La taxe Zucman n’est pas passée, heureusement, non pas qu’il ne faille pas taxer les plus riches, mais que le pays est déjà le plus taxé au monde et qu’avant de voter encore et encore de nouvelles taxes, il faudrait déjà réfléchir à ce qui existe. Lecornu, pour une fois réaliste, a expliqué qu’il n’y avait aucune forme d’impôt légal permettant de lever 15 milliards d’un coup. Les riches, c’est à dire les très riches, parce qu’avec les LFI on est riche à partir de 3000 euros, peuvent partir éventuellement, même si les départs effectifs ne sont pas si nombreux que ça, mais les calculs faisaient apparaître une taxe Zucman bien moins rémunératrice que sur le papier, tant les possibilités d’optimisation avec l’alambic fiscal à la française sont nombreuses. Au RPF, nous préconisons de simplifier tout cela, de supprimer les niches, c’est à dire justement les possibilités d’optimisation, le tout remplacé par un impôt proportionnel aux revenus, avec à la clé, une gestion simplifiée ne nécessitant plus une armada de fonctionnaires, donc des économies.
François Ruffin, qui parle toujours bien, explique que les riches sont devenus plus riches sous Macron et qu’ils peuvent bien payer. Reste à savoir comment ils sont devenus plus riches… grâce à des transferts massifs d’argent public vers des intérêts privés. Exonérations de charges, dispositifs ruineux type CICE, subventions à tout va dans le cadre de la transition énergétique, par exemple, etc. Sans compter des concessions de type « autoroutes », dans lesquelles des actionnaires sont engraissés avec peu de travail. Au RPF, nous prônons la fin de tout cela et s’il ne doit pas y avoir forcément de nationalisations, comme le réclament les gauchistes les plus sous emprise sectaire. Retour dans le giron de l’État, des éléments stratégiques : autoroutes, aéroports, système de verbalisation routière, rien de plus. Les voix « sages » expliquent doctement qu’il faudrait taxer les riches autant que les gens ordinaires et il est vrai, qu’en proportion, les très riches payent moins d’impôts que les gens des classes moyennes. La vraie sagesse serait plutôt de se demander comment ces gens qui parlent en sont arrivés à pondre un système inique dans lequel les riches payent moins d’impôts en proportion que les pauvres et d’espérer au final que les pauvres soient imposés comme les riches, c’est à dire, moins. Mais non, l’espérance des gouvernements c’est que tout le monde paye le maximum de ce qu’il peut payer, c’est à dire, une pensée structurellement confiscatoire et stalinienne, là où le bon bon sens élémentaire commanderait de tenter de fonctionner en prenant le moins possible à chacun, mais évidemment, à chacun en fonction de ses revenus.
Wauquiez et quelques caciques de la droite, se sont enfin alignés sur le bon sens, celui que nous préconisons au RPF, faire des économies d’échelle, arrêter de jeter l’argent par les fenêtres, se passer des dépenses inutiles, 44 milliards pour l’accueil débridé de migrants, 85 milliards d’agences qui ne servent à rien… la liste est longue et sur notre blog, à la rubrique : « Nos propositions ». Mais non, Macron, jamais au bout de sa folie, vient encore de promettre 1,5 milliard pour la région africaine des grands lacs… avec l’aval de qui ? Il le fait exprès, c’est évident. Il faut, derrière ce vote qui a permis d’évacuer une taxe inutile, réfléchir aux économies à faire et surtout aux taxes à enlever, en se rappelant que la masse des Français s’est beaucoup appauvrie sous Macron, étudiants, familles modestes, nouveaux pauvres, peinent à se loger, se nourrir, se chauffer, en se rappelant aussi que ce gouvernement a toujours préféré les autres aux siens et que c’est là une caractéristique de la France dont nous nous passerions volontiers.