffusion de symboles d’organisations anticonstitutionnelles et insulte à des confessions et communautés religieuses » par le bureau du procureur de Cologne.

Dans son jugement, le tribunal a déterminé que le commentateur était accusé d’incitation à la haine à dix reprises entre 2017 et 2019 sur sa chaîne YouTube, appelée Die vulgäre Analyse, ou sur les chaînes DoxxingGegenNazis et GreenDayBoy2009, entre le 12 mai 2017 et le 29 mars 2019.

Parmi  les reproches répertoriés, on trouve la publication d’une vidéo où il brûle un Coran sur un grill et le partage d’images de porc sur un Coran enflammé. Un clip vidéo montrant comment éteindre un Coran en flammes à l’aide d’urine a également été cité comme l’une des principales raisons de sa condamnation.

« L’objectif de Shlomo dans ces actions était d’insulter, de dégrader et de se moquer de la religion de l’islam et des croyances religieuses des musulmans et, par conséquent, d’insulter, de dégrader et de se moquer de tous les utilisateurs », a expliqué la commission judiciaire dans le verdict. « Il a également accepté le risque d’inciter tous les utilisateurs qui ont pu visionner la vidéo à adopter une attitude hostile à l’égard de la religion de l’islam et des croyances religieuses des musulmans.

Le tribunal a également exprimé son désaccord avec le catalogue de photos de profil de Shlomo, dont certaines comportaient une caricature animée de l’écrivain anglais Samuel Jackson Pratt sous la forme d’une chauve-souris avec un « nez crochu, des lunettes de soleil juives, un chapeau haut de forme avec une étoile de David et des dents pointues ».

« Il était évident pour un spectateur de la vidéo que ce croisement entre une chauve-souris et un être humain était censé représenter une personne juive », a conclu le tribunal en réponse aux allégations selon lesquelles la représentation de Jackson était une satire. « Shlomo visait à dégrader les personnes de confession juive vivant en Allemagne, non pas en tant qu’êtres humains égaux, mais en tant qu’êtres méprisables, inférieurs et égaux aux animaux.

Le YouTuber n’aurait pas assisté à l’audience du tribunal pour entendre sa condamnation le 11 décembre 2020, qui est devenue juridiquement contraignante le 29 juin 2021, mais il a déclaré plus tard qu’il avait appris la décision du tribunal par les médias.

Selon Apollo News, la police recherchait Shlomo après qu’il eut violé deux des trois conditions requises par le tribunal pour éviter une peine privative de liberté, notamment en ne payant pas une amende d’un peu moins de 700 USD et en ne résidant pas à une adresse enregistrée avant la date limite fixée par le tribunal au printemps 2022.

La nouvelle de l’arrestation de Shlomo a suscité l’indignation sur X, anciennement Twitter. Certains utilisateurs ont commencé à manifester leur solidarité avec le YouTuber en partageant leurs pensées à l’aide du hashtag #FreeShlomo :

D’autres, évoquant un cas en Allemagne où un violeur d’enfants a été libéré de prison, ont dénoncé l’arrestation de Shlomo comme étant hypocrite et révélatrice des priorités du système judiciaire allemand.

Ce n’est pas la première fois que l’Allemagne se montre répressive avec tout ce qui se situe à droite ces dernières années. La ministre fédérale de l’intérieur et des communautés, Nancy Faeser, a récemment interdit le magazine en ligne Compact pour avoir prétendument « incité à la haine contre les juifs et les migrants ». Fondé en 2010 par le journaliste et ancien militant de gauche Jürgen Elsässer, ce magazine traitait de divers sujets d’un point de vue de droite.

Le procureur Sinan Sengöz, qui a mené les poursuites contre « Shlomo Finkelstein », s’est déjà fait remarquer à plusieurs reprises pour sa fidélité au régime. Il a ainsi déjà engagé des poursuites contre des politiciens de l’AfD. Il est évident qu’il ne s’agit pas d’une instance neutre.

L’Occident tout entier, ou plutôt ses dirigeants, mènent actuellement une campagne de tyrannie et de répression vis à vis des dissidents, dont le seul « crime » est de vouloir, comme une majorité des populations d’Europe de l’Ouest, en finir avec l’immigration.

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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