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Nuit de violences à Aurillac : qui est surpris, à part la gauche hypocrite ?

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Après la nuit de violences ayant vu s'affronter, à Aurillac (Cantal), plusieurs dizaines de jeunes au visage masqué ressemblant furieusement aux Black Blocs que l'on ne présente plus, L'Humanité exprime son « incompréhension » et Libé se demande : « Que s'est-il passé en marge du festival ? » Même France Info manie l'euphémisme avec « une première soirée teintée de violences ». La presse de gauche et d'extrême gauche a du mal à reconnaître ses enfants, derrière ses vitres teintées. Et le réel. Alors, aidons-la un peu.

Des policiers attaqués et blessés

Mercredi soir, tout serait partie de l'interpellation en flagrant délit d'un festivalier taguant le mur d'une banque. Des groupes d'individus parfois masqués et cagoulés (trois cents, selon la préfecture) ont alors attaqué les forces de l'ordre, dégradé des commerces, du mobilier urbain, allumé des feux de poubelles, déterré des pavés pour les lancer sur les policiers, tenté d'ériger des barricades. Plusieurs heures d'affrontements avant que la police ne les disperse par des gaz lacrymogènes. Bref, appelons ça une émeute. Bilan : huit policiers blessés, selon le préfet, et 20.000 à 30.000 euros de dégâts, selon le maire. La procureur de la République d’Aurillac a précisé qu’une enquête était en cours pour identifier les auteurs des violences, mais aucune interpellation n'a encore été faite. les vidéos captées par La Montagne et les signatures taguées par les émeutiers eux-mêmes ne laissent aucun doute sur leur identité : il s'agit bien d'antifas. Comme d'habitude, les CRS - ceux-là mêmes que vomissent la plupart des festivaliers gauchistes - sont venus assurer la sécurité de la suite des festivités, car hors de question d'annuler le truc, bien sûr, au pays de Jack Lang...

Un festival de théâtre de rue déjà bien connu pour ses violences gauchistes...

Le festival d'Aurillac a une solide réputation de tribune gauchiste et de violences en tous genres. La Montagne rappelait les violences de 2016, mais aussi celles de 2023, quand des émeutiers-festivaliers, ou des « crétins dégénérés », pour reprendre les mots du garde des Sceaux d'alors, Éric Dupond-Moretti, avaient saccagé le tribunal. Coût : 250 000 euros ! Tout était parti de revendications de féministes défilant seins nus (d'ailleurs croquées par Jany Leroy sur Boulevard Voltaire). Cette année, l'inauguration s'est évidemment faite aux couleurs de la Palestine et des keffiehs, comme le soulignaient certains, sur X :

Mais en marge de ces violences émeutières, ce festival charrie tout un cocktail d'incivilités qui hérissent les commerçants et les habitants du centre-ville : il suffit d'écouter les témoignages, comme celui de Marie, dans Les Grandes Gueules de RMC« Artistes » ou festivaliers ivres urinant ou se droguant en public, saccageant les devantures, squattant les jardins, et j'en passe. Tel est le quotidien des Aurillacois pendant le festival.

Le maire PS découvre les émeutiers gauchistes...

Tout aussi intéressante est la réaction du maire PS d'Aurillac, ce vendredi, sur Europe 1. Pierre Mathonnier raconte avoir essayé de discuter avec l’un de ces émeutiers : « Je lui ai demandé s’il était conscient qu’il détruisait un cadre de vie, un festival, dans une ville qui l’accueille. Il m’a répondu : “Le festival je n’en ai rien à foutre, la ville je n’en ai rien à foutre. Je veux casser la France”. » Tout est dit, signé. Lui fallait-il cet aveu pour découvrir ce qu'a engendré, directement ou indirectement, la gauche, la sienne comme celle de Mélenchon ? Et que dire de ces encouragements permanents, plus ou moins explicites, à l'émeute, au désordre et au chaos ? Les derniers en date, encore tout chauds ? Aurélien Taché clamant, sur X, il y a cinq jours, que « la police tue partout ». Ou encore Mélenchon et tout le staff LFI apportant leur soutien au 10 septembre. Tiens, parmi les tags laissés par les émeutiers d'Aurillac, celui-ci : « Le 10 septembre, on prend la préf... »

Frédéric Sirgant

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