par Lediazec
Férié, pas férié, c’est la fête au village. C’est ainsi qu’on te l’enfonce dans le crâne dans les bonnes écoles de la République. Garde-à-vous ! Ou garde à vue. Tout est dans la nuance.
Remercions les ancêtres qui ont cru en un monde meilleur. Et en sont morts !
Célébration de la Libération de la zone Occident de son mal endémique : le nazisme. Vraiment ?!
En cette date festive où les tapis cachent bien des choses glauques, il en est une qu’on garde dans la poche, le mouchoir par-dessus : le viol comme prise de guerre et comme récompense pour services rendus aux criminels qui gouvernent le monde.
Pas d’impair, hein, en ce jour festif, c’est la Fête au village, c’est consensus : flonflons, mouchoirs blancs et confettis. C’est une casserolade !
Depuis cette « dernière » glorieuse épopée, tous les ans, c’est oueds en fête, plages du débarquement qu’on redécouvre, batailles qu’on reconstitue avec le bataclan du guerrier modèle de jadis… C’est buvette et treillis !
Diable qu’elle était belle et insouciante la vie pour les pauvres cloches noyées dans le mensonge, le sang et la barbarie ! Les vilains des deux côtés des barrières délimitées n’en croient pas leurs yeux !
On n’oublie pas le devoir de mémoire, à vos crayons, c’est même pour cela que les gros salauds d’en haut pérennisent d’année en année le rappel de ces sacrifiés pour la « bonne cause » !
Pas plus qu’il ne faut pas oublier ce que les frangines des pays libérés ont subi en cette période noire de la vie. Surtout quand nous avons affaire à des gouvernements pratiquant le management de la terreur et la stigmatisation tous azimuts : le viol comme récompense promis aux soldats des armées « alliées » sur lesquels on ne s’attarde guère en ce jour de la souvenance.
Par ici bergères, déflorées ou pas, l’heure est venue de vous défoncer derrière un buisson, sur la table de la ferme abandonnée, au milieu des ruines, sous la porte cochère, c’est le prix à casquer pour ce que l’état-major promettait aux soldats qui trainaient les pieds, comme on marchande le prix d’une bête au marché aux bestiaux.
Par ici la bonne chatte, le joli cul, il en va de l’honneur et du défoulement du guerrier !
Honte et abjection ! Le viol était le « régime de la terreur imposé par des bandits en uniforme », comme l’avait dénoncé en vain le maire du Havre de l’époque…
Près de deux millions de femmes allemandes furent violées par l’armée soviétique en 1945, alors nos alliés incontournables, grâce à qui cette boucherie a été gagnée, et qu’aujourd’hui, malgré les 26 millions de Russes restés au sol pour toujours, on n’invite plus à ces cérémonies pour les motifs que l’on sait.
Tandis que pour les GI, la France était « un gigantesque bordel », où l’on pouvait violer les femmes impunément… Good !
Certains de ces violeurs ont même été décorés de la Médaille d’or du Congrès !
C’est cela aussi le devoir de mémoire et d’honneur messieurs les salauds !
source : Les Moutons Enragés
https://reseauinternational.net/devoir-de-memoire-8-mai-1945-les-guerriers-liberent-les-bourses/