Après le député La France Insoumise, Raphael Arnault qui s’indignait d’ “une nouvelle instrumentalisation raciste autour d’un meurtre“ sans avoir jamais eu un mot pour les trois enfants égorgés à Southport, c’est au tour de Sandrine Rousseau de nous faire connaître ses préoccupations.
L’écoféministe s’inquiète très sérieusement “que l’extrême droite utilise quelques faits divers comme ça” en référence au meurtre de Philippine par d’un individu qui n’aurait pas dû se trouver sur notre territoire.
Un violeur marocain récidiviste sous OQTF, que voulez-vous que ce soit ? Le problème, c’est l’extrême droite. Voilà ce qui compte vraiment pour ces gens.
Si cette sortie se passe de commentaires, elle en dit long sur les priorités de ces “féministes”. Comme le dit si justement Alice Cordier du collectif Némésis, les victimes ne les intéressent qu’en fonction du profil de l’assassin.
Et Sandrine Rousseau de déplorer que la non-application des OQTF soit un sujet : “Dans un autre pays, le meurtrier aurait été tout aussi dangereux avec les femmes“. Il n’y a donc aucune primauté, pour cette représentante des institutions françaises, à protéger les Françaises. C’est dit.
Les militantes de Némésis appellent, quant à elles, à un rassemblement ce dimanche 29 septembre à 15h, à Paris, en hommage à la jeune étudiante assassinée. Il est à parier que les autres féministes auront d’autres chats à fouetter ce jour-là.
Audrey D’Aguanno
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