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Plante verte mondialiste ou écologiste, il faut choisir !

« La véritable passation de pouvoir elle s’est faite depuis longtemps de Paris vers Bruxelles » notait avec raison hier soir Florian Philippot sur I-télé . Dans les faits, au nombre des changements opérés dans le cadre du remaniement, c’est Ségolène Royal qui a été  nommée ministre de  l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, tandis que  Benoît Hamon  remplace Vincent Peillon à  l’Éducation « nationale ».   Arnaud Montebourg se retrouve   à la tête du ministère (élargi)  de l’Économie, des  Finances ,  du redressement productif et numérique, flanqué de son ennemi  Michel Sapin qui quitte le ministère de l’Emploi et succède à Pierre Moscovici comme ministre des Finances et des Comptes publics.  François Rebsamen  fait  son entrée au gouvernement comme ministre du  Travail,  de l’emploi et du  dialogue social, Benoit Cazeneuve est nommé à l’Intérieur.  Telle est la réponse  de  François Hollande  à la  raclée subie dans les urnes ces deux derniers dimanche. Un écran de fumée, une  pièce de théâtre, à l’heure ou 80% des lois qui s’appliquent en France émanent  des diktats  de la Commission européenne.

  Une réalité confortée par l’arrivée de Manuel Valls à  Matignon,  simple changement  dans la  continuité. Une décision qui souligne l’inféodation dramatique de notre pays à l’idéologie européiste ultra libre-échangiste qui ne s’embarrasse même plus de faux semblant. Invité  de BFMTV et RMC, le journaliste le co-fondateur de Médiapart,  Edwy Plenel, affirmait vendredi comme l’avait fait Jean-Marie Le Pen,  qu’ «il  n’y aura pas de Manuel Valls Premier ministre, c’est impossible. La ligne Manuel Valls a été sanctionnée (par les électeurs) ». Ce choix suicidaire -voir notre article publié hier- en dit long sur l’impasse dans laquelle les partis euromondialistes, et M.  Hollande depuis 2012, ont plongé notre pays.

 Premier  échec pour Manuel Vals, le Bureau exécutif  d’EELV, sous l’impulsion de sa nouvelle dirigeante Emmanuelle Cosse, des ministres démissionnaires Cécile Duflot et Pascal Canfin ,  ont refusé l’offre qui leur était faite d’accueillir des membres de leur formation  dans le nouveau gouvernement -7 voix contre, 3 voix pour et 5 abstentions.  Ceux qui passeront outre seront exclus du parti  était-il précisé. Un choix tactique qui s’explique par le pari de certains dirigeants écolo-gauchistes ne pas être a assimilés à ce gouvernement démonétisé lors des élections européennes, afin de tenter de sauver les meubles le 25 mai…pas certain que cela suffise

 Une décision qui a suscité la colère très ambitieux président du groupe EELV au SénatJean-Vincent Placé, qui se voyait déjà fumant  le cigare sous les lambris d’un ministère , de la grande majorité des  16 députés écolo-gauchistes.  François de Rugy, coprésident du groupe écologiste à l’Assemblée nationale, a parlé  d’une  «décision incompréhensible», d’un   «mauvais coup pour l’écologie et les écologistes», position partagée par l’autre co-présidente, Barbara Pompili . «Je suis abasourdi par l’immaturité de mon propre parti» a renchéri son collègue François-Michel Lambert.

 Ce matin dans sa chronique sur Europe 1, juste avant que les premiers nouveaux nommés au gouvernement soient annoncés,  le député européen Vert Daniel Cohn-Bendit a également jugé que ce refus de participation était   une faute majeure…qui n’empêchera pas M. Valls de trouver une plante verte, un(e)  écologiste (hors EELV)  à faire figurer dans son gouvernement…

 M. Cohn-Bendit a souligné que  le nouveau Premier ministre n’avait pas lésiné sur  l’importance des cadeaux   proposés à EELV  : 25% des députés élus à la proportionnelle, « condition de la survie des Verts »,  enterrement de première classe du projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes,  un(e)  écolo-gauchiste nommé à la tête d’un super ministère de l’Environnement élargi avec l’Energie et la possibilité de conduire la « transition énergétique ».

 Nous l’avons souvent rappelé sur ce blog, il n’est d’écologie véritable que nationale.  L’écologie fut ainsi le thème de la première publication du Front National en 1974. Il existe une   cohérence complète  entre la vision du monde qui est celle du FN et les questions écologiques, un  lien évident entre la  défense de l’identité nationale et celle de notre environnement. Le patrimoine de la France s’incarne dans un peuple et dans une civilisation, mais aussi dans un terroir, avec ses paysages, sa faune et sa flore. Il est ainsi totalement antinomique de se dire  défenseur de l’environnement et d’être partisan de cette Europe bruxelloise soumise aux oukases mondialistes et aux dogmes ultra libre-échangistes.

 A contrario, explique Bruno Gollnisch,  le programme défendu par le FN pour protéger nos compatriotes des ravages de la mondialisation, la mise en place d’un protectionnisme intelligent,  s’insère dans une logique de préservation de l’environnement, notamment en abaissant considérablement le coût énergétique et la pollution générés par les transports de produits que nous pouvons fabriquer ou cultiver sur nos territoires et donc au plus près de nos concitoyens. Un argument de plus constate le député FN, rarement évoqué par les écolo-mondialistes, en faveur du «produisons et achetons français», de la relocalisation, de la  « préférence nationale et communautaire »

 Dans la même optique écologiste, le FN est  aussi favorable au rétablissement de nos frontières en ce qu’elles  permettent aussi   d’imposer des droits de douane spécifiques sur les marchandises produites dans les pays ne respectant pas les normes environnementales.

 A cette aune, l’idéologie mondialiste dont est porteuse la mouvance écolo-gauchiste dans notre pays suffit à la disqualifier et à la faire apparaître pour ce quelle est : une escroquerie politique et intellectuelle de plus.

http://gollnisch.com/2014/04/02/plante-verte-mondialiste-ecologiste-il-faut-choisir/

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