Lors d’un récent débat sur France Inter, Sarah Knafo, figure montante du parti Reconquête, a livré une confrontation édifiante avec des journalistes de France Inter, France Info et Le Monde. L’échange, rapidement devenu viral, a mis en lumière le double standard médiatique dans le traitement de deux faits divers tragiques : l’assassinat de Lola, 12 ans, tuée par une Algérienne sous obligation de quitter le territoire français (OQTF) en octobre 2022, et celui d’Aboubakar, homme priant dans une mosquée de Romans-sur-Isère, récemment victime d’une attaque.
Deux affaires, deux indignations Les médias cités avaient vivement reproché à Reconquête d’évoquer l’affaire Lola, jugée « instrumentalisée » pour critiquer l’immigration illégale. Pourtant, ces mêmes rédactions ont multiplié les hommages à Aboubakar, présenté comme symbole d’une « islamophobie » systémique. Interpellée sur cette contradiction, Sarah Knafo a retourné la question : « Pourquoi votre indignation est-elle à géométrie variable ? Pourquoi Lola, française de 12 ans, mérite-t-elle moins d’empathie médiatique qu’Aboubakar ? »
Un moment de vérité face à la langue de bois
Face à ces questions, les journalistes, visiblesment mal à l’aise, ont tenté d’esquiver. L’un d’eux a coupé la parole de Sarah Knafo, arguant que « le contexte n’est pas le même ». La policière, restée stoïque, a rappelé les faits : dans les deux cas, des vies ont été volées par la violence. Mais tandis que l’assassinat de Lola, impliquant une migrante en situation irrégulière, a été minimisé par peur de « stigmatiser », celui d’Aboubakar a été immédiatement politisé pour dénoncer un « climat islamophobe ».
Silences éloquents et mauvaise foi
Les interventions de Sarah Knafo ont déstabilisé l’assemblée. Les journalistes, habitués à contrôler le récit, ont multiplié les interruptions et les digressions pour éviter le fond du débat. « Vous parlez de ‘récupération’, mais n’est-ce pas vous qui choisissez les victimes dignes de couverture ? », a-t-elle lancé, soulignant que Lola, enfant dont la mort soulève des questions sur l’efficacité des OQTF, dérangeait « la bien-pensance de gauche ».
Le choc des légitimités
Cet échange révèle un malaise profond dans le paysage médiatique français. Les journalistes, pris en flagrant délit de partialité, ont subi un choc culturel : face à une femme déterminée, issue de la police et incarnant un parti anti-système, leurs mécanismes habituels de défense (détournements, moralisation du débat) ont échoué. Sarah Knafo a incarné une parole directe, refusant de se plier aux codes de la « langue de bois » qui étouffent les sujets sensibles. Conclusion : un électrochoc salutaire !
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