Ce sont les mêmes qui n’en finissent plus de chialer ou de s’indigner devant les résultats électoraux du Front national.
À en croire Alain Peyrefitte, le général de Gaulle avait coutume de dire : « Je n’aime pas les socialistes, car il ne sont plus socialistes. Et je n’aime pas les miens, parce qu’ils aiment trop l’argent. »
Mais, déjà bien avant et pour ce qui concerne la gauche, note Éric Zemmour dans Le Figaro de ce 20 mars, « le premier tournant date de la fin du XIXe siècle avec l’affaire Dreyfus. Au nom de la défense des droits de l’homme, les socialistes se sont alors ralliés à la gauche libérale en renonçant à leur spécificité : la volonté de contraindre l’individu au nom de l’intérêt supérieur de la collectivité. À partir de ce renoncement, le socialisme se condamnait à être ce qu’il est devenu. »
Puis, le tournant de la rigueur de 1983, à l’occasion duquel François Mitterrand rompt avec le Parti socialiste de 1971, celui du congrès d’Épinay, de cette union de la gauche qui la fit frayer avec un Georges Marchais qui, déjà, dénonçait les périls à venir d’une immigration voulue par le grand patronat de l’époque.
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