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Le New-York-Times ne croit pas le narratif ukrainien

Le New York Times a largement battu en brèche le discours obligatoire de la «guerre non provoquée» en Ukraine, c’est à dire déclenchée par le seul Poutine, animé d’une volonté de cheminer vers la reconstitution d’un empire, genre ex-URSS, en commençant par l’Ukraine. Cette expression : «non provoquée», étant revenue en boucle dans les médias américains, où l’on répétait au public qu’il s’agissait d’une guerre sans cause, que Poutine avait envahi de manière unilatérale et belliqueuse, une Ukraine localement et internationalement irréprochable.

Ce New York Times donc, a publié un long article expliquant que l’invasion russe de l’Ukraine avait surtout été la conséquence d’une campagne systématique et généralisée d’agression militaire et d’espionnage de la part des États-Unis. Ces « opérations » avaient été menées de longue date de la Central Intelligence Agency (CIA) qui a financé et développé une agence spécialisée de renseignement militaire ukrainienne, baptisée HUR et utilisée comme une arme d’espionnage et même d’assassinats ciblés et de provocations dirigées contre la Russie. Le tout pendant près de dix ans.

Le journal américain cite un haut fonctionnaire européen : « M. Poutine a envisagé le lancement de son invasion à grande échelle lorsqu’il a rencontré le chef de l’un des principaux services d’espionnage russes, qui lui a dit que la CIA et le MI6 britannique contrôlaient l’Ukraine et la transformaient en tête de pont pour des opérations contre Moscou ». On ne peut être plus clair. Depuis 2014 en effet, la CIA a constitué, formé et armé les services de renseignement et les forces paramilitaires ukrainiens, lesquels ont procédé à des assassinats et autres provocations contre les forces pro-russes dans l’est de l’Ukraine, contre les forces russes en Crimée et jusqu’en Russie.

Ces Ukrainiens, pressés d’en découdre avec les Russes, auraient même outrepassé les consignes de Washington, trop prudentes à leurs yeux et ont commencé à organiser des assassinats et d’autres opérations meurtrières. Washington aurait alors menacé de mettre fin à son soutien, sans pour autant passer à l’acte. L’objectif de ces forces paramilitaires ukrainiennes armées, financées et dirigées par les États-Unis et l’OTAN, était de procéder à des assassinats de personnes favorables à un rapprochement avec la Russie. Le coup d’État de Maïdan de février 2014, a consisté, pour les forces de droite et néonazies, soutenues par les États-Unis et l’Union européenne, à renverser le président pro-russe élu. Avant l’élection de Zélensky, humoriste novice en politique, à la campagne réglée par le cabinet Mac-Kinsey, qui atteint 73,2% des suffrages, face à Petro Porochenko.

On peut y ajouter une curieuse communication du Pentagone : « Les États-Unis ont travaillé au renforcement de la sécurité et de la protection biologiques de l’Ukraine, à l’amélioration des contrôles de la santé humaine et animale en apportant leur soutien, au cours des 20 dernières années, à 46 laboratoires pacifiques ukrainiens, à des installations sanitaires et à des centres de diagnostic des maladies ». La formulation alambiquée à souhait ne trompe évidemment personne : y a-t-il besoin de quarante-six biolabs « pacifiques » ?

Pour l’ensemble de ces raisons, et celles qui vont suivre, l’explosion du gazoduc Norstream, les sanctions prises à la hâte et avant toute discussion, la ruine de l’industrie européenne en deux ans et l’envoi tout aussi précipité de sommes considérables dont une partie s’est largement perdue, pas pour tout le monde, devraient inciter à la prudence et au dialogue, face à une machine qui s’est emballée selon une programmation millimétrée et assortie d’une communication identique à celle du Covid : il n’y a pas d’autre solution. Si justement et au RPF, nous avions, dès le début, trouvé suspect cet emballement à la fois martial et communicationnel et indiquions la voie diplomatique comme étant à privilégier. Il semble évident aujourd’hui que cette guerre est le second épisode d’un feuilleton européen, après le Covid, qui s’écrit sans nous et nous a mené à la ruine. On peut évidemment y ajouter l’afflux massif de migrants arabo-afro-musulmans, à qui quelqu’un paye des bateaux gonflables et des téléphones portables et on aura une vision qui ne doit rien au hasard des fléaux qui s’abattent sur l’Europe.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com/2025/03/30/le-new-york-times-ne-croit-pas-le-narratif-ukrainien/

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