Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Bruxelles : L’Union européenne sacrifie l’agriculture au profit des lubies mondialistes

C’est un séisme politique rare à Bruxelles. La Commission européenne, présidée par Ursula von der Leyen, vient de déclencher une révolte sans précédent au Parlement européen, en annonçant une réduction massive de 84 milliards d’euros du budget de la Politique agricole commune (PAC). Un coup de poignard dans le dos des agriculteurs européens, dénoncé à gauche comme à droite.

Mercredi 16 juillet 2025 restera gravé dans la mémoire collective paysanne comme le jour où l’Union européenne a trahi ouvertement ses campagnes. Lors de la présentation du projet de réforme du cadre financier pluriannuel, la Commission européenne a confirmé la réduction d’un quart du budget dédié à la PAC, soit 84 milliards d’euros en moins. Une décision justifiée par une réorientation des priorités budgétaires : défense, élargissement de l’Union, remboursement des dettes post-Covid. Tout, sauf l’agriculture.

Une opposition parlementaire unanime : du jamais vu

C’est une scène inhabituelle au Parlement européen. Tous les groupes politiques – des Verts à la droite conservatrice, en passant par les sociaux-démocrates et les libéraux – se sont dressés contre la Commission. Christophe Hansen, commissaire à l’Agriculture, a tenté de maquiller la coupe budgétaire en « réforme de structure » : fusion des lignes de crédits, création d’un « superfonds » multi-usages, maintien d’un financement à 302 milliards d’euros. Mais personne n’a été dupe.

Même Herbert Dorfmann, figure de l’aile modérée du PPE, a dénoncé une manœuvre comptable : « Vous doublez le budget global, mais vous réduisez la PAC de 25 % ? N’essayez pas de nous vendre ça comme une réussite. » Les eurodéputés de tous bords ont dénoncé le risque pour la sécurité alimentaire, l’abandon du monde rural, et les mensonges de la Commission.

Des mots forts, des menaces de censure

Dans un rare moment d’unité transpartisane, l’eurodéputé irlandais Luke Flanagan (La Gauche) a lancé un appel clair : « Si vous êtes sincèrement opposés à cette Commission, déposez une motion de censure, je la voterai. » . Gilles Pennelle (Patriotes pour l’Europe) a, quant à lui, qualifié la coupe d’« absolue catastrophe », accusant la Commission de « mettre le feu à nos campagnes ».

Autre voix française, Valérie Deloge, a fustigé une Commission « experte en trahison » : « Après ça, bonne chance pour continuer à faire croire que vous soutenez nos agriculteurs. »

Pour l’heure, la mobilisation reste limitée, saison des récoltes oblige. Mais plus de 6 400 organisations agricoles ont déjà signé une pétition contre ces coupes. L’hiver dernier, les blocages de tracteurs avaient secoué Bruxelles. Tout indique que l’histoire pourrait bien se répéter lorsque le gros des troupes paysannes reviendra dans la bataille, outils en main.

L’agriculture sacrifiée sur l’autel des idéologies technocratiques

Ce coup porté à la PAC n’est pas anodin : il symbolise un changement de paradigme. Là où l’Europe avait, jadis, fait de l’autonomie alimentaire un pilier stratégique, elle préfère désormais financer des politiques d’élargissement, des dogmes écologistes punitifs, et des dettes mal gérées. Les campagnes, elles, peuvent crever.

Ce n’est plus simplement une erreur de gouvernance : c’est une trahison civilisationnelle. Et si les tracteurs doivent revenir envahir les places européennes, ce sera bien plus qu’un baroud d’honneur : ce sera un sursaut de survie.

https://www.breizh-info.com/2025/07/21/249335/bruxelles-lunion-europeenne-sacrifie-lagriculture-au-profit-des-lubies-mondialistes/

Écrire un commentaire

Optionnel