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2000 euros par mois : le seuil de l’indécence

Dans le désastre permanent qui n’en finit pas de se banaliser, nous apprenons terrifiés, du moins devrions nous l’être, que la France fait face à une situation qualifiée pudiquement d’alarmante, car des seniors se retrouvent à fouiller les poubelles pour vivre. Le terme a quelque chose déjà d’indécent, comme une insulte feutrée à l’humanité, à ce qui nous y rattachait : ce lien que l’on croyait éternel et imprescriptible avec nos anciens et leurs conditions de vie. Ceci alors que nombre de faux migrants sont logés dans des hôtels avec piscine réquisitionnés. Mais c’était sans compter avec ces nouvelles générations rompues à la haine et la hargne, au renversement des valeurs, l’oubli et l’aversion et de l’empathie érigés en progressisme, qui déversent leur acrimonie en conclusion d’un dogme qui se veut politique et économique. On se souvient des propos de madame Astride Panosyan Bouvet, fustigeant les retraités qui gagnent plus de 2000 euros comme d’infâmes profiteurs, et leur devoir de contribution pour combler un déficit construit et accumulé par l’impéritie des politiques eux-mêmes. Mais c’est désormais un fait avéré, ils creusent le déficit et nous devons le boucher.

De savants calculs l’amène à dire que ces augmentations ne seraient que de 100 à 160 euros par an, selon un article de Ouest France, soit finalement très peu. C’est là la perversité du système qui dilue la ponction pour en faire une goutte au départ, comme lors de la création de la CSG. Puis peu à peu on augmente le taux et cela finit très vite par être insupportable. Certains vont jusqu’à lui prêter l’intention de souhaiter que nos anciens se contentent du strict minimum pour vivre ! Un affichage en droite ligne de celui des ses maîtres à penser, Macron et ses « rien » et Attali expliquant qu’à 65 ans, il faudrait mourir.

Il est vrai qu’elle sera de toute façon épargnée par ces mesures quand elle aura droit à sa retraite… à moins qu’une révolution populaire et radicale ne passe pas là. Elle aura cumulé celle de conseillère municipale, de député, de ministre et de ce qu’elle a cotisé lorsqu’elle elle faisait de la finance chez Groupama, et lors de son dernier poste de directrice générale fonctions centrales d’Unibail-Rodamco-Westfield où elle déclare 6,1 millions d’euros de revenu sur la période 2017-2021[]. Elle est en effet à l’abri et bien loin de ces 2000 euros, seuil d’un luxe qui lui est inconnu. Improprement qualifiée de chef d’entreprise, elle n’a été qu’une administratrice, n’a jamais rien créé d’elle-même, ni même risqué ses propres deniers dans une aventure entrepreneuriale. Si c’est à partir de 2000 euros que l’on est un abominable profiteur, que dire de tous ceux, retraités et actifs qui ne les gagnent pas et qui sont légions. La brillantissime dame ne le dit pas. Il y a encore quelques années une telle obscénité aurait été frappée de censure et aurait conduit son auteur à la disparition politique pure et simple, ou du moins à un sérieux recadrage.

Mais en 2025 ce n’est plus le cas, et cela ne vient pas d’un tabou qui aurait été brisé, mais d’une insolence déplacée, encensée par un pouvoir qui ne peut concevoir la politique que comme une somme de contraintes destinées à réduire à néant toute liberté, tout profit du travail. La richesse ne s’accumule que pour eux, pour les autres, elle doit se partager, quitte à ce que ce soit avec des gens qui n’ont jamais contribué au développement du pays, mais que l’on taxe de chance pour l’avenir en tirant des plans sur des comètes imaginaires. C’est un peu comme si on misait tout sur des joueurs qui n’ont jamais touché un ballon de leur existence mais à qui l’on prêterait des vertus fantasmées, avant d’être consacrées par des faits. Démonstration est faite que toute cette classe politique se moque de notre bien-être. Si tel était le cas, au lieu de fustiger ceux qui parviennent encore à vivre dignement, elle aurait eu à cœur de trouver une solution pour hisser vers le haut tous ceux qui sont en dessous de ces 2000 euros !

Mais non, ne désirant pas prendre la peine d’y parvenir elle préfère niveler par le bas et faire descendre d’un étage tout le monde. Oserions-nous penser que son contentement est à son comble en constatant que déjà des retraités fouillent les poubelles ? Serait-ce déplacé de le penser, alors qu’elle ne se gêne pas pour tirer sur ceux qui n’ont rien volé, qui ont justement par leur travail, contribué à cette fameuse solidarité passée dont elle veut culpabiliser ceux qui s’y sont déjà donnés, en faisant valoir que ce n’est pas suffisant ! Ils ont travaillé, cotisé, produit, remboursé des crédits, mais tout cela ne compte pas, ils doivent souffrir, devenir misérable pour sa grandeur funeste. Imposer, taxer, nous ne cessons de le répéter au RPF : dans un pays déjà ponctionné à 50% et dans certains cas même plus, il faut changer de stratégie. Ce communisme auréolé d’un eugénisme satanique doit être combattu avec détermination et sang froid, pour contre balancer la hargne mise à vouloir détruire des gens qui n’ont rien spolié, mais qui ont cotisé, généré de la richesse. Elle ennoblirait son panache en osant s’attaquer aux vrais problèmes tels que nous les avons listés au RPF. Impossible pour cette caste engluée dans son idéologie communiste. La vraie solution est de taxer ceux qui peuvent encore l’être pour que ces parasites continuent à profiter d’un système à bout de souffle. Ces faux penseurs doivent être virés de l’espace public si l’on veut avoir une chance de reprendre la main sur notre destin. On devrait entendre les oppositions s’insurger, rien. Normal, elles valident ce concept, soit par ignorance, soit par nécessité. Il faudrait qu’elles aient le courage de dire qu’elles ne veulent plus être des profiteurs, des inutiles qui jouissent de leur position pour se servir. Il est temps de dire stop à ces insultes répétées, perpétrées par des gens qui gagnent 5 fois plus, au minimum, que ceux qu’ils désignent comme les responsables de nos maux, alors que les causes viennent des décisions absurdes qui sont prises depuis 40 ans, sans jamais être remises en question. Une vraie rupture est nécessaire pour sauver le pays, et ce redressement est possible en moins d’un an, à condition de s’en donner les moyens, ce qui n’est au programme d’aucun parti sauf du nôtre, pour le moment.

« Il y a trop de grands hommes dans le monde ; il y a trop de législateurs, organisateurs, instituteurs de sociétés, conducteurs de peuples, pères des nations, etc. Trop de gens se placent au-dessus de l’humanité pour la régenter, trop de gens font métier de s’occuper d’elle » : Frédéric Bastiat.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com/2025/04/30/2000-euros-par-mois-le-seuil-de-lindecence/

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