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L’édifice Macronien ou l’heur des désaxés

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Qu'ont en commun Jean-Marc Borello, Richard Descoings, Olivier Duhamel et Laurent Bigorgne ? Il se trouve que tous ont côtoyé à Science Po le jeune Macron ou ont été liés à lui depuis le début de sa carrière politique. Ces « bonnes fées » ont aidé à mettre le pied à l’étrier au futur Mozart de la finance adoubé Rothschild ; puis vint le catapultage par les médias et les propriétaires milliardaires pour le reste, faire de lui un président…

Macron et son mentor : de 1998 à 2001, il fréquente Science Po Paris, là, il est pris sous l’aile bienveillante de l’enseignant Jean-Marc Borello. Le courant passe si bien que celui-ci va le préparer au concours d'entrée de l'ENA.[i] Après tout, avoir une bonne âme qui se penche sur sa destinée, pourquoi pas ? Sauf que : l’ancien patron de boite de nuit, figure très connue de la communauté gay, celui qui murmure à l’oreille de Macron a sa réputation ternie par des accusations d'agressions sexuelles et autres billevesées…[ii] Réputé comme étant un fêtard, le big boss qu’il est devenu dans l'économie sociale et solidaire (SOS), groupe pesant plus d’un milliard d’euros, organise des soirées dans lesquelles la règle non écrite veut qu’il ouvre le bal sur des rythmes antillais. En fin de soirée, comme l'a raconté le Monde, le patron a pris l'habitude de sélectionner parmi les stagiaires ou collaborateurs son cavalier et de l’embrasser sur la bouche, au vu et au su de tout le monde et, dans les cas qui ont été documentés, sans le consentement des intéressés. Cette scène est devenue un classique des soirées SOS, du genre que l'on ressasse à la machine à café le lendemain en se bidonnant…[iii] Regardons un peu les accointances passées de l’intéressé : il fut président de 1990 à 2000 de l’UNALS*[iv] et vice président de ensemble contre le Sida présidé par Pierre Berger, personnage plus que controversé dans le sulfureux. Il fut aussi l’administrateur de l’institut des Tournelles dont le directeur, Robert Mégel fut condamné à 12 ans de prison pour viol sur un mineur.[v] (Voir sur la vidéo jointe) Mais revenons sur le parcours de l’ancien prof. Comme associé de Régine dans la discothèque le Palace, en 1999, il fut condamné à six mois de prison avec sursis pour « avoir facilité l'usage illicite de stupéfiants en laissant se dérouler et prospérer dans les établissements dont il était responsable. »[vi] Voici donc qui cornaqua Macron dans ses études : un ex-gérant de boite de nuit, condamné pour complicité de trafic de stupéfiant, un harceleur sexuel notoire et défenseur acharné d’un pédophile (Robert Mégel). Il est vrai que précédemment, le jeune Macron, né en 1977 avait été à « bonne » école en ayant une histoire amoureuse alors qu’il n’était qu’un gamin boutonneux avec sa prof de théâtre mariée et née en 1953…

Ce n’est que le début avec ce bel aréopage : Richard Descoings fut directeur de Science Po (1996 - 2012) durant les trois années passées par Macron. Selon la rumeur, il serait mort lors d’une soirée avec deux escortes boys dans un hôtel de New York… Surnommé « Richie », « Le soir, lorsque le sage énarque enlève son costume et sa cravate pour enfiler pantalon de cuir et tee-shirt moulant et plonger dans la nuit, il ne sait plus très bien laquelle des deux tenues est un déguisement  », c’est à lire dans Les Inrockuptibles.[vii] Selon la journaliste du Monde Raphaëlle Bacqué : « La vérité est que ses nuits sont mieux remplies que ses jours. Il abuse de tout, d’alcool et de cocaïne, avec l’illusion que la poudre blanche lui permettra de tenir jusqu’au petit matin avant d’enchaîner sur ses dossiers. » Au Conseil d’état dont il fut membre, il fait la rencontre de Guillaume Pepy, actuel président du conseil de surveillance d’EM Lyon Business School et ex-dirigeant de la SNCF, qui partagera sa vie jusqu’à son décès. Très vite, les deux hommes emménagent ensemble : « Chez eux, presque chaque soir, se retrouve toute une génération de hauts fonctionnaires homosexuels venus de la Cour des comptes, du quai d’Orsay ou du Conseil d’Etat. C’est un univers presque exclusivement masculin, soudé par son appartenance à l’énarchie autant que par son sentiment d’être minoritaire. »[viii] Commencez-vous à comprendre l’obsession de Macron pour tout ce qui touche les LGBT, car il a baigné depuis son plus jeune âge dans une atmosphère équivoque qui a laissé certainement des traces profondes dans son psyché.

Olivier Duhamel :[ix] Les descriptions dans la presse de l’étendue des perversions d’Olivier Duhamel ont tétanisé aussi bien l’Elysée que l’ancien locataire de Matignon Edouard Philippe. Homme de pouvoir, le constitutionnaliste, naguère proche du Parti socialiste et de François Hollande, avait en effet tissé sa toile jusqu’à l’Elysée et Matignon. Il avait fait passer plusieurs notes au candidat Macron et participé à quelques meetings de sa campagne. Tout a éclaté en 2021, Camille Kouchner, fille d'Évelyne Pisier et de Bernard Kouchner et belle-fille d'Olivier Duhamel, accuse ce dernier d'inceste, de viol et d'agressions sexuelles répétées sur son frère jumeau et ce « pendant des années », dans son livre La Familia Grande. En reculant dans le temps, dans sa résidence secondaire à Sanary-sur-Mer, dans le Var, « Les gosses devaient mimer, devant les parents, des scènes de sexe. »[x] Et au-delà des multiples viols que le jeune frère jumeau aurait subis à l’adolescence, on apprend qu’au sein du cercle familial, Duhamel régnait en maître absolu et instaurait une atmosphère de promiscuité particulièrement indécente. Chaque été, ce despote de salon réunissait ses amis de la sphère politique, intellectuelle ou encore médiatique parisienne sur la Côte d’Azur pour des soirées dans lesquelles l’alcool coulait à flot. Cette résidence secondaire était pour lui « un instrument pour asseoir son pouvoir et entretenir ses réseaux. » Tout le monde le savait, mais tout le monde se taisait, sauf la pauvre Marie-France Pisier, trouvée morte au fond de la piscine de manière qui encore aujourd’hui est contestée par sa famille. Quant au grand constitutionnaliste ? Tout en assouvissant ses pulsions pédophiles, il jouait les oracles et était écouté des puissants ! Aujourd’hui ? Libre, car en France, il y a les dates de prescription qui permettent de ne pas être emprisonnée… Même pour ce type de crime, ce qui veut dire : débrouille-toi mon gars, de ne pas te faire rattraper par la patrouille, mais soit assuré, de toute manière tout le monde se taira. Ce qui explique certainement que l’autre nom de la France est pédoland avec comme capitale Omerta...

Cui-là, comment s’en éloigner ? Ont dû se dire Macron et Brigitte. Tout avait commencé par une belle trahison du sieur Duhamel : En 2017, ami de longue date de François Hollande qui s'estimait trahi par son ministre de l'Économie Emmanuel Macron, pourtant, Olivier apporta son soutien enthousiaste au nouveau candidat dans sa course à l'Élysée et planta là son vieux pote. Récompensé, il le fut en étant sur la liste des invités de la brasserie La Rotonde, afin de célébrer la victoire au premier tour du scrutin présidentiel.[xi] Suite à la conquête finale, en courtisant avisé, il se passionna pour ce jeune président « et de droite et de gauche ». Dans sa revue, Pouvoirs, il le compara au général de Gaulle et fit la leçon aux médias qui eurent le tort de le surnommer « Jupiter ». Il a aussi pris sa plume avec Laurent Bigorgne pour pondre un pensum intitulé « Macron, et en même temps »… Dans cette passion du " en même temps " pour rendre compte de la complexité et dépasser les antagonismes. »[xii] Et il est vrai que depuis 7 ans, nous sommes vraiment bien servies question « antagonismes »… Le co-auteur du bouquin, Laurent Bigorgne, agrégé d’histoire, a longtemps travaillé auprès de Richard Descoings à Sciences Po, dont il fut le directeur adjoint. Il a ensuite rejoint l’Institut Montaigne. C’est un proche de Macron. Voilà donc un beau parcours dans les hautes sphères, seulement entachées par : a été jugé le 10 novembre 2022 pour avoir drogué sa collaboratrice et ancienne belle-sœur Sophie Conrad par l’administration à son insu de MDMA, soit de l’Ecstasy. Malgré la conviction de la partie civile de son intention de commettre un viol, il est uniquement poursuivi pour « administration de substances nuisibles » avec deux circonstances aggravantes  : celle d’avoir agi lui-même « sous l’empire manifeste de produits stupéfiants » et d’avoir entraîné plus de huit jours d’incapacité de travail à la victime. À plusieurs reprises, Sophie Conrad et son avocat ont dénoncé une enquête « sous influence » en raison des relations entretenues par Bigorgne avec des hommes haut-placés. « Que vous ont dit les officiers de police en off lorsque vous étiez entendue  ? » questionne l’avocat. « Les équipes m’ont avoué en off n’avoir jamais autant travaillé avec autant de pression, et d’avoir reçu des coups de fil… sans me dire d’où venaient précisément ces appels. »[xiii] Il a finalement été condamné en 2023 à un an de prison avec sursis.[xiv] Quant à la victime ? Par ici la sortie…

Suite à ce glauque tour d’horizon : où ne sont pas mentionnées les coopérations en Co-écritures d’Olivier Duhamel et de Daniel Cohn Bendit.[xv] Il est certain que celui qui aime se faire chatouiller l’entrejambes par des petits enfants avait certainement beaucoup à dire à celui qui abusait de son beau-fils… Ne pas oublier que Cohn Bendit fut un des piliers de la campagne présidentielle de 2017 et fut invité à des agapes privées par Brigitte Macron… Il y a eu le soutien sans hésitation de Pierre Berger, homme d’affaires richissime, qui fut accusé dans un livre « Saint Laurent et moi : une histoire intime  », écrit par un de ses anciens amants qu’il partageait avec le couturier Yves Saint. L’auteur, Fabrice Thomas, révèle dans ses pages la face sombre du couple infernal, « deux icônes, deux hommes d’exception, mais deux hommes malades sexuellement. » En parlant du couturier à Marrakech : « il s’esquivait par la fenêtre de sa chambre pour aller s’encanailler sur les quais et dans les parcs où il « recousait des boutons » à quelques Marocains ou Algériens qui ne demandaient pas mieux que de recevoir quelques francs pour ce service pour lequel ils auraient eux-mêmes payé. »[xvi] Quelle fine équipe que voici-voilà, pas surprenant que le Manu a parfois l’air un peu en dehors du monde, comme hanté ou habité…

Récemment, la cérémonie d’ouverture des jeux, approuvée des deux mains par le couple Macron, fit belle figure à la cause LGBT et utilisa des signaux dignes du concours de l’eurovision de la chanson : à la limite du satanisme et du gothique. Beaucoup, en critiquant cela furent qualifiés d’extrême droite, d’homophobes, de transphobes, de rétrogrades et d’antisémites. Pourtant, l’organisateur Thomas Joly, un gay revendiqué, déclara toujours aussi provoc au Monde : «  revendiquer la dimension politique de ses choix de mise en scène et reconnaît que le questionnement de « genre » était partout dans ses cérémonies. » Il poussa même le bouchon jusqu’à comparer Jeanne d’Arc à un transsexuel, puisque habillée et revêtue d’une tenue et d’une armure d’homme. On se dit ; pourvu qu’il ne mette pas le grand Charles sur le devant de scène ou de Cène en grande Zozo, en grande Zoa… Ce qui est probant, c’est l’hypersexualisation de la jeunesse qui est appliqué avec force en France, pays pilote en matière de dégradation des mœurs et de destruction de toutes valeurs. Ainsi, il y a convergence pour certains de ceux qui sont en charge de pousser à la promotion de programmes scolaires que l’on peut qualifier de salaces, des livres, (Le club des enfants perdus de Rebecca Lighieri) des vidéos et des films afin de faire dévier les mentalités vers une acceptation de moins en moins déguisée d’une sexualisation infantile pouvant amener tout doucettement vers une pédophilie d’acceptation. Un exemple qui vient de loin : Jack Lang avait signé une tribune en 1977 défendant trois personnes accusées de pédophilie. Elles revendiquaient un consentement possible pour des mineurs dès l’âge de 13 ans. Il faut dire que sur cette tribune il n’était pas seul ; Cohn-Bendit, Michel Foucault, Catherine Dolto, Bernard Kouchner, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Louis Aragon, André Glucksmann, Gilles Deleuze, Roland Barthes, Francis Ponge ou Guy Hocquenghem. Alors, même si aujourd’hui Lang qualifie cette tribune de « connerie », puis s’emporte « Il y a cinquante ans, on a écrit une connerie, que dois-je faire ? M'immoler devant vous ? »[xvii] Hey Jackito ! Ce n’est pas une mauvaise idée ça, de nous rejouer les bonzes du Vietnam comme un vrai Revival en live ! Enfin, et pour clore : l’intrusion dans les classes de petites sections de messieurs se faisant passer pour des dames… Alors, ne soyons pas étonné que les gosses préfèrent plonger leur tête dans des tablettes et n’arrivent plus ainsi à retrouver le Nord !

Il semblerait bien que tous ces hommes seraient reliés par… La perversion sexuelle, la domination, le pouvoir sur l’autre en suivant un agenda de destruction et le mépris tout court de l’humanité. (Voir aux U.S le scandale P.Diddy). Il serait vital que des journalistes en France ayant les moyens d’une rédaction derrière eux enquêtent sur les « errements » de ces VIPs gauche caviar. Tous des soixante-huitards décadents, nostalgiques de la liberté sexuelle du Flower Power, tous installés en haut de l’échelle sociale et confortés par les medias qui savent et se taisent ; alors qu’il suffirait de chercher sur internet comme le fait l’auteur… Qu’un président, un vice-président et un prof de science po soient autant pervertis et aient pu être à la tête de cette université qui suppose modeler/formater nos futures têtes pensantes, ne doit plus surprendre dans quelle voie le pays France s’enfonce vers un gouffre béant sentant les pissotières et les urines rances.

Toute cette décadence a traversé la jeunesse du futur président  : ses débuts de vie scolaires, ses mentors, son épouse, ses accointances et ses fréquentions qui ont accouché un pervers narcissique, manipulateur et menteur, qui aux vues de ce qui est décrit est tout à fait à sa place comme Président pour la seconde fois d’une République française qui ne peut que, faire honte à ceux qui aspirent à ce que ces écuries d’Augias soient nettoyées de fonds en combles. LGBT pour liberté, VIPs pour fraternité et pédophilie pour égalité…

Pas étonnant que pour des millions de personnes, dont je fais partie, toutes ces saloperies donnent envie de partir au loin afin de quitter à jamais cette pétaudière nauséeuse. C’est à trop voir les êtres sous leur vraie lumière qu’un jour ou l’autre nous prend l’envie de les larguer. La lucidité est un exil construit, une porte de secours, le vestiaire de l’intelligence. C’en est aussi une maladie qui nous mène à la solitude. Léo Ferré.

Georges ZETER/ septembre 2024

Vidéo : Prédateurs sexuels et politique, l'enquête interdite ?

https://www.youtube.com/watch?v=YrTOWrdXgf0&t=121s

Vidéo : scandale explosif…

https://www.youtube.com/watch?v=JAifEdq9GzA&t=2s


[iv] Union des Associations de Lutte contre le Sida

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