Macron ne vit que pour la guerre, c’est sa seule préoccupation et il s’emploie comme un beau diable, pour justifier d’entrer directement en conflit contre la Russie. La France, ce qui s’y passe, il s’en moque, ce n’est pas, ça n’a jamais été sa priorité. Tout le monde a bien compris qu’il ne voulait pas de la paix, et si en France il bénéficie du soutien étonnant de toute la classe politique, à l’extérieur il n’en est pas de même. Certes il a deux amis, le Britannique Starmer qui est tout aussi obnubilé par ce conflit, seul moyen pour échapper au drame qui se joue dans son propre pays, ainsi que son homologue allemand dont l’économie est en train de sombrer à grande vitesse. Macron est le chef de file de cette coalition qui n’en est pas une mais qui multiplie les réunions pour envoyer des troupes en Ukraine. Mais sous quel mandat ? L’ONU ? Il faudrait une résolution du conseil de sécurité dans lequel siègent la Russie, la Chine, les USA. Il y a fort à parier que l’un des trois, voire les trois utiliseront leur droit de veto.
Dans ce cas il ne resterait plus qu’une initiative unilatérale qui exclurait de fait, comme l’a déjà dit Trump une solidarité des autres membres de l’OTAN. En gros, si la France ou la Grande-Bretagne veulent attaquer la Russie, ce sera sans l’implication des USA. Mais au fait, avec quoi veut-il faire la guerre notre prince président ? Notre armée ? Le rapport parlementaire du 19 mars 2025 sur l’état de nos troupes est alarmant. Il est affiché un taux de désertion en augmentation de 56% par rapport à 2022. Le chiffre a de quoi donner le tournis, même s’il faut relativiser. En nombre d’hommes cela représente 1486 soldats, essentiellement de base, qui ont pris la poudre d’escampette. Si l’on ramène cela au total utile combattant de la seule armée de terre, soit réellement 30 000 hommes, cela fait 5%. Entre les départs légaux et les désertions, nous avons besoin d’un minimum de 18 000 recrues pour simplement maintenir les effectifs. La situation est donc relativement tendue, et on voit mal comment notre cher président va pouvoir envoyer un corps expéditionnaire solide qui réponde au défi qu’il trouverait sur le front Ukrainien, sachant que cette guerre, de l’avis des experts, pas ceux des plateaux de LCI, est d’une violence et dureté pire que les deux dernières guerres mondiales. Nos troupes n’ont depuis été confrontées qu’à des opérations que les professionnels assimilent à du maintien de l’ordre. On est très loin du compte. Les causes des désertions sont multiples. Il y a les légionnaires ukrainiens qui sont partis, il y a les soldats qui ne supportent pas la vie militaire, les conditions d’hébergement et la solde qui ne sont pas à la hauteur du sacrifice exigé. Sans compter, si on les envoie en Ukraine, ceux qui prendront leurs jambes à leur cou, terrorisés, comme le font les jeunes recrues forcées ukrainiennes.
Les parlementaires constatent que la durée moyenne de l’engagement est passée de 6 ans, à 4.3 ans. En 2023, les départs ont connu un record avec 25496 hommes qui ont cessé leurs fonctions. On ne peut pas prétendre être dans les meilleurs conditions pour aller se frotter à ce qui se fait de mieux sur la planète, que ce soit en terme de matériels, mais plus encore, grâce à l’expérience acquise, élément déterminant et qui n’a pas d’équivalent. Mais Macron, totalement hors sol, se moque de tout cela, il veut sa guerre. Cette volonté agace, notamment les US. Dix huits membres du congrès lui auraient envoyé un courrier lui intimant de cesser de jeter de l’huile sur le feu. L’avertissement est-il sans frais, ou suppose-t-il une intervention en préparation ? Macron a déjà envoyé des instructeurs, des conseillers et une récente frappe Russe aurait d’ailleurs tué bon nombre de représentants étrangers sans que l’on sache si des Français étaient parmi eux. À peine arrivés, déjà éliminés, cela ne va pas engager les autres à se précipiter pour satisfaire les ambitions et délires de Macron. Et cela témoigne aussi, à la fois de notre manque de discrétion et de la qualité du renseignement russe qui sait immédiatement où frapper nos hommes.
Quoi qu’il en soit Macron dérange, non pas les Russes qui ont averti qu’une confrontation avec la France serait traitée de la façon la plus radicale, précisant qu’il fallait 3 minutes 30 secondes pour qu’un missile Satan2 pulvérise la moitié de la France, ne donnant même pas le temps d’une réplique de notre part. Mais les USA laisseront-ils le trublion français aux commandes encore longtemps ? Si Trump veut la paix, du moins le calme sur ce côté-là de son flanc, il devra bien prendre les mesures appropriées pour le mettre hors d’état de nuire. Si l’on rapproche un autre événement, celui où l’on apprend que Klaus Schwab, le mentor de toute cette clique mondialiste, vient de quitter son poste de président du Forum économique Mondial, on peut se poser la question du « début de la fin » anticipée de Macron, éventuellement une sortie programmée à court terme ? A moins que tout cela ne soit que coïncidence. L’avenir nous le dira très vite.