Gaël Perdriau, toujours maire de Saint-Étienne, est une caricature de ces LR qui se disaient de droite, faisaient la leçon à tous ceux qui voulaient se tourner vers le Rassemblement national et qui, pour ne pas paraître « fachos », se montraient presque aussi immigrationnistes que Mélenchon et autant lèche-babouches.
Notre ami Jacques Chassaing, quand il écrivait chez nous, nous avait proposé de nombreux articles sur le personnage.
Ce maire qui se disait de droite – et que LR a fini par virer, tant le dossier sentait la poudre – et qui se disait humaniste, puisque immigrationniste et islamo-collabo, a montré, à l’occasion de ce qu’on appelle l’affaire de la sextape, qu’il était surtout une véritable pourriture politicienne, s’encadrant des pires salauds, comme Gauttieri, capable d’utiliser les méthodes les plus sordides contre ses adversaires politiques, fussent-ils de son camp.
Son procès s’ouvre ce jour. Il faut reconnaître que pour une fois, Mediapart a fait un travail salutaire, et correct, démasquant ce qui s’apparente à des méthodes de mafieux et de voyous.
Il n’empêche que, même si la présomption d’innocence doit profiter à l’accusé, Perdriau, qui a dû arroser la gauche politique et syndicale pour qu’elle lui foute la paix, est toujours maire de Saint-Étienne, trois ans après que le scandale ait été rendu public. Tout le monde sait qu’il est le commanditaire du chantage, il n’a pas encore fait un seul jour de prison, et il est toujours maire. Ira-t-il jusqu’à nous mettre un drapeau palestinien sur sa mairie dans quelques heures pour acheter sa protection ? Le pire est que c’est possible.
Est-il le seul politicien à utiliser de telles méthodes ? On aimerait en être convaincus…
Paul Le Poulpe