
Une emmanche actuelle avec l’Algérie et ce sont de nombreux narratifs liés à cette immigration qui se trouvent mis au jour. Comment expliquer cette profusion d’OQTF algériens, dangereux, dont la France souhaite se débarrasser ? Par ricochet, la question évidente est : y-a-t-il d’autres gens, issus d’autres immigrations, dont la France a souhaité se débarrasser un jour ? Non, évidemment. L’histoire de l’immigration heureuse est battue en brèche à l’évidence, car au-delà de ces OQTF, c’est toute une histoire qui est un mensonge depuis environ quatre décennies commencées en 1983, avec la marche des Beurs. Souvenons-nous : Durant l’été 1983, des affrontements opposent policiers et jeunes dans le quartier des Minguettes à Vénissieux. Pendant les affrontements, Toumi Djaïdja, le jeune président de l’association SOS Avenir Minguettes, est grièvement blessé par un policier et transporté d’urgence à l’hôpital. L’homme est sous le coup, depuis 1982, d’une inculpation pour le braquage d’un supermarché à Saint-Étienne…
Quelle autre immigration s’est fourrée dans ce genre de pétrin, s’est battue avec la police, a eu besoin de monter des associations pour revendiquer, s’est plainte du racisme, a dû traverser la France à pied pour se faire entendre ? Personne d’autre. Allez savoir pourquoi.
Est arrivé le narratif de « l’intégration ». Qui a eu besoin de plus d’une génération pour « intégrer » la société française ? Portugais, Italiens, Polonais ? Oui, mais ce sont des cultures européennes, vont répondre les grands défenseurs de l’immigration enrichissante. Les asiatiques ne sont pas issus des cultures européennes, ont-ils des problèmes d’intégration ? Oui et non. Ils restent souvent entre eux, mais respectent strictement les lois françaises, sont les meilleurs élèves du système scolaire, particulièrement les Chinois et ne sont jamais apparus comme émeutiers ou délinquants de manière massive. Et depuis quarante ans, on parle d’intégration, si c’était possible, ce serait déjà fait, non ?
Puis le narratif des « Zones d’éducation prioritaire ». Quels autres élèves ont eu besoin d’être pris en compte dans des « zones » prioritaires ? Aucun. Quels autres élèves n’ont pas réussi à atteindre au minimum le niveau général des élèves français ? Personne. Les ZEP, ce sont douze élèves par classe en CP et en CE1, des crédits supplémentaires, pour quel résultat ? Parle-t-on et lit-on plus et mieux le Français dans ces zones ? Non, c’est même le contraire, le Français y est devenu une langue étrangère. Si faire accéder ces élèves là au niveau d’instruction de la population générale était possible, ce serait déjà fait non ?
Le narratif de la « pauvreté ». Dans des accès de lucidité, tout de même, en haut lieu on reconnaît la délinquance dans ces quartiers de « Beurs » qui furent « obligés » de marcher. Mais nous assure-t-on, c’est à cause de la pauvreté. Sauf qu’il n’y a aucun rapport entre délinquance et pauvreté, sinon la Nièvre ou la Creuse, départements très pauvres, seraient à feu et à sang. Il n’en est rien. Et le 93, département le plus délinquant de France, n’est pas pauvre, il est situé au 15ième rang national en termes de PIB, c’est donc même, l’un des plus riches. Sous perfusion d’argent public, d’allocations, d’argent sale, l’argent y coule à flot en fait. Et le narratif voudrait que les gens qui y habitent soient délinquants car pauvres et oubliés de la nation. Les gens du Morvan sont vraiment pauvres, plus oubliés de la nation qu’eux, tu meurs et les écoles n’y brûlent pas, mieux, les parents d’élèves se mobilisent pour les sauver et il n’y a pas de délinquance. Et donc, dans ces cités, naît l’idée qu’en donnant plus d’argent, les émeutiers, délinquants et autres djihadistes se calmeraient. Cela fait quarante ans que les plans banlieues se succèdent, avec toujours plus d’argent, pour quel résultat ? Aucun. C’est même le contraire, plus on donne d’argent, plus la délinquance gagne du terrain, plus le nombre de quartiers sensibles augmente, plus l’âge des délinquants s’abaisse, ce ne sont pas les dires de l’extrême droite, ce sont les chiffres officiels du Ministère de l’intérieur. Si donner de plus en plus d’argent suffisait à obtenir la paix sociale, depuis le temps qu’on en donne, ça aurait marché, non ? A quelles autres immigrations a-t-il fallu donner de l’argent pour que leurs enfants ne mettent pas la France à feu et à sang ? Personne.
Le narratif de la « colonisation ». Allons donc, la délinquance s’expliquerait par le passé colonisateur de la France. Serait-ce une raison valable ? Nous avons aussi colonisé les pays asiatiques, avons nous le même genre de rapport avec leurs ressortissants vivant chez nous ? Et à l’inverse, les Maghrébins sont-ils des citoyens sans problème dans les pays n’ayant pas colonisé ? Non plus. Belgique, Pays-Bas, Suisse, Italie, Espagne, pays nordiques, font face aux même problèmes que les nôtres, avec les mêmes gens, tout en n’ayant pas colonisé. Alors ?
Alors il faut atterrir, aucun des narratifs dont on nous rebat les oreilles depuis quarante ans n’a le début de l’ombre d’un commencement de réalité. La mixité sociale ? Elle est partout, depuis toujours. C’est la mixité ethnique qui fait défaut. Qui veut aller vivre en quartier sensible ? Personne. Quel homme politique a mis ses enfants dans un établissement scolaire classé ZEP ? Aucun. Quel provincial vend sa maison pour aller vivre dans un quartier sensible et y profiter de l’enrichissement culturel ? Aucun. La réalité est méchante, elle invalide de manière parfaitement factuelle l’ensemble des contes à dormir debout nés de quarante années de mensonges immigrationnistes. Et que font nos hommes politiques ? Ils s’accrochent comme des moules à un rocher, à ces narratifs dont tout le monde à compris qu’ils sont faux et auxquels plus personne ne croit. Cette histoire ne tient pas de l’enrichissement, mais de la cocotte minute… Suite en 2027. Au RPF, nous avons un programme pour solutionner tout cela, mais il est, aux yeux de nos politiciens actuels, fort déplaisant…