Sur un mur d’Athènes, un graffiti récent en guise de vœux suffit à lui tout seul pour ainsi faire dans le meilleur syncrétisme… bien à la hauteur des circonstances : « Bonne chance ».
En face, sur un mur un de nos animaux adespotes complète la scène par son regard, splendide étonnement. Avec la défaite de la vérité face au toc bancocrate depuis les élections de juin et le mémorandum III de cet automne – pour ne retenir que l’essentiel de l’événementialité 2012 – nos vœux de l’ancien temps ont été aussi décapités, ou au mieux, asséchés dans des bandelettes de tissu trempées dans de la résine du mémorandum III. Manifestement, notre corps social serait en voie de momification, de ce fait et déjà, le seul vœu ayant encore un sens devant l’étendue invisible du temps qui nous surpasse, c’est : liberté. [...]
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