Jusqu’où ira la russophobie hystérique des Occidentaux ? L’agressivité envers un pays ami, blanc et chrétien, n’a d’égale que la soumission au discours islamiste conquérant, omniprésent en Europe.
L’Occident ne cesse d’humilier les Russes et de les traiter comme des pestiférés tout en vénérant le régime mafieux et corrompu de Kiev, adorateur de Stepan Bandera, le boucher pronazi aux mains rouges du sang juif.
Comme l’a souligné le président serbe Aleksandar Vucic, indigné à juste titre, « on invite les représentants de la nation qui a créé Auschwitz tout en excluant ceux qui l’ont libéré ».
En fait, après la Shoah, symbole de la barbarie planifiée et de l’extermination à l’échelle industrielle de tout un peuple, les Allemands auraient dû être mis au ban des nations durant des décennies. Ils ont écrit la plus atroce page d’Histoire de l’humanité.
Je partage donc l’indignation de la journaliste russe Xenia Fedorova, qui déplore l’absence de la Russie lors des commémorations du 80e anniversaire de la libération d’Auschwitz, ce 27 janvier. Absence d’autant plus injuste que la Russie est le grand vainqueur de la guerre, au prix de 26 millions de morts, dont 10 millions de soldats.
C’est l’Armée rouge qui a inversé le cours de la guerre avec les victoires historiques de Stalingrad et de Koursk, et non pas le débarquement du 6 juin 1944. Sans le sacrifice russe, Hitler aurait gagné la guerre.
C’est le 27 janvier 1945 que l’Armée rouge a libéré le camp de la mort d’Auschwitz, où furent exécutés près d’un million de Juifs, 74 000 Polonais, 21 000 Roms et des milliers de prisonniers soviétiques. Le monde entier découvrait les horreurs de l’Holocauste.
L’Occident s’est toujours attribué la paternité de la victoire, invoquant le pacte de non agression Molotov-Ribbentrop pour discréditer l’Union soviétique et faire oublier que c’est dans les steppes russes que Hitler a englouti 80 % de son armée.
Mais, comme le rappelle Xenia Fedorova, l’Occident passe trop souvent sous silence le pacte de non-agression entre l’Allemagne et la Pologne de 1934, l’accord naval anglo-allemand de 1935, ou les accords de Munich de 1938 signés par le Royaume-Uni et la France.
En fait, l’Union soviétique souhaitait une coalition antifasciste et réclamait des garanties de sécurité collective en Europe. Mais face au refus des Occidentaux, Moscou a fini par conclure un pacte avec l’Allemagne.
Faisons une parenthèse. À une échelle bien moindre, on notera que Poutine réclame depuis des années des garanties de sécurité pour toute l’Europe, mais que Washington les a toutes traitées par le mépris… ce qui a conduit à la guerre en Ukraine.
Quand Ursula von der Leyen qualifie la libération d’Auschwitz d’œuvre des forces alliées, elle marginalise sciemment le rôle de l’Armée rouge, comme se plait à le faire l’Occident depuis 1945.
Honorer la mémoire d’Auschwitz et commémorer sa libération, tout en excluant le pays libérateur, est le pire message que l’on puisse envoyer aux jeunes générations : celui de la falsification de l’Histoire et du mensonge.
Jacques Guillemain